A l’apparition de la fièvre hémorragique à virus Ebola en 2014 dans les pays limitrophes de la Côte d’Ivoire, le gouvernement a immédiatement pris des mesures préventives destinées à être observées par les populations. Des mesures mises aux oubliettes aujourd’hui.
Parmi les premières mesures d'urgence prises par le gouvernement, l’on a relevé outre, «la fermeture des frontières et des vols aériens à destination des pays touchés par le virus – mesure levée plus tard – «l'abattage, la manipulation et la consommation de la viande de brousse». Puis il fut recommandé aux populations de se laver régulièrement et soigneusement les mains à l'eau et au savon, d'éviter de serrer les mains et de faire des accolades.
Plus d'un an après, l'observation qu'on disait «stricte» de ces règles est foulée aux pieds. Pourtant toutes les mesures d'interdiction restent, encore, en vigueur. Même si aucun cas de la maladie n’a été signalé, doit-on croire que la Côte d’Ivoire est immunisée contre le virus en l’absence des règles d’hygiène édictées par le gouvernement ?
Aujourd’hui, force est de constater que toutes les règles de prévention sont violées à tous les niveaux de la société ivoirienne. Dans plusieurs services de l’administration et entreprises privées, le dispositif de lavage des mains installé à l'entrée a foutu le camp. Toute chose qui était strictement observée au début de la campagne de sensibilisation orchestrée par le Ministère de la santé et de la lutte contre le Sida. «Dans ce pays, l’on ne respecte rien. Quand c’est nouveau, c’est beau. Mais après, qui va suivre à l’application des mesures qu’on prend», confie un fonctionnaire déçu.
Dans certains maquis d’Abidjan et à l'intérieur du pays, la viande de brousse, pourtant interdite à la consommation, refait surface. Certes dans la discrétion, mais à la connaissance de plusieurs initiés en complicité avec les tenanciers de ces espaces gastronomiques. On l’appelle même « Ebola ». Un brin d’ironie face à un danger aussi réel.
Toutefois, il est bon que le gouvernement communique sur la maladie afin de rassurer les populations surtout que dans les pays touchés, l’on a déclaré qu’il n’y a plus de virus Ebola.
Constant DOSSOU
Parmi les premières mesures d'urgence prises par le gouvernement, l’on a relevé outre, «la fermeture des frontières et des vols aériens à destination des pays touchés par le virus – mesure levée plus tard – «l'abattage, la manipulation et la consommation de la viande de brousse». Puis il fut recommandé aux populations de se laver régulièrement et soigneusement les mains à l'eau et au savon, d'éviter de serrer les mains et de faire des accolades.
Plus d'un an après, l'observation qu'on disait «stricte» de ces règles est foulée aux pieds. Pourtant toutes les mesures d'interdiction restent, encore, en vigueur. Même si aucun cas de la maladie n’a été signalé, doit-on croire que la Côte d’Ivoire est immunisée contre le virus en l’absence des règles d’hygiène édictées par le gouvernement ?
Aujourd’hui, force est de constater que toutes les règles de prévention sont violées à tous les niveaux de la société ivoirienne. Dans plusieurs services de l’administration et entreprises privées, le dispositif de lavage des mains installé à l'entrée a foutu le camp. Toute chose qui était strictement observée au début de la campagne de sensibilisation orchestrée par le Ministère de la santé et de la lutte contre le Sida. «Dans ce pays, l’on ne respecte rien. Quand c’est nouveau, c’est beau. Mais après, qui va suivre à l’application des mesures qu’on prend», confie un fonctionnaire déçu.
Dans certains maquis d’Abidjan et à l'intérieur du pays, la viande de brousse, pourtant interdite à la consommation, refait surface. Certes dans la discrétion, mais à la connaissance de plusieurs initiés en complicité avec les tenanciers de ces espaces gastronomiques. On l’appelle même « Ebola ». Un brin d’ironie face à un danger aussi réel.
Toutefois, il est bon que le gouvernement communique sur la maladie afin de rassurer les populations surtout que dans les pays touchés, l’on a déclaré qu’il n’y a plus de virus Ebola.
Constant DOSSOU