Les partenaires techniques de la Couverture maladie universelle (Cmu) ont fait le point des avancées et des entraves lundi au ministre d’Etat Moussa Dosso.
« La Couverture maladie universelle (Cmu), ce projet cher au chef d’Etat, avance. La Cmu est globalement acceptée par les populations.» C’est ce qui est ressorti des échanges entre le ministère de la Santé et de la Lutte contre le Sida (Msls), la Snedai (la Société nationale d’édition des documents administratifs et d’identification et des documents), la Cnam (la Caisse nationale de l’assurance maladie) et le ministère d’Etat, ministère de l’Emploi, des Affaires sociales et de la Formation professionnelle. C’était le lundi 9 novembre 2015, lors d’une séance de travail du ministre Moussa Dosso avec les principaux acteurs de la Cmu. La population cible choisie pour cette phase expérimentale est la population estudiantine. A ce jour, 19 000 étudiants ont souscrit et sont en attente de leurs cartes. En effet, tous les partenaires et acteurs s’attellent à jouer leurs partitions pour le démarrage effectif du projet dans les délais indiqués. Pour ce faire, une phase pilote a été instituée pour évaluer sa viabilité. Elle comprend, comme la phase générale, quatre étapes que sont l’identification, l’immatriculation, le paiement des cotisations, la prise en charge des prestations. Le ministre d’Etat, Moussa Dosso, a proposé un ciblage des zones d’intervention pour faciliter la tâche au ministère de la Santé et de la Lutte contre le Sida en privilégiant les zones de fortes concentrations. Il a, pour conclure, réaffirmé son désir de voir la Cmu opérationnelle dans les meilleurs délais. Pour y parvenir, il se propose de trouver des solutions rapides aux derniers obstacles. Le ministre Adama Bictogo, Pdg de la Snedai, partenaire technique de ce projet, a réaffirmé toutes les dispositions techniques prévues par sa structure pour mener à bien ce projet. Il a aussi montré sa disponibilité à lever les entraves au projet. La Directrice générale de ladite structure, Aka Kamna Diane, a certifié que les premières cartes établies sont disponibles. Ce sont 15 000 cartes, confectionnées à Bruxelles qui sont arrivées à Abidjan et prêtes à être remises à leurs utilisateurs. Pour le Directeur général de la Cnam, Bamba Karim, tous les partenaires doivent s’engager à aider sa structure. Il a cependant relevé certaines difficultés auxquelles sa structure était confrontée, notamment un besoin de financement additionnel d’un montant de 1.6 milliard de Fcfa en vue de la réhabilitation des centres de santé universitaires dans le cadre de la mise en œuvre de la phase expérimentale. Il a par ailleurs indiqué que des dispositions sont prises pour éviter les braquages et vols divers de matériels. Le ministère de la Santé et de la Lutte contre le Sida a quant à lui, affirmé son adhésion au projet et a indiqué que des mesures étaient en cours d’application pour rendre les structures hospitalières aptes à recevoir les assurés de la Cmu.
Abou TRAORE
« La Couverture maladie universelle (Cmu), ce projet cher au chef d’Etat, avance. La Cmu est globalement acceptée par les populations.» C’est ce qui est ressorti des échanges entre le ministère de la Santé et de la Lutte contre le Sida (Msls), la Snedai (la Société nationale d’édition des documents administratifs et d’identification et des documents), la Cnam (la Caisse nationale de l’assurance maladie) et le ministère d’Etat, ministère de l’Emploi, des Affaires sociales et de la Formation professionnelle. C’était le lundi 9 novembre 2015, lors d’une séance de travail du ministre Moussa Dosso avec les principaux acteurs de la Cmu. La population cible choisie pour cette phase expérimentale est la population estudiantine. A ce jour, 19 000 étudiants ont souscrit et sont en attente de leurs cartes. En effet, tous les partenaires et acteurs s’attellent à jouer leurs partitions pour le démarrage effectif du projet dans les délais indiqués. Pour ce faire, une phase pilote a été instituée pour évaluer sa viabilité. Elle comprend, comme la phase générale, quatre étapes que sont l’identification, l’immatriculation, le paiement des cotisations, la prise en charge des prestations. Le ministre d’Etat, Moussa Dosso, a proposé un ciblage des zones d’intervention pour faciliter la tâche au ministère de la Santé et de la Lutte contre le Sida en privilégiant les zones de fortes concentrations. Il a, pour conclure, réaffirmé son désir de voir la Cmu opérationnelle dans les meilleurs délais. Pour y parvenir, il se propose de trouver des solutions rapides aux derniers obstacles. Le ministre Adama Bictogo, Pdg de la Snedai, partenaire technique de ce projet, a réaffirmé toutes les dispositions techniques prévues par sa structure pour mener à bien ce projet. Il a aussi montré sa disponibilité à lever les entraves au projet. La Directrice générale de ladite structure, Aka Kamna Diane, a certifié que les premières cartes établies sont disponibles. Ce sont 15 000 cartes, confectionnées à Bruxelles qui sont arrivées à Abidjan et prêtes à être remises à leurs utilisateurs. Pour le Directeur général de la Cnam, Bamba Karim, tous les partenaires doivent s’engager à aider sa structure. Il a cependant relevé certaines difficultés auxquelles sa structure était confrontée, notamment un besoin de financement additionnel d’un montant de 1.6 milliard de Fcfa en vue de la réhabilitation des centres de santé universitaires dans le cadre de la mise en œuvre de la phase expérimentale. Il a par ailleurs indiqué que des dispositions sont prises pour éviter les braquages et vols divers de matériels. Le ministère de la Santé et de la Lutte contre le Sida a quant à lui, affirmé son adhésion au projet et a indiqué que des mesures étaient en cours d’application pour rendre les structures hospitalières aptes à recevoir les assurés de la Cmu.
Abou TRAORE
