Attendu hier jeudi, le verdict de la justice ivoirienne tombera finalement le 19 novembre prochain, dans l’affaire de la forclusion du mandat du comité exécutif de la Fédération ivoirienne de football (Fif). Une situation qui perturbe Sidy Diallo. Explications.
« Nous ne laisserons pas faire. Nous ne sommes pas des moutons pour laisser passer la forfaiture et la violation flagrante de nos statuts. Nous faisons confiance à la justice ivoirienne. Aujourd’hui, tant qu’elle ne tranche pas, Sidy Diallo ne peut pas s’entêter à organiser des AG en Côte d’Ivoire. Nous avons introduit deux requêtes, l’annulation des assemblées générales du 21 novembre à Yamoussoukro et une autre relative à la forclusion de son mandat qui devra aboutir à la mise sur pied d’une administration provisoire », avait prévenu mercredi en conférence de presse au Plateau, Koné Cheick Oumar, candidat déclaré à l’élection à la présidence de la Fif et qui avait à ses côtés Dao Mamadou, candidat également et par ailleurs président d’Atlantis FC. Ils ont donné ce jour-là les raisons qui les ont conduits à saisir pour la seconde fois le juge des référés du tribunal de première instance d’Abidjan-Plateau. Et ont précisé que le verdict était pour hier. Après avoir pris connaissance du dossier, jeudi, le juge a informé les avocats des deux parties que le verdict tombera le 19 novembre 2015. Le dossier est-il recevable ? En tout cas, l’avocat de la Fédération qui défend les intérêts de Sidy Diallo, s’appuyant sur le fait que ceux qui ont introduit la requête sont suspendus de toute activité relative au football pour deux ans pour certains (Eric Monnet, Dao Mamadou) et à vie pour d’autres (Koné Cheick Oumar), indique que leur plainte est irrecevable. Niet, rétorque l’avocat des plaignants qui affirme mordicus que ce n’est pas la personne de ses clients qui est visée. En clair, le dossier est recevable. Mais le hic, c’est que la date du 19 novembre pour le verdict de la justice n’arrange pas la Fédération ivoirienne de football qui n’aura qu’un jour pour prendre les dispositions pratiques en vue de l’organisation de ses AG. Et cela en cas de verdict favorable le 19 novembre. Pour des observateurs avertis, cette affaire de justice pourrait faire chambouler tout le programme établi. Par exemple, le rendez-vous du 21 novembre pour les AG et la finale de la super coupe Félix Houphouët-Boigny pourraient être décalés d’une semaine. Outre cet aspect, des présidents des clubs significatifs comptent boycotter les assises de Yamoussoukro. Me Roger Ouégnin de l’Asec Mimosas, Jacques Anouma de l’Afad et Salif Bictogo du Stella club d’Adjamé, selon une source, ont décidé de se mettre en retrait et de se concentrer sur le championnat national. « Ils ne veulent même pas parler dans cette affaire. Pour eux, les dés sont pipés et mieux vaut se taire. Je ne peux pas rentrer dans les détails, mais je peux vous dire qu’ils sont dégoûtés par tout ce qui se passe », a soufflé la source. A propos de la suspension des dirigeants qui accablent Sidy Diallo, Koné Cheick Oumar a été clair : « Comment quelqu’un qui est forclos peut sanctionner des dirigeants de club ? Il n’a jamais dirigé un club, c’est pourquoi il veut écraser ceux qui se sacrifient pour le rayonnement du football ivoirien ». Outre la justice, ces candidats déclarés ont promis de saisir la commission d’éthique de la Fifa pour « enlever Sidy Diallo dans le football ivoirien ». Côté Fif, en l’absence du porte-parole, Pierre Gondo, en mission à l’extérieur du pays, aucune voix officielle ne veut commenter cette affaire. A la Maison de verre, l’on est plus concentré sur le match Liberia-Côte d’Ivoire, comptant pour les éliminatoires du Mondial 2018 qui se joue ce vendredi à Monrovia. Peut-être que c’est du retour du Liberia que Sidy Diallo et ses collaborateurs vont contre-attaquer…
Annoncia SEHOUE
« Nous ne laisserons pas faire. Nous ne sommes pas des moutons pour laisser passer la forfaiture et la violation flagrante de nos statuts. Nous faisons confiance à la justice ivoirienne. Aujourd’hui, tant qu’elle ne tranche pas, Sidy Diallo ne peut pas s’entêter à organiser des AG en Côte d’Ivoire. Nous avons introduit deux requêtes, l’annulation des assemblées générales du 21 novembre à Yamoussoukro et une autre relative à la forclusion de son mandat qui devra aboutir à la mise sur pied d’une administration provisoire », avait prévenu mercredi en conférence de presse au Plateau, Koné Cheick Oumar, candidat déclaré à l’élection à la présidence de la Fif et qui avait à ses côtés Dao Mamadou, candidat également et par ailleurs président d’Atlantis FC. Ils ont donné ce jour-là les raisons qui les ont conduits à saisir pour la seconde fois le juge des référés du tribunal de première instance d’Abidjan-Plateau. Et ont précisé que le verdict était pour hier. Après avoir pris connaissance du dossier, jeudi, le juge a informé les avocats des deux parties que le verdict tombera le 19 novembre 2015. Le dossier est-il recevable ? En tout cas, l’avocat de la Fédération qui défend les intérêts de Sidy Diallo, s’appuyant sur le fait que ceux qui ont introduit la requête sont suspendus de toute activité relative au football pour deux ans pour certains (Eric Monnet, Dao Mamadou) et à vie pour d’autres (Koné Cheick Oumar), indique que leur plainte est irrecevable. Niet, rétorque l’avocat des plaignants qui affirme mordicus que ce n’est pas la personne de ses clients qui est visée. En clair, le dossier est recevable. Mais le hic, c’est que la date du 19 novembre pour le verdict de la justice n’arrange pas la Fédération ivoirienne de football qui n’aura qu’un jour pour prendre les dispositions pratiques en vue de l’organisation de ses AG. Et cela en cas de verdict favorable le 19 novembre. Pour des observateurs avertis, cette affaire de justice pourrait faire chambouler tout le programme établi. Par exemple, le rendez-vous du 21 novembre pour les AG et la finale de la super coupe Félix Houphouët-Boigny pourraient être décalés d’une semaine. Outre cet aspect, des présidents des clubs significatifs comptent boycotter les assises de Yamoussoukro. Me Roger Ouégnin de l’Asec Mimosas, Jacques Anouma de l’Afad et Salif Bictogo du Stella club d’Adjamé, selon une source, ont décidé de se mettre en retrait et de se concentrer sur le championnat national. « Ils ne veulent même pas parler dans cette affaire. Pour eux, les dés sont pipés et mieux vaut se taire. Je ne peux pas rentrer dans les détails, mais je peux vous dire qu’ils sont dégoûtés par tout ce qui se passe », a soufflé la source. A propos de la suspension des dirigeants qui accablent Sidy Diallo, Koné Cheick Oumar a été clair : « Comment quelqu’un qui est forclos peut sanctionner des dirigeants de club ? Il n’a jamais dirigé un club, c’est pourquoi il veut écraser ceux qui se sacrifient pour le rayonnement du football ivoirien ». Outre la justice, ces candidats déclarés ont promis de saisir la commission d’éthique de la Fifa pour « enlever Sidy Diallo dans le football ivoirien ». Côté Fif, en l’absence du porte-parole, Pierre Gondo, en mission à l’extérieur du pays, aucune voix officielle ne veut commenter cette affaire. A la Maison de verre, l’on est plus concentré sur le match Liberia-Côte d’Ivoire, comptant pour les éliminatoires du Mondial 2018 qui se joue ce vendredi à Monrovia. Peut-être que c’est du retour du Liberia que Sidy Diallo et ses collaborateurs vont contre-attaquer…
Annoncia SEHOUE