Une semaine après sa démission à la tête du Comité national des jeux de la Francophonie (Cnjf), le successeur d’Epiphane Zoro est connu depuis hier. Allah Yao, l’inspecteur général de la Jeunesse et des Sports et secrétaire général du Conseil national des Sports, préside désormais aux destinées du Cnjf.
«Vous êtes l’homme qu’il faut à la place qu’il faut», a affirmé, hier au siège du Cnjf, à Cocody, le directeur sortant, Epiphane Zoro, qui voit en son successeur un ‘’professionnel averti’’. Aussi ne doute-t-il pas ‘’un seul instant’’ que la mission d’Allah Yao ‘’sera couronnée d’un succès éclatant’’.
Auréolé d’une ‘’expérience fabuleuse’’ à la tête de la Francophonie, Epiphane Zoro qui a dirigé précédemment l’Agence internationale de la francophonie (Aicf) avant d’assurer le secrétariat général de la Commission nationale de la Francophonie (Cnf) a déclaré sa disponibilité à contribuer à la promotion des Jeux de la Francophonie.
Comme il l’avait confié à Le Sursaut les heures qui ont suivi sa démission, Epiphane Zoro a traduit à nouveau, en présence des ministres Maurice Bandaman (Culture et Francophonie) et Amichia François (Sports et Loisirs), les raisons de son départ. «Cette décision de céder mon poste à un professionnel, a-t-il rappelé, est motivée par mon seul intérêt de servir la Côte d’Ivoire et d’apporter ma contribution au rayonnement de notre si beau pays».
Dans le fond, loin d’être un technicien dans l’organisation d’un événement culturel et sportif de la dimension des Jeux de la Francophonie, Epiphane Zoro a (simplement) voulu être remplacé ‘’par un professionnel au profil et à l’intérêt professionnel mieux indiqués, orientés vers l’organisation d’événementiels sportifs et cultures’’. D’où sa démission qu’il a adressée ‘’très respectueusement’’ au Premier ministre, Daniel Kablan Duncan, par ailleurs président du comité de pilotage desdits jeux. Se démarquant d’une ligne de conduite qui était de ne pas épiloguer sur les contours de sa décision avant la passation de charges avec son successeur, le magistrat Epiphane Zoro a relevé qu’il n’avait pas le profil à l’emploi. «J’admets être venu aux Jeux de la Francophonie avec un handicap, a-t-il confié. Mon profil ainsi que mon expérience professionnelle sont essentiellement axés sur les questions de justice et de réformes judiciaires, de droits de l’Homme et de démocratie».
En cédant son fauteuil à un professionnel, Epiphane Zoro veut ‘’permettre à la Côte d’Ivoire d’honorer son engagement dans les délais prescrits par le cahier des charges’’.
En passant le témoin à Allah Yao, a-t-il dit, c’est donner la chance au Cnjf d’être ‘’mieux outillé afin d’être au plan national interlocuteur éclairé vis-à-vis du Cijf, à même d’apprécier la pertinence des choix organisationnels quelquefois imposés par ce dernier’’.
Pour le challenge qui lui est confié d’aborder la dernière ligne droite menant aux 8è Jeux de la Francophonie prévus du 21 au 30 juillet 2017 à Abidjan, Allah Yao veut réduire les freins dans la progression du Cnjf vers une ‘’parfaite’’ organisation des Jeux. Selon le nouveau Directeur général, si ce challenge est réussi, il contribuera à rehausser l’image de la Côte d’Ivoire dans l’ensemble des 80 Etats membres de l’espace francophone.
«Ensemble, nous pouvons réunir», a-t-il encouragé ses collaborateurs tout en appréciant ‘’à sa juste valeur, le chemin parcouru, les acquis et les efforts de restructurations opérés par le Cnjf, pour plus d’efficacité’’.
A plus de 600 jours des jeux, les actions menées récemment par le Cnjf et le Cijf dans le cadre des préparatifs d’Abidjan 2017 prennent en compte l’identification des cabinets d’architecture et la mise en des architectes pour la maîtrise d’œuvre des travaux de réhabilitation des infrastructures sportives qui vont accueillir les compétitions et les concours, l’élaboration des prés-plans et des plans opérationnels relatifs aux activités des dix-sept commissions spécialisées, etc.
Koné SAYDOO
«Vous êtes l’homme qu’il faut à la place qu’il faut», a affirmé, hier au siège du Cnjf, à Cocody, le directeur sortant, Epiphane Zoro, qui voit en son successeur un ‘’professionnel averti’’. Aussi ne doute-t-il pas ‘’un seul instant’’ que la mission d’Allah Yao ‘’sera couronnée d’un succès éclatant’’.
Auréolé d’une ‘’expérience fabuleuse’’ à la tête de la Francophonie, Epiphane Zoro qui a dirigé précédemment l’Agence internationale de la francophonie (Aicf) avant d’assurer le secrétariat général de la Commission nationale de la Francophonie (Cnf) a déclaré sa disponibilité à contribuer à la promotion des Jeux de la Francophonie.
Comme il l’avait confié à Le Sursaut les heures qui ont suivi sa démission, Epiphane Zoro a traduit à nouveau, en présence des ministres Maurice Bandaman (Culture et Francophonie) et Amichia François (Sports et Loisirs), les raisons de son départ. «Cette décision de céder mon poste à un professionnel, a-t-il rappelé, est motivée par mon seul intérêt de servir la Côte d’Ivoire et d’apporter ma contribution au rayonnement de notre si beau pays».
Dans le fond, loin d’être un technicien dans l’organisation d’un événement culturel et sportif de la dimension des Jeux de la Francophonie, Epiphane Zoro a (simplement) voulu être remplacé ‘’par un professionnel au profil et à l’intérêt professionnel mieux indiqués, orientés vers l’organisation d’événementiels sportifs et cultures’’. D’où sa démission qu’il a adressée ‘’très respectueusement’’ au Premier ministre, Daniel Kablan Duncan, par ailleurs président du comité de pilotage desdits jeux. Se démarquant d’une ligne de conduite qui était de ne pas épiloguer sur les contours de sa décision avant la passation de charges avec son successeur, le magistrat Epiphane Zoro a relevé qu’il n’avait pas le profil à l’emploi. «J’admets être venu aux Jeux de la Francophonie avec un handicap, a-t-il confié. Mon profil ainsi que mon expérience professionnelle sont essentiellement axés sur les questions de justice et de réformes judiciaires, de droits de l’Homme et de démocratie».
En cédant son fauteuil à un professionnel, Epiphane Zoro veut ‘’permettre à la Côte d’Ivoire d’honorer son engagement dans les délais prescrits par le cahier des charges’’.
En passant le témoin à Allah Yao, a-t-il dit, c’est donner la chance au Cnjf d’être ‘’mieux outillé afin d’être au plan national interlocuteur éclairé vis-à-vis du Cijf, à même d’apprécier la pertinence des choix organisationnels quelquefois imposés par ce dernier’’.
Pour le challenge qui lui est confié d’aborder la dernière ligne droite menant aux 8è Jeux de la Francophonie prévus du 21 au 30 juillet 2017 à Abidjan, Allah Yao veut réduire les freins dans la progression du Cnjf vers une ‘’parfaite’’ organisation des Jeux. Selon le nouveau Directeur général, si ce challenge est réussi, il contribuera à rehausser l’image de la Côte d’Ivoire dans l’ensemble des 80 Etats membres de l’espace francophone.
«Ensemble, nous pouvons réunir», a-t-il encouragé ses collaborateurs tout en appréciant ‘’à sa juste valeur, le chemin parcouru, les acquis et les efforts de restructurations opérés par le Cnjf, pour plus d’efficacité’’.
A plus de 600 jours des jeux, les actions menées récemment par le Cnjf et le Cijf dans le cadre des préparatifs d’Abidjan 2017 prennent en compte l’identification des cabinets d’architecture et la mise en des architectes pour la maîtrise d’œuvre des travaux de réhabilitation des infrastructures sportives qui vont accueillir les compétitions et les concours, l’élaboration des prés-plans et des plans opérationnels relatifs aux activités des dix-sept commissions spécialisées, etc.
Koné SAYDOO
