Le prix du kilogramme de viande en Côte d’Ivoire, autour de 2400 à 2500 F CFA, pourrait encore augmenter à la veille des fêtes de fin d’année. Le Mali, principal fournisseur de la Côte d’Ivoire en bétail veut réduire son exportation en direction d’Abidjan de 20%.
En application d’un vieux texte qui n’a jamais d’ailleurs été mis en vigueur, le Mali qui est avec le Burkina Faso, les deux principaux fournisseurs de la Côte d’Ivoire en bétail, veut désormais réduire son exportation de 20% en direction d’Abidjan, révèle, dans une récente interview accordée à la presse nationale, Roger Boni, le secrétaire général de la Fédération Nationale des Coopératives de la filière bétail/viande de Côte d’Ivoire (FenacofbvI-CI). Selon lui, le ministre malien du Commerce a demandé qu’il y ait un taux d’exportation vers les pays consommateurs, notamment la Côte d’Ivoire, en application d’une loi prise depuis très longtemps par les autorités de ce pays mais qui n’a jusqu’ici jamais été exécutée. «C’est un vieux texte de loi qui existe au Mali et qui n’a jamais été appliqué. Ce texte dit qu’au niveau de l’exportation, le Mali ne doit plus exporter plus de 20% de sa production nationale. Et c’est ce texte que le ministre du Commerce veut faire appliquer. Or, si c’est le cas, ce sera grave, car les camions de bétail vont rentrer au compte-goutte en Côte d’Ivoire. Cela veut dire que nos marchés ne seront plus approvisionnés comme nous le voulons», a déclaré le secrétaire général du Fenacofbvi-CI, qui craint que cette disposition ne menace les approvisionnements en bétail et viande à l’approche des fêtes de fin d’année qui s’annoncent. Pour trouver une solution à un éventuel manque d’approvisionnement du marché ivoirien en bétail, les responsables syndicaux de la filière bétail sont attendus le 27 novembre prochain à Bamako, afin d’échanger avec les autorités maliennes. Il s’agit d’une opération baptisée «Christmas» pour les fêtes de fin d’année dont l’objectif est de permettre aux Ivoiriens de disposer de la viande à bon prix pour bien fêter la Noël et la nouvelle année. Rappelons que la moyenne, au niveau mensuel des arrivages en Côte d’Ivoire, s’élève autour de 150.000 têtes par mois en ce qui concerne les petits ruminants et 60.000 têtes pour les gros. Pour les fêtes de fin d’année, une hausse de commande de 30 à 40% est attendue.
Maxwell A. Médah
En application d’un vieux texte qui n’a jamais d’ailleurs été mis en vigueur, le Mali qui est avec le Burkina Faso, les deux principaux fournisseurs de la Côte d’Ivoire en bétail, veut désormais réduire son exportation de 20% en direction d’Abidjan, révèle, dans une récente interview accordée à la presse nationale, Roger Boni, le secrétaire général de la Fédération Nationale des Coopératives de la filière bétail/viande de Côte d’Ivoire (FenacofbvI-CI). Selon lui, le ministre malien du Commerce a demandé qu’il y ait un taux d’exportation vers les pays consommateurs, notamment la Côte d’Ivoire, en application d’une loi prise depuis très longtemps par les autorités de ce pays mais qui n’a jusqu’ici jamais été exécutée. «C’est un vieux texte de loi qui existe au Mali et qui n’a jamais été appliqué. Ce texte dit qu’au niveau de l’exportation, le Mali ne doit plus exporter plus de 20% de sa production nationale. Et c’est ce texte que le ministre du Commerce veut faire appliquer. Or, si c’est le cas, ce sera grave, car les camions de bétail vont rentrer au compte-goutte en Côte d’Ivoire. Cela veut dire que nos marchés ne seront plus approvisionnés comme nous le voulons», a déclaré le secrétaire général du Fenacofbvi-CI, qui craint que cette disposition ne menace les approvisionnements en bétail et viande à l’approche des fêtes de fin d’année qui s’annoncent. Pour trouver une solution à un éventuel manque d’approvisionnement du marché ivoirien en bétail, les responsables syndicaux de la filière bétail sont attendus le 27 novembre prochain à Bamako, afin d’échanger avec les autorités maliennes. Il s’agit d’une opération baptisée «Christmas» pour les fêtes de fin d’année dont l’objectif est de permettre aux Ivoiriens de disposer de la viande à bon prix pour bien fêter la Noël et la nouvelle année. Rappelons que la moyenne, au niveau mensuel des arrivages en Côte d’Ivoire, s’élève autour de 150.000 têtes par mois en ce qui concerne les petits ruminants et 60.000 têtes pour les gros. Pour les fêtes de fin d’année, une hausse de commande de 30 à 40% est attendue.
Maxwell A. Médah
