Après quatre ans d’exil, Paul Mady’s est rentré en décembre 2014. Cet artiste qui se dit fils de Gbagbo a pris part à l’élection présidentielle du 25 octobre 2015 malgré les positions radicales des pro-Gbagbo. Nous l’avons rencontré pour vous, lecteurs de l’IA. Entretien.
Comment vous sentez-vous depuis votre retour d’exil ?
Je suis heureux d’être rentré chez moi et d’assister à des élections paisibles en Côte d’Ivoire. Je prépare mon prochain album. Je suis actuellement en studio. J’ai été invité par différents candidats pour chanter, pour jouer sur leur plateau pendant l’élection présidentielle.
Pendant la campagne, quels sont les différents messages qu’avez-vous véhiculés ?
En rentrant au pays, je me suis fixé un objectif, celui de véhiculer le message de paix et de contribuer au renforcement de la paix entre les Ivoiriens. J’ai dit que nous ne devons pas nous regarder en chiens de faïence. Nous devons vivre ensemble pour bâtir une nation forte. C’est ce que j’ai véhiculé comme message sur les différents plateaux où j’ai été appelé à chanter.
Pour quel candidat avez-vous roulé?
Pour aucun candidat ! Je suis rentré au pays pour faire plaisir aux Ivoiriens non pas à un individu. Je veux contribuer à bâtir ce pays musicalement. J’ai répondu à tous les candidats qui m’ont invité parce que ce sont des personnes qui aspirent à la reconstruction du pays. J’ai répondu à l’invitation du Président actuel. J’ai répondu aussi à KKB, Affi et Banny. Partout où on a eu besoin de moi, j’y suis allé et je crois que mon message est passé.
N’est-ce pas un défi aux Pro-Gbagbo?
Je ne crois pas ! Chacun est libre de penser ce qu’il veut. Gbagbo est mon idole, je le reconnais. Je me sens dans sa vision et cela ne veut pas dire que je suis un radical. Ma lutte, c’est de faire en sorte que les Ivoiriens puissent retrouver la paix. Et cela, c’est en prêchant la paix, en dialoguant que ce sera possible. Je veux emmener les gens à comprendre que Laurent Gbagbo est important pour le pays. Et, il faut qu’il vienne. Je suis dans une position de dialogue et c’est ce que j’appris avec Laurent Gbagbo ‘’ Asseyons-nous et discutons’’. J’utilise mon art pour apaiser les cœurs, enlever les rancœurs et semer la paix. Mon souhait le plus ardent, c’est que le Président Laurent Gbagbo soit là, avec les leaders politiques pour qu’ils puissent se parler.
Cela fait un an que vous êtes rentré au pays. Quel regard portez-vous sur la Côte d’Ivoire actuellement?
Je suis un observateur comme tout le monde. Tout va bien et je veux qu’on fasse plus. Je demande aux politiques de se pencher sur le volet culturel et prendre des décisions contre la piraterie. La culture est le miroir de toute nation. Il ne faudrait pas qu’on tue la culture. Un peuple qui n’a pas de culture est un peuple sans âme. On veut travailler mais, la piraterie nous empêche.
On sait qu’à votre retour d’exil, vous aviez beaucoup de problèmes financiers. Qu’en est-il actuellement ?
Le problème financier demeure toujours. La preuve, je m’autoproduis. Passer 4 ans hors du pays, ce n’est pas facile. Je suis allé les mains vides et revenu les mains vides. Je ne retrouve plus rien de ce que je possédais ici. Mais, j’ai foi en Dieu, en l’art que je pratique, en l’avenir et en moi-même. J’ai la santé et je me dis que les autres choses vont suivre.
Quel est le titre de votre nouvel album?
Pour l’heure, le nom de l’album n’a pas encore été trouvé. C’est un album qui fera parler de lui, il est ouvert au monde entier. C’est du costaud, je l’ai fait en live avec ma bande.
Quel est le thème abordé ?
Pour la première fois, Paul Mady’s chante la femme. Je parle de mon destin, de l’alliance interethnique et de l’exil.
Votre cri du cœur ?
C’est de voir Laurent Gbagbo, sa femme, Blé Goudé, tous les prisonniers être libres. Voir le Président Alassane, Bédié et Gbagbo régler définitivement le problème de la Côte d’Ivoire.
Interview réalisée par M. Ouattara
Coll : BBK
Comment vous sentez-vous depuis votre retour d’exil ?
Je suis heureux d’être rentré chez moi et d’assister à des élections paisibles en Côte d’Ivoire. Je prépare mon prochain album. Je suis actuellement en studio. J’ai été invité par différents candidats pour chanter, pour jouer sur leur plateau pendant l’élection présidentielle.
Pendant la campagne, quels sont les différents messages qu’avez-vous véhiculés ?
En rentrant au pays, je me suis fixé un objectif, celui de véhiculer le message de paix et de contribuer au renforcement de la paix entre les Ivoiriens. J’ai dit que nous ne devons pas nous regarder en chiens de faïence. Nous devons vivre ensemble pour bâtir une nation forte. C’est ce que j’ai véhiculé comme message sur les différents plateaux où j’ai été appelé à chanter.
Pour quel candidat avez-vous roulé?
Pour aucun candidat ! Je suis rentré au pays pour faire plaisir aux Ivoiriens non pas à un individu. Je veux contribuer à bâtir ce pays musicalement. J’ai répondu à tous les candidats qui m’ont invité parce que ce sont des personnes qui aspirent à la reconstruction du pays. J’ai répondu à l’invitation du Président actuel. J’ai répondu aussi à KKB, Affi et Banny. Partout où on a eu besoin de moi, j’y suis allé et je crois que mon message est passé.
N’est-ce pas un défi aux Pro-Gbagbo?
Je ne crois pas ! Chacun est libre de penser ce qu’il veut. Gbagbo est mon idole, je le reconnais. Je me sens dans sa vision et cela ne veut pas dire que je suis un radical. Ma lutte, c’est de faire en sorte que les Ivoiriens puissent retrouver la paix. Et cela, c’est en prêchant la paix, en dialoguant que ce sera possible. Je veux emmener les gens à comprendre que Laurent Gbagbo est important pour le pays. Et, il faut qu’il vienne. Je suis dans une position de dialogue et c’est ce que j’appris avec Laurent Gbagbo ‘’ Asseyons-nous et discutons’’. J’utilise mon art pour apaiser les cœurs, enlever les rancœurs et semer la paix. Mon souhait le plus ardent, c’est que le Président Laurent Gbagbo soit là, avec les leaders politiques pour qu’ils puissent se parler.
Cela fait un an que vous êtes rentré au pays. Quel regard portez-vous sur la Côte d’Ivoire actuellement?
Je suis un observateur comme tout le monde. Tout va bien et je veux qu’on fasse plus. Je demande aux politiques de se pencher sur le volet culturel et prendre des décisions contre la piraterie. La culture est le miroir de toute nation. Il ne faudrait pas qu’on tue la culture. Un peuple qui n’a pas de culture est un peuple sans âme. On veut travailler mais, la piraterie nous empêche.
On sait qu’à votre retour d’exil, vous aviez beaucoup de problèmes financiers. Qu’en est-il actuellement ?
Le problème financier demeure toujours. La preuve, je m’autoproduis. Passer 4 ans hors du pays, ce n’est pas facile. Je suis allé les mains vides et revenu les mains vides. Je ne retrouve plus rien de ce que je possédais ici. Mais, j’ai foi en Dieu, en l’art que je pratique, en l’avenir et en moi-même. J’ai la santé et je me dis que les autres choses vont suivre.
Quel est le titre de votre nouvel album?
Pour l’heure, le nom de l’album n’a pas encore été trouvé. C’est un album qui fera parler de lui, il est ouvert au monde entier. C’est du costaud, je l’ai fait en live avec ma bande.
Quel est le thème abordé ?
Pour la première fois, Paul Mady’s chante la femme. Je parle de mon destin, de l’alliance interethnique et de l’exil.
Votre cri du cœur ?
C’est de voir Laurent Gbagbo, sa femme, Blé Goudé, tous les prisonniers être libres. Voir le Président Alassane, Bédié et Gbagbo régler définitivement le problème de la Côte d’Ivoire.
Interview réalisée par M. Ouattara
Coll : BBK
