Les populations du canton Kalé, dans la sous-préfecture de Kouhan-Houlé (département de Danané), sont très remontées. La raison de la colère, la société Thanry qui exploite le bois dans la forêt de Tiapleu depuis belle lurette, refuse d’honorer ses engagemnts. Elles ont bloqué tous les travaux d’exploitation de ladite société depuis le samedi 14 novembre dernier jusqu’à la satisfaction de leurs exigneces.
En effet, après une convention signée en 1999, puis en 2013 entre Merkli Louis, responsable de la société Thanry, et les populations du village Kouan-Houlé, la société avait le droit d’exploiter le bois dans la forêt classée de Tiapleu. En contrepartie, elle devait construire la résidence du sous-préfet.
Mais depuis 2013, rien n’a été réalisé. Avec à leur tête le chef de canton, Kouya Gomet Michel, les populations ont rencontré, en janvier 2015 et à nouveau, Louis Merkli, qui aurait annoncé la fin de la construction de la résidence du sous-préfet pour la mi-novembre. Mais là encore, aucune brique n’est sortie de terre.
En détresse, elles appellent au secours les ministres Hamed Bakayoko, Dosso Moussa et Anne-Désirée Oulotto. Dans une lettre adressée à Gilles Thanry, patron de la société, le chef du canton dénonce les agissements, qualifiés de «faillite morale», de Louis Merkli. Selon lui, ce dernier aurait licencié abusivement plus de 300 pères de famille dont Gondo Jean-Pierre qui, lors de la crise de 2002, aurait sauvé la société des mains des assaillants qui l’ont occupée. Un des licenciés, Ouattara Moulaye que Tribune Ivoirienne a rencontré, est mourant, victime d’un accident vasculaire cérébral (AVC). Il doit, selon son dossier médical, être évacué au CHU de Cocody d’urgence, mais il est sans sou. A cela s’ajoute la disparition d’un travailleur de la société Thanry qui n’aurait reçu aucune compassion du responsable.
Les populations de Kouahn-Houlé sont sur le pied de guerre. Elles demandent maintenant qu'en plus de la construction de la résidence du sous-préfet, la société réintègre les 300 personnes licenciées abusivement. En attendant, Thanry est assiégée par des populations très en colère.
D. Massa Solo
District des montagnes
En effet, après une convention signée en 1999, puis en 2013 entre Merkli Louis, responsable de la société Thanry, et les populations du village Kouan-Houlé, la société avait le droit d’exploiter le bois dans la forêt classée de Tiapleu. En contrepartie, elle devait construire la résidence du sous-préfet.
Mais depuis 2013, rien n’a été réalisé. Avec à leur tête le chef de canton, Kouya Gomet Michel, les populations ont rencontré, en janvier 2015 et à nouveau, Louis Merkli, qui aurait annoncé la fin de la construction de la résidence du sous-préfet pour la mi-novembre. Mais là encore, aucune brique n’est sortie de terre.
En détresse, elles appellent au secours les ministres Hamed Bakayoko, Dosso Moussa et Anne-Désirée Oulotto. Dans une lettre adressée à Gilles Thanry, patron de la société, le chef du canton dénonce les agissements, qualifiés de «faillite morale», de Louis Merkli. Selon lui, ce dernier aurait licencié abusivement plus de 300 pères de famille dont Gondo Jean-Pierre qui, lors de la crise de 2002, aurait sauvé la société des mains des assaillants qui l’ont occupée. Un des licenciés, Ouattara Moulaye que Tribune Ivoirienne a rencontré, est mourant, victime d’un accident vasculaire cérébral (AVC). Il doit, selon son dossier médical, être évacué au CHU de Cocody d’urgence, mais il est sans sou. A cela s’ajoute la disparition d’un travailleur de la société Thanry qui n’aurait reçu aucune compassion du responsable.
Les populations de Kouahn-Houlé sont sur le pied de guerre. Elles demandent maintenant qu'en plus de la construction de la résidence du sous-préfet, la société réintègre les 300 personnes licenciées abusivement. En attendant, Thanry est assiégée par des populations très en colère.
D. Massa Solo
District des montagnes