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Société Publié le mercredi 18 novembre 2015 | AIP

Le changement climatique menace plus de 100 millions de personnes d’ici 2030, selon la banque mondiale

Abidjan - Plus de 100 millions de personnes pourraient tomber sous le seuil de pauvreté à l’horizon 2030 sans la mise en œuvre d’un développement rapide et solidaire qui ne nuise pas au climat, accompagné de mesures de réduction des émissions à même de protéger les populations défavorisées, indique un rapport du groupe de la banque mondiale, consacré à la gestion des effets du changement climatique sur la pauvreté et publié quelques semaines avant la conférence internationale de Paris sur le climat.

Selon le rapport, les populations pauvres sont déjà très menacées par les chocs liés au climat. Les mauvaises récoltes dues à la diminution de la pluviosité, flambées des prix alimentaires provoquées par des phénomènes météorologiques extrêmes, accroissement de l’incidence des maladies sous l’effet de vagues de chaleur et d’inondations, etc. Les auteurs du rapport estiment que ces chocs risquent de réduire à néant des progrès difficilement accomplis en causant des pertes irréversibles et en faisant retomber dans la pauvreté les personnes touchées, notamment en Afrique et en Asie du Sud.

D’après le rapport, les plus pauvres sont plus exposés que la population moyenne aux chocs climatiques tels que les inondations, les sécheresses et les vagues de chaleur. Ils perdent, en outre, une plus grande partie de leur patrimoine quand ils sont frappés par ces fléaux. Dans les 52 pays pour lesquels des données sont disponibles, 85 % de la population vivent dans des pays où les défavorisés sont plus exposés que la moyenne aux sécheresses. Les plus démunis sont aussi les plus menacés par la hausse des températures et vivent dans des zones où la production alimentaire devrait diminuer en raison du dérèglement climatique, souligne le rapport.

L’étude de la Banque mondiale, qui s’intéresse plus particulièrement aux aspects concernant l’agriculture, la santé et les catastrophes naturelles, plaide en faveur d’actions de renforcement des systèmes de protection sociale, couverture santé universelle, etc., et qui sont capables d’accroître la résilience des populations pauvres, parallèlement à la mise en œuvre de mesures spécifiquement axées sur le climat pour faciliter l’adaptation au changement climatique.

Selon le rapport, le soutien de la communauté internationale sera essentiel à la mise en œuvre d’un grand nombre de ces mesures dans les pays pauvres, surtout en ce qui concerne les investissements présentant des coûts initiaux élevés notamment les transports urbains ou infrastructures énergétiques résilientes.

Publié un mois avant l’ouverture des négociations internationales de Paris sur le climat (COP 21) prévue du 30 novembre au 11 décembre 2015, le rapport démontre que le combat contre la pauvreté et la lutte contre le changement climatique sont plus efficaces lorsqu’ils sont menés simultanément.

kkf/kam
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