Abidjan - Les enseignants de l’inspection de l’enseignement primaire (IEP) d’Anyama 2 (Nord d’Abidjan), notamment 350 ont adhéré au principe de la couverture maladie universelle (CMU), en procédant jeudi à leur enrôlement.
Selon l’inspectrice de l’enseignement préscolaire et primaire d’Anyama 2, Mme Manglé Marie Josée, la CMU étant une opportunité à saisir, il était important pour sa structure, d’organiser cet enrôlement de masse.
"Nous avons jugé que la CMU est une opportunité pour le corps enseignant que nous sommes. Nous sommes vulnérables, nous sommes en contact avec les enfants, avec la population, avec la craie et souvent dans notre corps, nous avons beaucoup de maladie, c’est donc une opportunité pour nous. C’est dans cet élan que j’ai contacté la CMU qui a décidé de nous accompagner dans cette initiative", a expliqué Mme Manglé.
"De manière dispersée, chaque enseignant prenait une permission pour aller se faire enrôler. Pour éviter que les cours soient perturbés, ce jour a été choisi pour un enrôlement de masse, pour que tous les enseignants puissent se faire enrôler et ce sont 350 enseignants du public et du privé au niveau de l’IEP qui vont se faire enrôler ce jour", a-t-elle poursuivi, soulignant qu’ils sont aptes et d’accord pour la CMU, surtout que les appréhensions ont été aplanies en ce qui concerne la MUGEFCI.
Le cadre à la direction de la filiation de la caisse nationale d’assurance maladie (CNAM), Aka Maurice, s’est félicité de la réaction des futurs bénéficiaires qui selon lui, augure d’une compréhension actualisée de la CMU. "Je pense que les instituteurs ont bien réagi parce que beaucoup se font une mauvaise idée de la CMU. Nous sommes venus leur présenter de vive voix ce qu’est la CMU, quelles sont les prestations qu’elle offre, quelles sont les conditions qu’il faut remplir pour être assuré de la CMU", a-t-il indiqué.
"Nous leur avons donné l’assurance que nous sommes en train de travailler à un système qui puisse tenir compte des cotisations qu’ils font au titre de la MUGEFCI pour qu’ils n’aient pas à payer des cotisations en plus et je pense que nous sommes sur la même longueur d’onde sur ce point", a renchéri M. AKa.
La CMU est un système obligatoire de couverture du risque maladie au profit de l’ensemble des populations résidant en Côte d’Ivoire. Elle a été lancée le 30 décembre par l’enrôlement du président de la République, Alassane Ouattara, et coûtera 1000/personne/mois, rappelle-t-on.
gak/kam
Selon l’inspectrice de l’enseignement préscolaire et primaire d’Anyama 2, Mme Manglé Marie Josée, la CMU étant une opportunité à saisir, il était important pour sa structure, d’organiser cet enrôlement de masse.
"Nous avons jugé que la CMU est une opportunité pour le corps enseignant que nous sommes. Nous sommes vulnérables, nous sommes en contact avec les enfants, avec la population, avec la craie et souvent dans notre corps, nous avons beaucoup de maladie, c’est donc une opportunité pour nous. C’est dans cet élan que j’ai contacté la CMU qui a décidé de nous accompagner dans cette initiative", a expliqué Mme Manglé.
"De manière dispersée, chaque enseignant prenait une permission pour aller se faire enrôler. Pour éviter que les cours soient perturbés, ce jour a été choisi pour un enrôlement de masse, pour que tous les enseignants puissent se faire enrôler et ce sont 350 enseignants du public et du privé au niveau de l’IEP qui vont se faire enrôler ce jour", a-t-elle poursuivi, soulignant qu’ils sont aptes et d’accord pour la CMU, surtout que les appréhensions ont été aplanies en ce qui concerne la MUGEFCI.
Le cadre à la direction de la filiation de la caisse nationale d’assurance maladie (CNAM), Aka Maurice, s’est félicité de la réaction des futurs bénéficiaires qui selon lui, augure d’une compréhension actualisée de la CMU. "Je pense que les instituteurs ont bien réagi parce que beaucoup se font une mauvaise idée de la CMU. Nous sommes venus leur présenter de vive voix ce qu’est la CMU, quelles sont les prestations qu’elle offre, quelles sont les conditions qu’il faut remplir pour être assuré de la CMU", a-t-il indiqué.
"Nous leur avons donné l’assurance que nous sommes en train de travailler à un système qui puisse tenir compte des cotisations qu’ils font au titre de la MUGEFCI pour qu’ils n’aient pas à payer des cotisations en plus et je pense que nous sommes sur la même longueur d’onde sur ce point", a renchéri M. AKa.
La CMU est un système obligatoire de couverture du risque maladie au profit de l’ensemble des populations résidant en Côte d’Ivoire. Elle a été lancée le 30 décembre par l’enrôlement du président de la République, Alassane Ouattara, et coûtera 1000/personne/mois, rappelle-t-on.
gak/kam