Le ministère des Eaux et Forêts a ouvert le mardi 24 novembre à l’immeuble de la CGECI au Plateau et ce jusqu’au jeudi 26 novembre 2015, à l’intention des agents des Eaux et Forêts, de préfecture et autres, un atelier de renforcement des capacités des services déconcentrés à la gestion des conflits homme-faune sauvage.
C’est M. Soro Doplé, Directeur de cabinet du ministre des Eaux et Forêts, qui a justifié la tenue de cet atelier. Il a souligné que depuis plusieurs années, la récurrence des conflits entre les populations et les animaux sauvages impose désormais leur prise en charge de la part des services déconcentrés des Eaux et Forêts, qui les vivent au quotidien. Ainsi, on ne compte plus les conflits en Côte d’Ivoire entre l’homme et les animaux sauvages tels que les éléphants, les buffles, les singes, les crocodiles, les hippopotames, le seul rhinocéros, etc. « On se souvient encore de la longue crise dans la région de Daloa entre un troupeau d’éléphants et des populations des villages riverains qui a provoqué la mort de certaines personnes et le transfert des éléphants dans un parc naturel », a rappelé M. Soro Doplé. Pour lui, la fragmentation et la destruction des habitats naturels de la faune sauvage a accru les interactions entre les hommes et la faune et créer les conflits homme-faune sauvage. A ce jour, il ne reste plus que des lambeaux de forêts et de savanes en guise d’habitats pour la faune sauvage, dont certains comme l’éléphant et le buffle ont besoin de vastes superficies naturelles pour combler leurs énormes besoins alimentaire. Chaque année, ce sont plus d’une dizaine de conflits qui ont de sérieuses répercussions sur la sécurité corporelle des populations rurales, sur leur sécurité alimentaire ainsi que sur la survie des animaux. « Plusieurs pertes en vies humaines, de personnes blessées et de dégâts sur les cultures agricoles et des biens matériels ont été occasionnés par ces conflits. Pourtant, il n’existe pas de mécanisme d’indemnisation ou de compensation pour ces pertes subites », a-t-il précisé. Ce qui a pour conséquence d’exacerber l’hostilité des populations envers les animaux sauvages et aussi envers les agents forestiers. Le représentant du ministre a dit par ailleurs que de nombreux animaux impliqués dans les conflits sont victimes d’abattage. Ce qui a pour conséquence de fragiliser la survie des rares spécimens de grands mammifères du pays. Cet atelier a donc pour objectif général, selon lui, de renforcer les capacités opérationnelles des premiers responsables des services déconcentrés des Eaux et Forêts, en matière de gestion des conflits homme- faune sauvage. Il devra permettre entre, autres aussi, d’améliorer les connaissances sur la problématique desdits conflits (typologie, responsabilité) ; diffuser les rudiments pour une meilleure prise en charge (communication, modèles de solutions et techniques de refoulement, création de base de sonnées en matière de conflits) ; susciter la mise en œuvre des méthodes communautaires de gestion des conflits et la recherche locale de nouvelles formes de solutions ; former des formateurs capables de répliquer les enseignements reçus auprès de tous les agents sous leur commandement et des paysans dans leurs régions
OG
C’est M. Soro Doplé, Directeur de cabinet du ministre des Eaux et Forêts, qui a justifié la tenue de cet atelier. Il a souligné que depuis plusieurs années, la récurrence des conflits entre les populations et les animaux sauvages impose désormais leur prise en charge de la part des services déconcentrés des Eaux et Forêts, qui les vivent au quotidien. Ainsi, on ne compte plus les conflits en Côte d’Ivoire entre l’homme et les animaux sauvages tels que les éléphants, les buffles, les singes, les crocodiles, les hippopotames, le seul rhinocéros, etc. « On se souvient encore de la longue crise dans la région de Daloa entre un troupeau d’éléphants et des populations des villages riverains qui a provoqué la mort de certaines personnes et le transfert des éléphants dans un parc naturel », a rappelé M. Soro Doplé. Pour lui, la fragmentation et la destruction des habitats naturels de la faune sauvage a accru les interactions entre les hommes et la faune et créer les conflits homme-faune sauvage. A ce jour, il ne reste plus que des lambeaux de forêts et de savanes en guise d’habitats pour la faune sauvage, dont certains comme l’éléphant et le buffle ont besoin de vastes superficies naturelles pour combler leurs énormes besoins alimentaire. Chaque année, ce sont plus d’une dizaine de conflits qui ont de sérieuses répercussions sur la sécurité corporelle des populations rurales, sur leur sécurité alimentaire ainsi que sur la survie des animaux. « Plusieurs pertes en vies humaines, de personnes blessées et de dégâts sur les cultures agricoles et des biens matériels ont été occasionnés par ces conflits. Pourtant, il n’existe pas de mécanisme d’indemnisation ou de compensation pour ces pertes subites », a-t-il précisé. Ce qui a pour conséquence d’exacerber l’hostilité des populations envers les animaux sauvages et aussi envers les agents forestiers. Le représentant du ministre a dit par ailleurs que de nombreux animaux impliqués dans les conflits sont victimes d’abattage. Ce qui a pour conséquence de fragiliser la survie des rares spécimens de grands mammifères du pays. Cet atelier a donc pour objectif général, selon lui, de renforcer les capacités opérationnelles des premiers responsables des services déconcentrés des Eaux et Forêts, en matière de gestion des conflits homme- faune sauvage. Il devra permettre entre, autres aussi, d’améliorer les connaissances sur la problématique desdits conflits (typologie, responsabilité) ; diffuser les rudiments pour une meilleure prise en charge (communication, modèles de solutions et techniques de refoulement, création de base de sonnées en matière de conflits) ; susciter la mise en œuvre des méthodes communautaires de gestion des conflits et la recherche locale de nouvelles formes de solutions ; former des formateurs capables de répliquer les enseignements reçus auprès de tous les agents sous leur commandement et des paysans dans leurs régions
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