Sur 74.000 ex-combattants identifiés à désarmer et à réintégrer, 69.506 dont 6.105 femmes l’ont effectivement été, selon les chiffres communiqués, hier, à l’hôtel Président de Yamoussoukro, par le coordonnateur de la Cellule de coordination, de suivi et de réinsertion (CCSR), Christian Ago. Il reste donc près de 5.000 ex-combattants à désarmer et à réintégrer. La réintégration, a-t-il ajouté, au cours du séminaire international sur le désarment qui se tient dans la capitale politique, est perceptible, essentiellement, dans les secteurs du commerce et des services, de l’agropastoral, de l’artisanat, du transport, de l’administration publique, des bâtiments et travaux publics.
Des mains de ces ex-combattants, il a relevé que 39.279 armes et explosifs ont été collectés dont 35.628 armes et près de 3,3 millions de munitions ont été récupérées. Toute cette opération sur la période octobre 2012-juin 2015 a coûté, a-t-il précisé, 100 milliards FCFA à l’Etat et à ses partenaires internationaux.
Le séminaire de Yamoussoukro, au dire de Christian Ago, a pour objet de passer en revue les grandes étapes qui ont ponctué le programme de désarmement et de réinsertion, de jeter un regard rétrospectif, souligner les bonnes pratiques à modéliser pour les pays en proie, sans succès, au désarmement. Car, même si les Ivoiriens sont toujours inquiets parce qu’ils continuent de voir des gens en armes alors qu’ils n’en ont pas le droit, notamment les dozos, les « Microbes » et autres éléments armés sans numéros matricules, les autorités en charge du désarmement et de la réintégration estiment, curieusement, que le désarmement tel que conduit en Côte d’Ivoire est une réussite. Donc un modèle à enseigner. Elles ajoutent que le désarmement est achevé quand bien même le nombre d’armes récupérées est inférieur au nombre d’ex-combattants recensés et supposés désarmés. De quoi accentuer les inquiétudes des Ivoiriens surtout qu’il en reste encore à désarmer. Sans doute, le nombre d’armes à récupérer chez les 5.000 éléments restants sera-t-il inférieur au nombre d’ex-combattants. Comme dans les premières opérations.
Bruno Kouadio
Envoyé spécial
Des mains de ces ex-combattants, il a relevé que 39.279 armes et explosifs ont été collectés dont 35.628 armes et près de 3,3 millions de munitions ont été récupérées. Toute cette opération sur la période octobre 2012-juin 2015 a coûté, a-t-il précisé, 100 milliards FCFA à l’Etat et à ses partenaires internationaux.
Le séminaire de Yamoussoukro, au dire de Christian Ago, a pour objet de passer en revue les grandes étapes qui ont ponctué le programme de désarmement et de réinsertion, de jeter un regard rétrospectif, souligner les bonnes pratiques à modéliser pour les pays en proie, sans succès, au désarmement. Car, même si les Ivoiriens sont toujours inquiets parce qu’ils continuent de voir des gens en armes alors qu’ils n’en ont pas le droit, notamment les dozos, les « Microbes » et autres éléments armés sans numéros matricules, les autorités en charge du désarmement et de la réintégration estiment, curieusement, que le désarmement tel que conduit en Côte d’Ivoire est une réussite. Donc un modèle à enseigner. Elles ajoutent que le désarmement est achevé quand bien même le nombre d’armes récupérées est inférieur au nombre d’ex-combattants recensés et supposés désarmés. De quoi accentuer les inquiétudes des Ivoiriens surtout qu’il en reste encore à désarmer. Sans doute, le nombre d’armes à récupérer chez les 5.000 éléments restants sera-t-il inférieur au nombre d’ex-combattants. Comme dans les premières opérations.
Bruno Kouadio
Envoyé spécial