Ouagadougou - Treize personnes ont été arrêtées et du matériel de "guerre" pouvant servir à la fabrication d'explosifs a été retrouvé dans les cadre de l'enquête sur l'attaque meurtrière contre la gendarmerie à Samorogouan début octobre, a affirmé jeudi le ministre délégué à
la sécurité du Burkina Faso.
"Il y a 13 personnes sous les verrous. Il y a des complices et acteurs, des Burkinabè et des Maliens. Des Touaregs...", a affirmé le ministre Alain Zagré, expliquant que les forces de sécurité avaient envoyé des "renforts dans la zone" de Samorogouan après l'attaque et "procédé à des enquêtes et des ratissages".
Trois gendarmes et un assaillant ont été tués le 9 octobre lors d'une attaque lancée par "une cinquantaine d'hommes armés" contre la gendarmerie de Samorogouan, dans l'ouest du Burkina, près de la frontière malienne, selon le ministère de la Défense burkinabè.
"On a récupéré dans une forêt près de Samorogouan du matériel de guerre. Il y a des armes, des munitions, des GPS. Nous avons aussi récupéré des chambres à air et de l'engrais-urée. Quand on parle d'engrais-urée, qui rentre dans la composition d'explosifs, ça donne quand même une idée sur l'intention de ceux qui étaient dans le secteur", a poursuivi le ministre.
"Nous avons ramassé des vivres, je ne sais pas combien de sacs de riz de 100 (...) L'attaque de Samorogouan n'était pas fortuite. Des gens avaient décidé de s'installer et de passer à l'attaque le jour voulu", a-t-il conclu. L'attaque avait été lancée par une cinquantaine d'hommes venus des frontières ouest du Burkina avec des armes de guerre avait été attribuée à des groupes jihadistes.
Cette attaque survenait après une autre menée fin août à Oursi, localité du nord du Burkina, frontalière du Niger et du Mali, qui avait fait un mort. Un ressortissant roumain travaillant pour la mine de Tambao a quant à lui été enlevé en mai dans le Nord.
pgf/sba
la sécurité du Burkina Faso.
"Il y a 13 personnes sous les verrous. Il y a des complices et acteurs, des Burkinabè et des Maliens. Des Touaregs...", a affirmé le ministre Alain Zagré, expliquant que les forces de sécurité avaient envoyé des "renforts dans la zone" de Samorogouan après l'attaque et "procédé à des enquêtes et des ratissages".
Trois gendarmes et un assaillant ont été tués le 9 octobre lors d'une attaque lancée par "une cinquantaine d'hommes armés" contre la gendarmerie de Samorogouan, dans l'ouest du Burkina, près de la frontière malienne, selon le ministère de la Défense burkinabè.
"On a récupéré dans une forêt près de Samorogouan du matériel de guerre. Il y a des armes, des munitions, des GPS. Nous avons aussi récupéré des chambres à air et de l'engrais-urée. Quand on parle d'engrais-urée, qui rentre dans la composition d'explosifs, ça donne quand même une idée sur l'intention de ceux qui étaient dans le secteur", a poursuivi le ministre.
"Nous avons ramassé des vivres, je ne sais pas combien de sacs de riz de 100 (...) L'attaque de Samorogouan n'était pas fortuite. Des gens avaient décidé de s'installer et de passer à l'attaque le jour voulu", a-t-il conclu. L'attaque avait été lancée par une cinquantaine d'hommes venus des frontières ouest du Burkina avec des armes de guerre avait été attribuée à des groupes jihadistes.
Cette attaque survenait après une autre menée fin août à Oursi, localité du nord du Burkina, frontalière du Niger et du Mali, qui avait fait un mort. Un ressortissant roumain travaillant pour la mine de Tambao a quant à lui été enlevé en mai dans le Nord.
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