Construire des infrastructures socio-économiques avec zéro dommage sur l'environnement immédiat est une "exigence" de la Banque mondiale (BM) qui a été rappelée cette semaine à Katiola (422 km au Nord d'Abidjan) par l'un des experts de cette institution financière internationale.
L'expert en infrastructures des transports de la Banque mondiale pour le Projet d'appui au secteur agricole (PSAC), Cheikh Wade, s'exprimait en marge d'une mission d'évaluation qu'il a effectuée de lundi à mardi sur les chantiers de réhabilitation des pistes rurales de la filière anacarde dans le Centre-Nord ivoirien.
"Le volet environnemental est très important parce que ça prend en compte la durabilité" d'un projet, s'est exprimé M. Wade, ajoutant qu' "on ne peut pas construire et détruire tout ce qui appartient à la nature".
C'est pourquoi a-t-il fait observer, "nous avons depuis les études (du projet de réhabilitation des pistes rurales) pris en compte cet aspect". Il a ensuite souligné qu'un plan de gestion environnementale et sociale (PGES) avait été élaboré durant les études et qu'il faudra maintenant le mettre en œuvre au moment des travaux. "Nous avons rappelé aux entreprises la nécessité, l'obligation de se conformer" à cette exigence dans la mise en œuvre des PGES, a-t-il conclu.
Le respect de la nature (forêt classées ou sacrées, cours d'eau...etc), l'atténuation de la poussière soulevée par les machines lors des travaux, l'existence des panneaux de signalisation sur les chantiers, la mise en œuvre de séances de sensibilisation sur le VIH/SIDA sont entre autres quelques recommandations consignées dans ce plan de gestion environnemental et social.
CK/ls/APA
L'expert en infrastructures des transports de la Banque mondiale pour le Projet d'appui au secteur agricole (PSAC), Cheikh Wade, s'exprimait en marge d'une mission d'évaluation qu'il a effectuée de lundi à mardi sur les chantiers de réhabilitation des pistes rurales de la filière anacarde dans le Centre-Nord ivoirien.
"Le volet environnemental est très important parce que ça prend en compte la durabilité" d'un projet, s'est exprimé M. Wade, ajoutant qu' "on ne peut pas construire et détruire tout ce qui appartient à la nature".
C'est pourquoi a-t-il fait observer, "nous avons depuis les études (du projet de réhabilitation des pistes rurales) pris en compte cet aspect". Il a ensuite souligné qu'un plan de gestion environnementale et sociale (PGES) avait été élaboré durant les études et qu'il faudra maintenant le mettre en œuvre au moment des travaux. "Nous avons rappelé aux entreprises la nécessité, l'obligation de se conformer" à cette exigence dans la mise en œuvre des PGES, a-t-il conclu.
Le respect de la nature (forêt classées ou sacrées, cours d'eau...etc), l'atténuation de la poussière soulevée par les machines lors des travaux, l'existence des panneaux de signalisation sur les chantiers, la mise en œuvre de séances de sensibilisation sur le VIH/SIDA sont entre autres quelques recommandations consignées dans ce plan de gestion environnemental et social.
CK/ls/APA