La Côte d’Ivoire a évacué vendredi soir 44 de ses ressortissants bloqués en Libye après des tentatives de traversées de la Méditerranée pour gagner l’Europe, a constaté l’AFP.
Cette opération a été pilotée par le ministre ivoirien de l’Intégration africaine et des Ivoiriens de l’extérieur, Ally Coulibaly qui était du voyage.
Etablies en Libye, ces personnes dont deux femmes et trois enfants ont quitté Tripoli jeudi pour la Tunisie voisine d’où par un vol spécial affrété par le gouvernement ivoirien, elles sont rentrées à la "maison".
"Le président ivoirien (Alassane Ouattara) a pris cette décision parce qu’il a toujours été choqué par les images de milliers de jeunes migrants dont beaucoup d’Africains, morts dans la Méditerranée", a souligné M. Coulibaly à la presse.
De son côté, Ali Diarrassouba, le porte-parole des "évacués" a "remercié le président Ouattara" de leur "avoir sauvé la vie et sorti de l’enfer libyen".
Face à la crise migratoire, les dirigeants africains doivent agir pour
maintenir leur jeunesse sur leur sol, mais l’Europe doit davantage les aider, avait estimé en août dernier M. Ouattara dans un entretien avec la chaîne TV5Monde.
"Il faut régler le problème à la racine: nous, les responsables africains, nous devons prendre les mesures nécessaires par rapport à notre jeunesse", avait-il déclaré fin août en marge du New York Forum Africa (NYFA) à Libreville au Gabon.
Depuis la fin de la révolte qui a renversé en 2011 le régime de Mouammar
Kadhafi, la Libye est morcelée et sous la coupe de milices rivales formées
surtout d’anciens rebelles.
Les combats entre milices rivales, qui ont fait des milliers de morts, et l’insécurité engendrée ont eu aussi pour conséquence de pousser de plus en plus d’immigrés, souvent présents depuis des années, à tenter la traversée de la Méditerranée vers l’Europe.
Les passeurs, qui s’enrichissent grâce au chaos libyen, ont été dénoncés à la suite d’une série de naufrages en Méditerranée, dans lesquels plusieurs milliers de personnes ont péri en avril.
ck/we
Cette opération a été pilotée par le ministre ivoirien de l’Intégration africaine et des Ivoiriens de l’extérieur, Ally Coulibaly qui était du voyage.
Etablies en Libye, ces personnes dont deux femmes et trois enfants ont quitté Tripoli jeudi pour la Tunisie voisine d’où par un vol spécial affrété par le gouvernement ivoirien, elles sont rentrées à la "maison".
"Le président ivoirien (Alassane Ouattara) a pris cette décision parce qu’il a toujours été choqué par les images de milliers de jeunes migrants dont beaucoup d’Africains, morts dans la Méditerranée", a souligné M. Coulibaly à la presse.
De son côté, Ali Diarrassouba, le porte-parole des "évacués" a "remercié le président Ouattara" de leur "avoir sauvé la vie et sorti de l’enfer libyen".
Face à la crise migratoire, les dirigeants africains doivent agir pour
maintenir leur jeunesse sur leur sol, mais l’Europe doit davantage les aider, avait estimé en août dernier M. Ouattara dans un entretien avec la chaîne TV5Monde.
"Il faut régler le problème à la racine: nous, les responsables africains, nous devons prendre les mesures nécessaires par rapport à notre jeunesse", avait-il déclaré fin août en marge du New York Forum Africa (NYFA) à Libreville au Gabon.
Depuis la fin de la révolte qui a renversé en 2011 le régime de Mouammar
Kadhafi, la Libye est morcelée et sous la coupe de milices rivales formées
surtout d’anciens rebelles.
Les combats entre milices rivales, qui ont fait des milliers de morts, et l’insécurité engendrée ont eu aussi pour conséquence de pousser de plus en plus d’immigrés, souvent présents depuis des années, à tenter la traversée de la Méditerranée vers l’Europe.
Les passeurs, qui s’enrichissent grâce au chaos libyen, ont été dénoncés à la suite d’une série de naufrages en Méditerranée, dans lesquels plusieurs milliers de personnes ont péri en avril.
ck/we