La série d’interventions chirurgicales se poursuit pour la comédienne Ayamé. Kadjo Manou Lynda, son nom l’état civil, est victime d’une rechute, 9 ans après l’intervention chirurgicale qu’elle a subi en 2006, suite à une crise d’appendice mal traitée. Une intervention qui, à l’époque, a failli lui coûter la vie. Nous avons échangé avec elle au téléphone.
Objet d’une véritable ‘’boucherie’’ à Abidjan, de la part du Dr Tiacoh George Michel, cette situation avait, à l’époque, provoqué une levée de boucliers dans l’opinion. Car, la comédienne s’était vu perforer plusieurs organes durant l’intervention. D’ailleurs, près d’une dizaine d’années après, celle qui campait le rôle de la petite sœur de Marie-Louise dans la série télévisée ‘’Ma famille’’ de Akissi Delta n’a pu, jusque-là, recouvrer la plénitude de sa forme l’éloignant ainsi des planches. En France depuis quelques années, Ayamé récent toujours les séquelles de cet aspect tragique de sa vie. Et ce, malgré tous les soins administrés dans les hôpitaux parisiens. Internée à nouveau dans une clinique française depuis quelques jours, l’Ivoirienne qui ne sait plus à quel saint se vouer se retrouve dans une situation délicate : « Je n’ai plus de moyens, pas de revenus. Je suis livrée à moi-même», nous a-t-elle confié. Face à cette équation, le médecin traitant attend, selon la malade, toujours les moyens pour sauver sa patiente en lui posant une plaque dans le ventre. A en croire la comédienne, cette technique médicale devrait lui permettre, non seulement d’avoir une alimentation normale et régulière mais surtout, cela favoriserait une évacuation plus fluide. «Dès que je mange, j’ai aussitôt le ventre ballonné et je suis étouffée », dit-elle. Aussi, a-t-elle également besoin de subir des retouches corporelles, après la ‘’boucherie’’ dont elle a été l’objet ici à Abidjan. En attendant, l’actrice de ‘’Ma Famille’’ souffre terriblement, parce qu’il lui est pratiquement impossible de faire face à tous ses frais. Malgré l’aide médicale dont elle a bénéficié mais qui ne couvre hélas pas tous les besoins. Le soutien du Mouvement des artistes ivoiriens de la diaspora lui a également été bénéfique, selon elle, même si elle avoue qu’il lui est difficile de joindre les deux bouts. Pis, sa carte vitale 100/100 lui a été retirée du fait de sa situation en France. Déboussolée, Ayamé souhaiterait avoir une prise en charge présidentielle de la Côte d’Ivoire, et le soutien des personnes de bonnes volontés pour retrouver le sourire et le cinéma. D’où son cri de cœur à l’endroit «du Président de la République, Alassane Ouattara, du président de l’Assemblée nationale Guillaume Soro, du ministre d’Etat, ministre de la Sécurité Hamed Bakayoko, du ministre de la Culture et de la Francophonie Maurice Bandaman. Sans oublier la première Dame Mme Dominique Ouattara ». Car, nous dit-elle, «mes jours sont comptés ».
Claude DASSE
Objet d’une véritable ‘’boucherie’’ à Abidjan, de la part du Dr Tiacoh George Michel, cette situation avait, à l’époque, provoqué une levée de boucliers dans l’opinion. Car, la comédienne s’était vu perforer plusieurs organes durant l’intervention. D’ailleurs, près d’une dizaine d’années après, celle qui campait le rôle de la petite sœur de Marie-Louise dans la série télévisée ‘’Ma famille’’ de Akissi Delta n’a pu, jusque-là, recouvrer la plénitude de sa forme l’éloignant ainsi des planches. En France depuis quelques années, Ayamé récent toujours les séquelles de cet aspect tragique de sa vie. Et ce, malgré tous les soins administrés dans les hôpitaux parisiens. Internée à nouveau dans une clinique française depuis quelques jours, l’Ivoirienne qui ne sait plus à quel saint se vouer se retrouve dans une situation délicate : « Je n’ai plus de moyens, pas de revenus. Je suis livrée à moi-même», nous a-t-elle confié. Face à cette équation, le médecin traitant attend, selon la malade, toujours les moyens pour sauver sa patiente en lui posant une plaque dans le ventre. A en croire la comédienne, cette technique médicale devrait lui permettre, non seulement d’avoir une alimentation normale et régulière mais surtout, cela favoriserait une évacuation plus fluide. «Dès que je mange, j’ai aussitôt le ventre ballonné et je suis étouffée », dit-elle. Aussi, a-t-elle également besoin de subir des retouches corporelles, après la ‘’boucherie’’ dont elle a été l’objet ici à Abidjan. En attendant, l’actrice de ‘’Ma Famille’’ souffre terriblement, parce qu’il lui est pratiquement impossible de faire face à tous ses frais. Malgré l’aide médicale dont elle a bénéficié mais qui ne couvre hélas pas tous les besoins. Le soutien du Mouvement des artistes ivoiriens de la diaspora lui a également été bénéfique, selon elle, même si elle avoue qu’il lui est difficile de joindre les deux bouts. Pis, sa carte vitale 100/100 lui a été retirée du fait de sa situation en France. Déboussolée, Ayamé souhaiterait avoir une prise en charge présidentielle de la Côte d’Ivoire, et le soutien des personnes de bonnes volontés pour retrouver le sourire et le cinéma. D’où son cri de cœur à l’endroit «du Président de la République, Alassane Ouattara, du président de l’Assemblée nationale Guillaume Soro, du ministre d’Etat, ministre de la Sécurité Hamed Bakayoko, du ministre de la Culture et de la Francophonie Maurice Bandaman. Sans oublier la première Dame Mme Dominique Ouattara ». Car, nous dit-elle, «mes jours sont comptés ».
Claude DASSE