La Côte d’Ivoire a organisé, en marge de la CoP21 à Paris, un panel de haut niveau.
Les changements climatiques constituent une menace pour l’ensemble de l’humanité et risquent de compromettre tous les efforts de développement des pays africains, en particulier.
Après avoir expliqué que l’Afrique est le continent le plus exposé aux effets néfastes des changements climatiques, du fait de sa vulnérabilité élevée, de sa faible capacité d’adaptation et du manque de financement adéquat pour relever les défis climatiques majeurs auxquels elle est confrontée, le Ministre Allah-Kouadio, qui présidait cette manifestation, a exposé la stratégie bas carbone de la Côte d’Ivoire et invité les grands pays émetteurs de GES à financer le Fonds vert pour le climat.
Après avoir fait le constat que les rendements agricoles sont bas, que la menace de l’érosion côtière est grandissante, la récurrence des catastrophes naturelles, les flux migratoires qui s’accentuent et la pauvreté rampante qui gagne chaque jour plus de terrain, le Ministre de l’Environnement, de la Salubrité Urbaine et du Développement Durable a relevé la nécessité de trouver des solutions durables, pour favoriser la création de conditions d’un développement plus durable. Aussi fera-t-il comprendre que la lutte contre les changements climatiques est intimement liée à l’ambition de la Côte d’Ivoire d’être un pays émergent à l’horizon 2020. A cet effet, il a relevé la création en 2012, du programme national de lutte contre les changements climatiques en vue de promouvoir les mesures et stratégies nécessaires et intégrer l’ensemble des actions pour la construction de la résilience climatique du pays. Dans ce sens, il dira que la Côte d’Ivoire s’est fixé pour objectif à partir de 2017, de stabiliser et d’inverser la disparition de la forêt et de la biodiversité, en reconstituant progressivement le couvert forestier de 20%.
Pour y arriver, le Ministre Rémi Allah-Kouadio a annoncé que « la Côte d’Ivoire a besoin de l’appui des partenaires techniques et financiers pour l’opérationnalisation des INDC ». Ainsi, il dira que l’accompagnement des partenaires « se traduira en termes de mobilisation des financements, de renforcement des capacités et de transfert et développement des technologies ».
Aussi a-t-il lancé un appel à l’endroit des principaux pays émetteurs des gaz à effet de serre : « l’Afrique attend des principaux pays émetteurs de GES, une contribution forte au financement d’un plan vert mondial, soutenant les efforts des pays les plus vulnérables aux changements climatiques et les moins émetteurs de GES, à devenir résilients et capables d’assurer leur croissance économique dans l’optique de l’atteinte des Objectifs du Développement Durable ».
Le chef de la délégation ivoirienne à la CoP21 a conclu son propos en ces termes : « la Côte d’Ivoire, a bien voulu, porter la voix de l’Afrique pour exprimer toute sa détermination à œuvrer pour l’avènement d’un monde nouveau, avec une faible empreinte de carbone, nécessaire à la survie de l’humanité. L’ambition de la Côte d’Ivoire est d’être l’exemple d’un développement durable qui allie la vision d’émergence économique avec la mise en œuvre de sa stratégie « bas carbone ».
« Le pays a donc besoin de l’implication de toutes les parties prenantes nationales, mais aussi de l’appui et de l’accompagnement de la communauté internationale, en particulier les partenaires au développement », a conclu le Ministre Allah-Kouadio.
Les changements climatiques constituent une menace pour l’ensemble de l’humanité et risquent de compromettre tous les efforts de développement des pays africains, en particulier.
Après avoir expliqué que l’Afrique est le continent le plus exposé aux effets néfastes des changements climatiques, du fait de sa vulnérabilité élevée, de sa faible capacité d’adaptation et du manque de financement adéquat pour relever les défis climatiques majeurs auxquels elle est confrontée, le Ministre Allah-Kouadio, qui présidait cette manifestation, a exposé la stratégie bas carbone de la Côte d’Ivoire et invité les grands pays émetteurs de GES à financer le Fonds vert pour le climat.
Après avoir fait le constat que les rendements agricoles sont bas, que la menace de l’érosion côtière est grandissante, la récurrence des catastrophes naturelles, les flux migratoires qui s’accentuent et la pauvreté rampante qui gagne chaque jour plus de terrain, le Ministre de l’Environnement, de la Salubrité Urbaine et du Développement Durable a relevé la nécessité de trouver des solutions durables, pour favoriser la création de conditions d’un développement plus durable. Aussi fera-t-il comprendre que la lutte contre les changements climatiques est intimement liée à l’ambition de la Côte d’Ivoire d’être un pays émergent à l’horizon 2020. A cet effet, il a relevé la création en 2012, du programme national de lutte contre les changements climatiques en vue de promouvoir les mesures et stratégies nécessaires et intégrer l’ensemble des actions pour la construction de la résilience climatique du pays. Dans ce sens, il dira que la Côte d’Ivoire s’est fixé pour objectif à partir de 2017, de stabiliser et d’inverser la disparition de la forêt et de la biodiversité, en reconstituant progressivement le couvert forestier de 20%.
Pour y arriver, le Ministre Rémi Allah-Kouadio a annoncé que « la Côte d’Ivoire a besoin de l’appui des partenaires techniques et financiers pour l’opérationnalisation des INDC ». Ainsi, il dira que l’accompagnement des partenaires « se traduira en termes de mobilisation des financements, de renforcement des capacités et de transfert et développement des technologies ».
Aussi a-t-il lancé un appel à l’endroit des principaux pays émetteurs des gaz à effet de serre : « l’Afrique attend des principaux pays émetteurs de GES, une contribution forte au financement d’un plan vert mondial, soutenant les efforts des pays les plus vulnérables aux changements climatiques et les moins émetteurs de GES, à devenir résilients et capables d’assurer leur croissance économique dans l’optique de l’atteinte des Objectifs du Développement Durable ».
Le chef de la délégation ivoirienne à la CoP21 a conclu son propos en ces termes : « la Côte d’Ivoire, a bien voulu, porter la voix de l’Afrique pour exprimer toute sa détermination à œuvrer pour l’avènement d’un monde nouveau, avec une faible empreinte de carbone, nécessaire à la survie de l’humanité. L’ambition de la Côte d’Ivoire est d’être l’exemple d’un développement durable qui allie la vision d’émergence économique avec la mise en œuvre de sa stratégie « bas carbone ».
« Le pays a donc besoin de l’implication de toutes les parties prenantes nationales, mais aussi de l’appui et de l’accompagnement de la communauté internationale, en particulier les partenaires au développement », a conclu le Ministre Allah-Kouadio.
