Ils ont entre 14 et 26 ans, viennent de 11 pays de tous les continents, vivent des réalités diverses, parlent des langues différentes mais ils ont tous le même objectif : participer à la lutte contre le changement climatique.
Réunis par l’UNICEF dans le projet « Act now for tomorrow », (Agir maintenant pour l’avenir), ils sont les témoins de l’impact des dérèglements climatiques dans leur pays et ils rapportent ce qu’ils voient sur une carte interactive. Un « mapping » mondial de ce que subissent les peuples et la planète. En photo, en vidéo, avec des témoignages, ils racontent les sécheresses, les inondations, les eaux polluées, la déforestation et l’impact sur les communautés.
En tout, ils sont 150 à participer à ce projet et une dizaine d’entre eux a eu l’opportunité de se rencontrer, de parler de leurs expériences respectives et de leur projet commun pendant la conférence des jeunes, la COY11, qui s’est tenue à Paris du 26 au 28 novembre et depuis lundi à la COP21, au Bourget.
Parmi eux, Islamane Abdou du Niger. En master II de communication, il documente depuis plusieurs mois la dégradation de l’environnement dans le Sahel, les eaux polluées du fleuve Niger mais aussi les conséquences dramatiques de la sécheresse sur son pays.
« Il y a de moins en moins de terres cultivables et la pression démographique est très forte. Les populations qui vivent essentiellement de l’agriculture ont de plus en plus de mal à se nourrir », explique-t-il. « Beaucoup de jeunes, faute de pouvoir trouver du travail se déplacent, ils partent vers les pays voisins ou plus loin, vers l’Europe. Certains sont attirés par les groupes armés », ajoute-t-il.
Zandy, 19 ans, Guatémaltèque, étudie la nutrition. Elle est très inquiète de l’impact des changements climatiques sur la santé et notamment sur la malnutrition des enfants, à cause notamment des sécheresses et de l’accès difficile à une nourriture saine, variée et en quantité suffisante. Elle a été aussi très choquée de voir l’impact sur les populations, la faune et la flore de la pollution des rivières par des industries locales.
« Il est très important que les gouvernements considèrent la jeunesse comme partie prenante, acteur du changement. Nous sommes ici à la COP21 parce que nous voulons que nos voix soient entendues, que l’on en tienne compte dans l’élaboration des politiques publique. »
Venue de l’île de Bornéo, en Malaisie, Bellinda, 22 ans, partage le même engagement et enthousiame à partager son expérience sur une plateforme digitale mondiale.
« Le problème principal chez nous est la déforestation massive, qui affecte les populations et la biodiversité ». « En tant que peuple indigène nous voulons faire valoir nos droits et faire comprendre que nous faisons partie de la solution pour atténuer l’impact des changements climatiques », ajoute cette jeune ingénieure en conservation de la nature.
Ces jeunes ne contribuent pas seulement à cartographier les dégats. Sur leur plateforme ils partagent aussi des solutions. Ils sont positifs et motivés et s’enrichissent mutuellement de leurs expériences.
Réunis par l’UNICEF dans le projet « Act now for tomorrow », (Agir maintenant pour l’avenir), ils sont les témoins de l’impact des dérèglements climatiques dans leur pays et ils rapportent ce qu’ils voient sur une carte interactive. Un « mapping » mondial de ce que subissent les peuples et la planète. En photo, en vidéo, avec des témoignages, ils racontent les sécheresses, les inondations, les eaux polluées, la déforestation et l’impact sur les communautés.
En tout, ils sont 150 à participer à ce projet et une dizaine d’entre eux a eu l’opportunité de se rencontrer, de parler de leurs expériences respectives et de leur projet commun pendant la conférence des jeunes, la COY11, qui s’est tenue à Paris du 26 au 28 novembre et depuis lundi à la COP21, au Bourget.
Parmi eux, Islamane Abdou du Niger. En master II de communication, il documente depuis plusieurs mois la dégradation de l’environnement dans le Sahel, les eaux polluées du fleuve Niger mais aussi les conséquences dramatiques de la sécheresse sur son pays.
« Il y a de moins en moins de terres cultivables et la pression démographique est très forte. Les populations qui vivent essentiellement de l’agriculture ont de plus en plus de mal à se nourrir », explique-t-il. « Beaucoup de jeunes, faute de pouvoir trouver du travail se déplacent, ils partent vers les pays voisins ou plus loin, vers l’Europe. Certains sont attirés par les groupes armés », ajoute-t-il.
Zandy, 19 ans, Guatémaltèque, étudie la nutrition. Elle est très inquiète de l’impact des changements climatiques sur la santé et notamment sur la malnutrition des enfants, à cause notamment des sécheresses et de l’accès difficile à une nourriture saine, variée et en quantité suffisante. Elle a été aussi très choquée de voir l’impact sur les populations, la faune et la flore de la pollution des rivières par des industries locales.
« Il est très important que les gouvernements considèrent la jeunesse comme partie prenante, acteur du changement. Nous sommes ici à la COP21 parce que nous voulons que nos voix soient entendues, que l’on en tienne compte dans l’élaboration des politiques publique. »
Venue de l’île de Bornéo, en Malaisie, Bellinda, 22 ans, partage le même engagement et enthousiame à partager son expérience sur une plateforme digitale mondiale.
« Le problème principal chez nous est la déforestation massive, qui affecte les populations et la biodiversité ». « En tant que peuple indigène nous voulons faire valoir nos droits et faire comprendre que nous faisons partie de la solution pour atténuer l’impact des changements climatiques », ajoute cette jeune ingénieure en conservation de la nature.
Ces jeunes ne contribuent pas seulement à cartographier les dégats. Sur leur plateforme ils partagent aussi des solutions. Ils sont positifs et motivés et s’enrichissent mutuellement de leurs expériences.