En attendant la prochaine conférence internationale sur le climat (Cop 22) dont le pays hôte est le Maroc, retour sur les retombées de la Cop 21 pour les Etats africains, tenue à Paris (France), cette semaine.
La moisson de la conférence internationale sur le climat (Cop 21) parait pour l’instant, maigre pour l’Afrique. Par rapport au désastre écologique qui pointe à l’horizon pour de nombreux africains. Seule la France de François Hollande a annoncé une intention de financement pour 2 milliards d’euros (soit 1.310 milliards de Fcfa), représentant une partie de «la dette écologique» des pays riches envers le continent africain, contre une promesse de 100 milliards de dollars (62300 milliards de F) par an, attendus des pays développés d’ici à 2020. «L’Afrique recevra ainsi une part très substantielle de l’effort financier global consenti par la France pour lutter contre le réchauffement climatique, qui doit être lui-même porté de 3 à 5 milliards d’euros (entre 1965 milliards et 3275 milliards de Fcfa) par an d’ici à 2020», a souligné François Hollande qui qui reconnaît que «l’Afrique subit de plein fouet les conséquences du réchauffement climatique, alors qu’elle n’est à l’origine que de 4 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre, dont les pays riches sont historiquement responsables». Mais combien seront les pays pollueurs à s’acquitter de cette dette qui ne représente, en réalité, rien. Rien du tout par rapport à la menace écologique dont les conséquences se font sentir, à travers l’asséchement des cours d’eau, la réduction de la pluviométrie occasionnant parfois l’insécurité alimentaire, la disparition de la faune… La menace planétaire est si importante que des écologistes africains ne se privent pas de tirer la sonnette d’alerte, en évoquant la thèse de réfugiés écologiques africains. A l’origine de ces tensions écologiques, la question des émissions mondiales de gaz à effet de serre. En réduire les effets était le vrai défi à relever au cours du sommet de la Cop 21 dont les grands bénéficiaires seraient les pays d’Afrique. Car, c’est bien eux qui paient le lourd tribut à ce désastre d’origine humaine. Malheureusement, encore, les enjeux économiques, expansionnistes et idéologiques ont pesé sur les assises de Paris. A telle enseigne que les vrais débats susceptibles d’être débattus ont été bottés en touche. En effet, outre les promesses de financement de l’énergie renouvelable, le vrai débat, à mon sens, aurait été que soit débattue la problématique de la démocratie et de la gouvernance écologique.
Démocratie et gouvernance écologique
Le pillage et l’exploitation abusive des ressources naturelles constitue, à n’en point douter, une des causes du changement climatique en Afrique. Même s’il en existe d’autres facteurs. Etant donné que chaque régime qui arrive au pouvoir se donne comme premier souci, de renflouer ses poches, au détriment du peuple. Cette forme d’enrichissement rapide conduit, inéluctablement à l’exploitation abusive des ressources naturelles (mines, bois), la pollution de l’eau (façades maritimes) à travers les champs pétroliers (off shores). Sans oublier que les essences censées protéger l’environnement des vents sont abattues. Ainsi va l’Afrique. Cette pratique est même encouragée par certains décideurs du monde, parce qu’ils en ont besoin pour leur propre cause. Et ne tardent parfois pas à encourager des putschs quand ils sentent leurs intérêts menacés. Pour l’intérêt de l’humanité, pour nous, le sommet de Paris servirait de prétexte pour contraindre les gouvernants africains à mettre en place des institutions fortes, de sorte que la fin d’un mandat ne constitue le début d’un éternel recommencement. Toute chose qui conduit souvent à des dérives où des individus armés se permettent de transformer des forêts en des espaces désertiques. La démocratie et la gouvernance économique veulent que chaque citoyen soit responsable de ses actes. Et pourquoi ne pas encourager chaque individu à planter au moins trois arbres par an. Ce qui pourrait évidemment contribuer, dans les 10 à 20 ans à avenir, à répondre au besoin de la sauvegarde de l’environnement. Que la prochaine Cop 21 en fasse une des priorités dans les débats, pour la cause de l’humanité.
La Côte d’Ivoire et les mesures non appliquées
La problématique de la lutte contre les mauvaises pratiques qui menacent notre environnement ne doit être une affaire d’autrui. C’est d’abord, nous-mêmes. Cela nous impose le respect de notre environnement. Ce qui suppose que nous devons être capables d’appliquer les lois que nous prenons. Ce n’est pas une affaire d’état d’âme. Les questions environnementales vont aujourd’hui au-delà des frontières ivoiriennes. Raison pour laquelle, nos gouvernants doivent être beaucoup regardants sur le secteur industriel, s’assurer de leur impact sur l’environnement. Nous avons tous intérêt à sauver tout ce qui nous reste comme forêt. La menace est réelle…Il faut qu’on arrive un jour, à interdire tous les engins pollueurs. De même que la mesure de l’interdiction de la sacherie est restée dans les tiroirs.
HK
La moisson de la conférence internationale sur le climat (Cop 21) parait pour l’instant, maigre pour l’Afrique. Par rapport au désastre écologique qui pointe à l’horizon pour de nombreux africains. Seule la France de François Hollande a annoncé une intention de financement pour 2 milliards d’euros (soit 1.310 milliards de Fcfa), représentant une partie de «la dette écologique» des pays riches envers le continent africain, contre une promesse de 100 milliards de dollars (62300 milliards de F) par an, attendus des pays développés d’ici à 2020. «L’Afrique recevra ainsi une part très substantielle de l’effort financier global consenti par la France pour lutter contre le réchauffement climatique, qui doit être lui-même porté de 3 à 5 milliards d’euros (entre 1965 milliards et 3275 milliards de Fcfa) par an d’ici à 2020», a souligné François Hollande qui qui reconnaît que «l’Afrique subit de plein fouet les conséquences du réchauffement climatique, alors qu’elle n’est à l’origine que de 4 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre, dont les pays riches sont historiquement responsables». Mais combien seront les pays pollueurs à s’acquitter de cette dette qui ne représente, en réalité, rien. Rien du tout par rapport à la menace écologique dont les conséquences se font sentir, à travers l’asséchement des cours d’eau, la réduction de la pluviométrie occasionnant parfois l’insécurité alimentaire, la disparition de la faune… La menace planétaire est si importante que des écologistes africains ne se privent pas de tirer la sonnette d’alerte, en évoquant la thèse de réfugiés écologiques africains. A l’origine de ces tensions écologiques, la question des émissions mondiales de gaz à effet de serre. En réduire les effets était le vrai défi à relever au cours du sommet de la Cop 21 dont les grands bénéficiaires seraient les pays d’Afrique. Car, c’est bien eux qui paient le lourd tribut à ce désastre d’origine humaine. Malheureusement, encore, les enjeux économiques, expansionnistes et idéologiques ont pesé sur les assises de Paris. A telle enseigne que les vrais débats susceptibles d’être débattus ont été bottés en touche. En effet, outre les promesses de financement de l’énergie renouvelable, le vrai débat, à mon sens, aurait été que soit débattue la problématique de la démocratie et de la gouvernance écologique.
Démocratie et gouvernance écologique
Le pillage et l’exploitation abusive des ressources naturelles constitue, à n’en point douter, une des causes du changement climatique en Afrique. Même s’il en existe d’autres facteurs. Etant donné que chaque régime qui arrive au pouvoir se donne comme premier souci, de renflouer ses poches, au détriment du peuple. Cette forme d’enrichissement rapide conduit, inéluctablement à l’exploitation abusive des ressources naturelles (mines, bois), la pollution de l’eau (façades maritimes) à travers les champs pétroliers (off shores). Sans oublier que les essences censées protéger l’environnement des vents sont abattues. Ainsi va l’Afrique. Cette pratique est même encouragée par certains décideurs du monde, parce qu’ils en ont besoin pour leur propre cause. Et ne tardent parfois pas à encourager des putschs quand ils sentent leurs intérêts menacés. Pour l’intérêt de l’humanité, pour nous, le sommet de Paris servirait de prétexte pour contraindre les gouvernants africains à mettre en place des institutions fortes, de sorte que la fin d’un mandat ne constitue le début d’un éternel recommencement. Toute chose qui conduit souvent à des dérives où des individus armés se permettent de transformer des forêts en des espaces désertiques. La démocratie et la gouvernance économique veulent que chaque citoyen soit responsable de ses actes. Et pourquoi ne pas encourager chaque individu à planter au moins trois arbres par an. Ce qui pourrait évidemment contribuer, dans les 10 à 20 ans à avenir, à répondre au besoin de la sauvegarde de l’environnement. Que la prochaine Cop 21 en fasse une des priorités dans les débats, pour la cause de l’humanité.
La Côte d’Ivoire et les mesures non appliquées
La problématique de la lutte contre les mauvaises pratiques qui menacent notre environnement ne doit être une affaire d’autrui. C’est d’abord, nous-mêmes. Cela nous impose le respect de notre environnement. Ce qui suppose que nous devons être capables d’appliquer les lois que nous prenons. Ce n’est pas une affaire d’état d’âme. Les questions environnementales vont aujourd’hui au-delà des frontières ivoiriennes. Raison pour laquelle, nos gouvernants doivent être beaucoup regardants sur le secteur industriel, s’assurer de leur impact sur l’environnement. Nous avons tous intérêt à sauver tout ce qui nous reste comme forêt. La menace est réelle…Il faut qu’on arrive un jour, à interdire tous les engins pollueurs. De même que la mesure de l’interdiction de la sacherie est restée dans les tiroirs.
HK