Nous vous proposons l’intégralité de l’intervention du Gouverneur Robert Beugré Mambé, lors d’un panel organisé à la faveur de la Cop21, qui a lieu au Bourget, en France. Il était invité à présenter les transports urbains dans le contexte du changement climatique en Côte d’Ivoire.
"S’agissant d’Abidjan, il faut noter que nous avons des statistiques sur la ville sur lesquelles nous nous appuyons. C’est une ville de 5 millions d’habitants et plus avec 4 millions de déplacement par jour. 12% du transport sont assurés par les moyens collectifs et le reste par des véhicules particuliers (motos, taxis, etc.) Malheureusement, 60% des accidents de la voie publique dans le pays ont lieu dans le District Autonome d’Abidjan parce qu’il ya beaucoup de véhicules. Et 60% de la pollution de l’air proviennent essentiellement des transports urbains à Abidjan. Le transport coûte assez cher à Abidjan, il représente 25% des dépenses mensuelles des ménages.
C’est sur la base de ces statistiques, en collaboration avec la CODATU (panel de grandes villes en développement) dont Abidjan est déjà membre, que nous avons établi un programme de travail soutenu par le gouvernement qui consiste à :
1. Réduire les temps de transport ;
2. Conférer aux populations des transports de grandes capacités sûres, fiables et non polluantes (capter 50%) ;
3. Réduire les coûts de transport (descendre en dessous de 10% les dépenses des ménages) ;
4. Développer de grandes infrastructures routières, notamment en mettant en place une grande route qui coupe Abidjan de plus 80 km (2 fois 5 Voies) que nous appelons la Y4 ;
5. Assurer une conception Intelligente de l’aménagement urbain en intégrant le social, c’est-à-dire la gestion numérique de la ville ;
6. Marier les contraintes et les enjeux (Metro /Tramway /Transport lagunaire /Cohérence institutionnelle / vision globale).
C’est pourquoi je voudrais lancer un appel :
1. D’abord au bureau d’études qui pourrait être intéressé par une étude pointue de la ville d’Abidjan, s’agissant du développement des transports collectifs ;
2. Privilégier les énergies renouvelables dans les moyens de transport, notamment les énergies solaires, les énergies éoliennes et les énergies vertes ;
3. Réduire les temps de transport au sein de cette cité ;
4. Offrir des coûts de transports réduits aux populations ;
5. Améliorer la vie de façon à réduire les temps de transport.
Cela dit, c’est un champ d’actions pour les innovations et nous attendons les bureaux d’études, les entreprises de transport, les financiers, les innovateurs en écologie du transport et les aménagements de génie. Nous attendons donc les bureaux d’études, les entreprises et les innovateurs en matière d’écologie de transport parce que nous estimons que c’est une grande opportunité pour nous tous de marier les transports urbains, l’aménagement urbain et la qualité de vie.
Abidjan est un champ qui évoque tout cela pour tous ceux qui ont envie d’innover en matière de transport intelligent.
Je vous remercie"
"S’agissant d’Abidjan, il faut noter que nous avons des statistiques sur la ville sur lesquelles nous nous appuyons. C’est une ville de 5 millions d’habitants et plus avec 4 millions de déplacement par jour. 12% du transport sont assurés par les moyens collectifs et le reste par des véhicules particuliers (motos, taxis, etc.) Malheureusement, 60% des accidents de la voie publique dans le pays ont lieu dans le District Autonome d’Abidjan parce qu’il ya beaucoup de véhicules. Et 60% de la pollution de l’air proviennent essentiellement des transports urbains à Abidjan. Le transport coûte assez cher à Abidjan, il représente 25% des dépenses mensuelles des ménages.
C’est sur la base de ces statistiques, en collaboration avec la CODATU (panel de grandes villes en développement) dont Abidjan est déjà membre, que nous avons établi un programme de travail soutenu par le gouvernement qui consiste à :
1. Réduire les temps de transport ;
2. Conférer aux populations des transports de grandes capacités sûres, fiables et non polluantes (capter 50%) ;
3. Réduire les coûts de transport (descendre en dessous de 10% les dépenses des ménages) ;
4. Développer de grandes infrastructures routières, notamment en mettant en place une grande route qui coupe Abidjan de plus 80 km (2 fois 5 Voies) que nous appelons la Y4 ;
5. Assurer une conception Intelligente de l’aménagement urbain en intégrant le social, c’est-à-dire la gestion numérique de la ville ;
6. Marier les contraintes et les enjeux (Metro /Tramway /Transport lagunaire /Cohérence institutionnelle / vision globale).
C’est pourquoi je voudrais lancer un appel :
1. D’abord au bureau d’études qui pourrait être intéressé par une étude pointue de la ville d’Abidjan, s’agissant du développement des transports collectifs ;
2. Privilégier les énergies renouvelables dans les moyens de transport, notamment les énergies solaires, les énergies éoliennes et les énergies vertes ;
3. Réduire les temps de transport au sein de cette cité ;
4. Offrir des coûts de transports réduits aux populations ;
5. Améliorer la vie de façon à réduire les temps de transport.
Cela dit, c’est un champ d’actions pour les innovations et nous attendons les bureaux d’études, les entreprises de transport, les financiers, les innovateurs en écologie du transport et les aménagements de génie. Nous attendons donc les bureaux d’études, les entreprises et les innovateurs en matière d’écologie de transport parce que nous estimons que c’est une grande opportunité pour nous tous de marier les transports urbains, l’aménagement urbain et la qualité de vie.
Abidjan est un champ qui évoque tout cela pour tous ceux qui ont envie d’innover en matière de transport intelligent.
Je vous remercie"