Face aux dégâts du réchauffement climatique, le monde a trois options, à savoir
1. continuer de se battre contre la furie du climat;
2. capituler sous le poids des sanctions du climat;
3. négocier et coopérer avec le climat.
L'accord sur le climat est
possible pour les cinq (5)
raisons suivantes :
1. Le 5 Décembre 2015, les négociateurs de 195 pays ont remis un projet d'accord sur le climat au Ministre des Affaires Etrangères de France.
2. la prise de conscience est globale et éloquente sur la nécessité de sauver l'humanité et les générations futures des désastres du réchauffement climatique;
2. la nature est une force que l'homme ne peut plus exploiter de façon anarchique et gratuite. A preuve, le Canada va fixer un prix sur les émissions de carbone en 2016;
3. l'accord sur le climat est dans le sillage de l'accord-cadre historique du 2 Avril 2015 trouvé à Lausanne (Suisse) entre la communauté internationale et l'Iran, constituant le meilleur enseignement de rapprochement des peuples d'idéologies et de modes de production antagonistes.
4. le succès de l'accord de Paris repose sur ses propres caractéristiques, notamment
4.1 l'ouverture politique;
4.2 la volonté marquée de réussite des négociations sur le climat avec les grandes puissances, l'Europe, l'Afrique, l'Asie, le Moyen Orient, l'Extrême Orient, l'Océanie, les pays insulaires;
4.3 le formatage des solutions soutenables et durables dans une approche participative et constructive (engagements financiers, financements alternatifs, fond vert, adaptations, clause de révision, énergies renouvelables, nécessité de 2 degrés ou en deçà, caractère juridique contraignant ou pas de l'accord, alliance mondiale du solaire etc), dans le but d'agir de manière préventive sur l'exploitation de la nature à des fins de destruction massive;
5. L'accord de Paris aura le mérite d'enseigner au monde cinq (5) notions essentielles de la haute négociation, à savoir :
5.1. la notion de redevabilité
La redevabilité sur le climat et la justice climatique doivent être des pratiques et principes essentiels de la bonne gouvernance climatique. L'obligation de rendre compte à son peuple sur les efforts et les engagements de réduction des émissions de carbone participe de l'exercice démocratique du pouvoir en posant des actes que l'histoire retiendra et en acceptant d'être jugé sur les actes, le bilan, le projet, le programme et les réalisations effectives pour sauver la planète des cyclones, des pluies diluviennes, des dérèglements climatiques, des intempéries, de l'érosion côtière, de la déforestation, de la désertification, de la mort certaine des mers, des fleuves, des lacs etc.
5.2. la notion de leadership
Le leadership des Présidents des 195 pays et celui des négociateurs présents à Paris;
5.3. le refus de la notion d'irrésolution
L'irrésolution est une approche impossible là où se réunissent 195 pays d'action au chevet de la planète malade du fait des actions nocives de l'homme. A tout problème il y'a au moins une solution. La clause de révision sur le climat peut s'obtenir par la négociation, la concession, le sacrifice, le compromis et la volonté sincère d'aboutir à un résultat dans la confiance réciproque des 195 pays.
5.4. la notion de rapport de force
Les notions de rapport de force et d'intérêt égoïste dans une économie de marché plus puissante que l'éthique n'ont pas lieu d'être pour non seulement valoriser les notions de convergence et de prévention contre le réchauffement climatique mais aussi stabiliser et renforcer l'équilibre de l'écosystème dans la défense de l'humanité par la haute négociation d'urgence car " lorsque c'est urgent, c'est trop tard " disait Talleyrand .
5.5. la notion d'accord contraignant
Parvenir à un accord à la COP21 constitue un objectif global à atteindre. Le rendre contraignant est un objectif spécifique. Cependant, une promesse n'a de sens que si elle est accompagnée d'un engagement et de l'obligation de rendre compte un jour.
5.6 A la COP21 le monde est sur la voie d'un accord historique à Paris. Le monde n'a pas droit à l'erreur.de léguer les émissions de carbone aux générations futures.
Laurent Maurice Kouakou
Chroniqueur expert consultant
1. continuer de se battre contre la furie du climat;
2. capituler sous le poids des sanctions du climat;
3. négocier et coopérer avec le climat.
L'accord sur le climat est
possible pour les cinq (5)
raisons suivantes :
1. Le 5 Décembre 2015, les négociateurs de 195 pays ont remis un projet d'accord sur le climat au Ministre des Affaires Etrangères de France.
2. la prise de conscience est globale et éloquente sur la nécessité de sauver l'humanité et les générations futures des désastres du réchauffement climatique;
2. la nature est une force que l'homme ne peut plus exploiter de façon anarchique et gratuite. A preuve, le Canada va fixer un prix sur les émissions de carbone en 2016;
3. l'accord sur le climat est dans le sillage de l'accord-cadre historique du 2 Avril 2015 trouvé à Lausanne (Suisse) entre la communauté internationale et l'Iran, constituant le meilleur enseignement de rapprochement des peuples d'idéologies et de modes de production antagonistes.
4. le succès de l'accord de Paris repose sur ses propres caractéristiques, notamment
4.1 l'ouverture politique;
4.2 la volonté marquée de réussite des négociations sur le climat avec les grandes puissances, l'Europe, l'Afrique, l'Asie, le Moyen Orient, l'Extrême Orient, l'Océanie, les pays insulaires;
4.3 le formatage des solutions soutenables et durables dans une approche participative et constructive (engagements financiers, financements alternatifs, fond vert, adaptations, clause de révision, énergies renouvelables, nécessité de 2 degrés ou en deçà, caractère juridique contraignant ou pas de l'accord, alliance mondiale du solaire etc), dans le but d'agir de manière préventive sur l'exploitation de la nature à des fins de destruction massive;
5. L'accord de Paris aura le mérite d'enseigner au monde cinq (5) notions essentielles de la haute négociation, à savoir :
5.1. la notion de redevabilité
La redevabilité sur le climat et la justice climatique doivent être des pratiques et principes essentiels de la bonne gouvernance climatique. L'obligation de rendre compte à son peuple sur les efforts et les engagements de réduction des émissions de carbone participe de l'exercice démocratique du pouvoir en posant des actes que l'histoire retiendra et en acceptant d'être jugé sur les actes, le bilan, le projet, le programme et les réalisations effectives pour sauver la planète des cyclones, des pluies diluviennes, des dérèglements climatiques, des intempéries, de l'érosion côtière, de la déforestation, de la désertification, de la mort certaine des mers, des fleuves, des lacs etc.
5.2. la notion de leadership
Le leadership des Présidents des 195 pays et celui des négociateurs présents à Paris;
5.3. le refus de la notion d'irrésolution
L'irrésolution est une approche impossible là où se réunissent 195 pays d'action au chevet de la planète malade du fait des actions nocives de l'homme. A tout problème il y'a au moins une solution. La clause de révision sur le climat peut s'obtenir par la négociation, la concession, le sacrifice, le compromis et la volonté sincère d'aboutir à un résultat dans la confiance réciproque des 195 pays.
5.4. la notion de rapport de force
Les notions de rapport de force et d'intérêt égoïste dans une économie de marché plus puissante que l'éthique n'ont pas lieu d'être pour non seulement valoriser les notions de convergence et de prévention contre le réchauffement climatique mais aussi stabiliser et renforcer l'équilibre de l'écosystème dans la défense de l'humanité par la haute négociation d'urgence car " lorsque c'est urgent, c'est trop tard " disait Talleyrand .
5.5. la notion d'accord contraignant
Parvenir à un accord à la COP21 constitue un objectif global à atteindre. Le rendre contraignant est un objectif spécifique. Cependant, une promesse n'a de sens que si elle est accompagnée d'un engagement et de l'obligation de rendre compte un jour.
5.6 A la COP21 le monde est sur la voie d'un accord historique à Paris. Le monde n'a pas droit à l'erreur.de léguer les émissions de carbone aux générations futures.
Laurent Maurice Kouakou
Chroniqueur expert consultant