Le président ivoirien Alassane Ouattara s’est engagé lundi à "examiner avec attention" la question des exilés et des prisonniers de la crise postélectorale d’avril 2011, lors d’une rencontre avec le directoire de la Chambre des rois et chefs traditionnels, à Abidjan.
"J’ai noté toutes vos recommandations, en particulier les points concernant nos frères et sœurs qui sont encore réfugiés dans les pays voisins et ceux qui sont privés de liberté", a dit Alassane Ouattara ajoutant que ces "questions seront examinées avec toute l’attention requise."
Ouattara recevait les chefs traditionnels pour recueillir leurs "idées en vue de poursuivre l’œuvre de réconciliation après la crise postélectorale" (de novembre 2010 -avril 2011) qui a fait plus de 3.000 morts.
La chefferie traditionnelle, dans l’une de ses recommandations, a invité le chef de l’Etat à "user de son droit de grâce" pour la libération des prisonniers.
Selon le président ivoirien, les propositions faites par les rois et chefs traditionnels vont "favoriser la réconciliation de tous les Ivoiriens."
Près de 59.000 Ivoiriens dont 37.951 vivant au Liberia, 11.452 au Ghana, 6.567 en Guinée, 2.274 au Togo, 1.022 au Mali et environ 285 dans d’autres pays sont encore en exil, selon le Haut-commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR).
Le 21 janvier 2015, l’expert des Nations Unies en Côte d’Ivoire Mohammed Ayat avait exhorté le gouvernement ivoirien “à traiter favorablement les dossiers" des prisonniers de la crise post-électorale estimés à 422 personnes.
Après les chefs traditionnels, Alassane Ouattara devrait échanger avec les religieux et Commission nationale de réconciliation et d’indemnisation des victimes (Conariv).
ABL
"J’ai noté toutes vos recommandations, en particulier les points concernant nos frères et sœurs qui sont encore réfugiés dans les pays voisins et ceux qui sont privés de liberté", a dit Alassane Ouattara ajoutant que ces "questions seront examinées avec toute l’attention requise."
Ouattara recevait les chefs traditionnels pour recueillir leurs "idées en vue de poursuivre l’œuvre de réconciliation après la crise postélectorale" (de novembre 2010 -avril 2011) qui a fait plus de 3.000 morts.
La chefferie traditionnelle, dans l’une de ses recommandations, a invité le chef de l’Etat à "user de son droit de grâce" pour la libération des prisonniers.
Selon le président ivoirien, les propositions faites par les rois et chefs traditionnels vont "favoriser la réconciliation de tous les Ivoiriens."
Près de 59.000 Ivoiriens dont 37.951 vivant au Liberia, 11.452 au Ghana, 6.567 en Guinée, 2.274 au Togo, 1.022 au Mali et environ 285 dans d’autres pays sont encore en exil, selon le Haut-commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR).
Le 21 janvier 2015, l’expert des Nations Unies en Côte d’Ivoire Mohammed Ayat avait exhorté le gouvernement ivoirien “à traiter favorablement les dossiers" des prisonniers de la crise post-électorale estimés à 422 personnes.
Après les chefs traditionnels, Alassane Ouattara devrait échanger avec les religieux et Commission nationale de réconciliation et d’indemnisation des victimes (Conariv).
ABL