Sidy Diallo aura bel et bien un challenger à l’élection à la présidence de la Fédération ivoirienne de football (Fif) du 20 février 2016. L’identité de ce candidat.
Depuis lundi dernier, la Fédération ivoirienne de football (Fif) a adressé un courrier à Eugène Diomandé, président du Sewé Sport de San Pedro et à Dao Mamadou, président d’Atlantis FC, candidats déclarés à l’élection à la tête de cette instance. Dans ce courrier, la fédé leur a rappelé leur suspension de deux ans de toute activité relative au football et n’a pas manqué de préciser les conséquences auxquelles ils s’exposent en cas de violation de ces consignes. En un mot, Eugène Diomandé et Dao Mamadou, qui avaient annoncé leur intention de prendre le contrôle de la Maison de verre, sont dorénavant éliminés de la course. Réclamant coûte que coûte la date des élections et la mise sur pied de la commission électorale, ils n’avaient pas hésité à traduire le comité exécutif de la Fif en justice, tout en dénonçant la forclusion du mandat dudit comité. Une action qui a fait sortir de ses gonds la commission de discipline de la Fif qui les a sévèrement sanctionnés. Sidy Diallo en roue libre le 20 février prochain ? Pas vraiment. Puisqu’un autre président de club de Ligue 2 est au four et au moulin depuis deux ans. Il s’agit d’Albert Anzouan Kacou. Président de l’Union des présidents de club de football de Côte d’Ivoire, Anzouan revient à la charge après l’épisode de 2011 où il aurait été contraint de retirer sa candidature au profit de Sidy Diallo. Depuis quelques semaines, l’ex-collaborateur de Jacques Anouma au comité exécutif de la Fif multiplierait des réunions pour constituer sa liste en vue de l’élection de février prochain. Stratège et peu bavard, Anzouan compte sur ses clubs de Ligue 2 et D3. Nommé conseiller par Sidy Diallo, il n’a jamais assisté à une réunion pilotée par ce dernier. Mieux, il s’est toujours employé à ramener la paix entre les clubs et le comité exécutif de la Fif depuis 2014. Récemment, il a dû monter au créneau pour inviter les 5 clubs frondeurs de la Ligue 1 à rejouer. « C’est un vrai conciliateur. Il est à l’écoute des clubs et sait s’humilier pour que le dialogue prévale. Il ferait un bon président », dit déjà un président de club, membre de son staff de campagne en 2011. Que dit l’intéressé à propos de cette candidature annoncée ? « Je vous en dirai plus le temps venu, sûrement en janvier », répond-il avec diplomatie. En tout cas, il procède comme le président sortant, Sidy Diallo, qui n’a pas encore officialisé sa candidature, même si ses proches affirment mordicus qu’il briguera un second bail. « S’il n’y a pas de pressions sur Anzouan, c’est sûr qu’il va terrasser Sidy Diallo. Nous savons ce qui s’est passé en 2011. C’est la raison pour laquelle Anzouan préfère peut-être se taire pour le moment. Croyez-moi, il a de nombreux soutiens au sein des clubs. Sa liste est déjà prête, mais il est très prudent », souffle encore un de ses proches. Ce qui est sûr, Anzouan sera le challenger numéro un de Sidy Diallo, le 20 février prochain, surtout que des candidats dont Eugène Diomandé ont été recalés.
Encadré
Un verdict attendu demain
C’est demain jeudi 10 décembre que le tribunal de première instance d’Abidjan-Plateau va rendre son verdict dans l’affaire de la forclusion du mandat du comité exécutif de la Fif. Saisi par le collectif des candidats (Dao Mamadou, Eric Monnet qui a annoncé par la suite son retrait et Koné Cheick Oumar), il s’agira pour le tribunal de traiter le fond de cette affaire. Les plaignants ont argué que depuis le 30 juin 2015, le mandat du comité exécutif de la Fif était terminé et qu’à partir de cette date, faute d’avoir organisé les élections, Sidy Diallo était dans l’illégalité. C’est pourquoi, ils souhaitent la mise en place d’une administration provisoire, avec le concours de la justice. Avant ce verdict du juge du fond, le comité exécutif de la Fif qui a sanctionné les plaignants sur la base de ses statuts et ceux de la Caf et de la Fifa, a organisé deux assemblées générales (extraordinaire et ordinaire) pour modifier les articles à polémiques et a pu arrêter la date des élections. La justice va-t-elle remettre tout cela en cause ? On attend de voir.
Annoncia Sehoué
Depuis lundi dernier, la Fédération ivoirienne de football (Fif) a adressé un courrier à Eugène Diomandé, président du Sewé Sport de San Pedro et à Dao Mamadou, président d’Atlantis FC, candidats déclarés à l’élection à la tête de cette instance. Dans ce courrier, la fédé leur a rappelé leur suspension de deux ans de toute activité relative au football et n’a pas manqué de préciser les conséquences auxquelles ils s’exposent en cas de violation de ces consignes. En un mot, Eugène Diomandé et Dao Mamadou, qui avaient annoncé leur intention de prendre le contrôle de la Maison de verre, sont dorénavant éliminés de la course. Réclamant coûte que coûte la date des élections et la mise sur pied de la commission électorale, ils n’avaient pas hésité à traduire le comité exécutif de la Fif en justice, tout en dénonçant la forclusion du mandat dudit comité. Une action qui a fait sortir de ses gonds la commission de discipline de la Fif qui les a sévèrement sanctionnés. Sidy Diallo en roue libre le 20 février prochain ? Pas vraiment. Puisqu’un autre président de club de Ligue 2 est au four et au moulin depuis deux ans. Il s’agit d’Albert Anzouan Kacou. Président de l’Union des présidents de club de football de Côte d’Ivoire, Anzouan revient à la charge après l’épisode de 2011 où il aurait été contraint de retirer sa candidature au profit de Sidy Diallo. Depuis quelques semaines, l’ex-collaborateur de Jacques Anouma au comité exécutif de la Fif multiplierait des réunions pour constituer sa liste en vue de l’élection de février prochain. Stratège et peu bavard, Anzouan compte sur ses clubs de Ligue 2 et D3. Nommé conseiller par Sidy Diallo, il n’a jamais assisté à une réunion pilotée par ce dernier. Mieux, il s’est toujours employé à ramener la paix entre les clubs et le comité exécutif de la Fif depuis 2014. Récemment, il a dû monter au créneau pour inviter les 5 clubs frondeurs de la Ligue 1 à rejouer. « C’est un vrai conciliateur. Il est à l’écoute des clubs et sait s’humilier pour que le dialogue prévale. Il ferait un bon président », dit déjà un président de club, membre de son staff de campagne en 2011. Que dit l’intéressé à propos de cette candidature annoncée ? « Je vous en dirai plus le temps venu, sûrement en janvier », répond-il avec diplomatie. En tout cas, il procède comme le président sortant, Sidy Diallo, qui n’a pas encore officialisé sa candidature, même si ses proches affirment mordicus qu’il briguera un second bail. « S’il n’y a pas de pressions sur Anzouan, c’est sûr qu’il va terrasser Sidy Diallo. Nous savons ce qui s’est passé en 2011. C’est la raison pour laquelle Anzouan préfère peut-être se taire pour le moment. Croyez-moi, il a de nombreux soutiens au sein des clubs. Sa liste est déjà prête, mais il est très prudent », souffle encore un de ses proches. Ce qui est sûr, Anzouan sera le challenger numéro un de Sidy Diallo, le 20 février prochain, surtout que des candidats dont Eugène Diomandé ont été recalés.
Encadré
Un verdict attendu demain
C’est demain jeudi 10 décembre que le tribunal de première instance d’Abidjan-Plateau va rendre son verdict dans l’affaire de la forclusion du mandat du comité exécutif de la Fif. Saisi par le collectif des candidats (Dao Mamadou, Eric Monnet qui a annoncé par la suite son retrait et Koné Cheick Oumar), il s’agira pour le tribunal de traiter le fond de cette affaire. Les plaignants ont argué que depuis le 30 juin 2015, le mandat du comité exécutif de la Fif était terminé et qu’à partir de cette date, faute d’avoir organisé les élections, Sidy Diallo était dans l’illégalité. C’est pourquoi, ils souhaitent la mise en place d’une administration provisoire, avec le concours de la justice. Avant ce verdict du juge du fond, le comité exécutif de la Fif qui a sanctionné les plaignants sur la base de ses statuts et ceux de la Caf et de la Fifa, a organisé deux assemblées générales (extraordinaire et ordinaire) pour modifier les articles à polémiques et a pu arrêter la date des élections. La justice va-t-elle remettre tout cela en cause ? On attend de voir.
Annoncia Sehoué