La 21ème Conférence de l’Onu pour lutter contre les changements climatiques (COP21) se tient à Paris du 30 novembre au 11 décembre 2015. La présidente de l’Agence pour la Valorisation de l’Agriculture (AVA), Jennifer Ceres prend part à ce grand rendez-vous où elle a reçu le soutien de l’Etat français.
Les conséquences néfastes des changements climatiques n’épargnent aucune partie de la planète terre. Ce qui explique la mobilisation à Paris de tous les décideurs du monde. Si les pays développés disposent de mécanismes aidant à amoindrir par moment ces effets, ce n’est pas le cas pour le continent africain qui les subit littéralement.
Au haut niveau, les gouvernements plaident pour davantage de moyens en vue d’aider le continent noir à lutter contre le réchauffement climatique. L’idée est pertinente certes, mais d’autres solutions existent. Car les experts conviennent que l’agriculture constitue l’un des principaux leviers pour lutter contre ce phénomène. L’on note par exemple que les sols du monde contiennent 1500 milliards de tonnes de carbone sous forme de matières organiques.
Raison pour laquelle « il convient de responsabiliser désormais les paysans dans les politiques de protection de l’environnement », recommande la présidente de l’Ava, Jennifer Ceres.
Son message est tombé dans de bonnes oreilles. Car, la Ministre française de l’Ecologie, du Développement durable et de l’Energie qui a eu une rencontre avec la présidente de l’Ava n’est pas restée indifférente. « Je voudrais que vous transmettiez nos encouragements aux braves paysans ivoiriens, ainsi que ceux du continent africain. Qu’ils sachent, qu’ils ne seront pas oubliés dans le processus de lutte contre les changements climatiques… », a notifié Ségolène Royale à son interlocutrice.
La patronne d’Ava qui a épousé la cause du monde rural n’a pas hésité à tirer la sonnette d’alarme. « Les acteurs de premier rang doivent être les paysans dans ce combat de survie qu’est la protection de l’environnement. Il faut qu’en exploitant la forêt, l’agriculteur ne la détruise pas, mais soit plutôt un acteur du développement durable », a indiqué Jennifer Ceres. A la COP21, l’agriculture et la forêt sont en première ligne. Et le fait que la présidente de l’Ava soit reconnue comme personnalité de la société civile suffisamment imprégnée des réalités du monde agricole, lui octroie une place de choix dans les panels. L’initiatrice des Journées nationales de valorisation de l’agriculture, des ressources animales et halieutiques (Jnva) est donc au diapason de l’actualité. Le thème de la 6ème édition des Jnva prévue pour se tenir en 2016 à San Pedro y est consacré : « L’Agriculture ivoirienne face aux défis de l’environnement et du développement durable ». Pour se donner des arguments solides dans son plaidoyer au bénéfice des braves paysans ivoiriens, Jennifer Ceres ne manque aucun rendez-vous abordant la question de l’agriculture à la COP21.
Arnaud HOUSSOU
Les conséquences néfastes des changements climatiques n’épargnent aucune partie de la planète terre. Ce qui explique la mobilisation à Paris de tous les décideurs du monde. Si les pays développés disposent de mécanismes aidant à amoindrir par moment ces effets, ce n’est pas le cas pour le continent africain qui les subit littéralement.
Au haut niveau, les gouvernements plaident pour davantage de moyens en vue d’aider le continent noir à lutter contre le réchauffement climatique. L’idée est pertinente certes, mais d’autres solutions existent. Car les experts conviennent que l’agriculture constitue l’un des principaux leviers pour lutter contre ce phénomène. L’on note par exemple que les sols du monde contiennent 1500 milliards de tonnes de carbone sous forme de matières organiques.
Raison pour laquelle « il convient de responsabiliser désormais les paysans dans les politiques de protection de l’environnement », recommande la présidente de l’Ava, Jennifer Ceres.
Son message est tombé dans de bonnes oreilles. Car, la Ministre française de l’Ecologie, du Développement durable et de l’Energie qui a eu une rencontre avec la présidente de l’Ava n’est pas restée indifférente. « Je voudrais que vous transmettiez nos encouragements aux braves paysans ivoiriens, ainsi que ceux du continent africain. Qu’ils sachent, qu’ils ne seront pas oubliés dans le processus de lutte contre les changements climatiques… », a notifié Ségolène Royale à son interlocutrice.
La patronne d’Ava qui a épousé la cause du monde rural n’a pas hésité à tirer la sonnette d’alarme. « Les acteurs de premier rang doivent être les paysans dans ce combat de survie qu’est la protection de l’environnement. Il faut qu’en exploitant la forêt, l’agriculteur ne la détruise pas, mais soit plutôt un acteur du développement durable », a indiqué Jennifer Ceres. A la COP21, l’agriculture et la forêt sont en première ligne. Et le fait que la présidente de l’Ava soit reconnue comme personnalité de la société civile suffisamment imprégnée des réalités du monde agricole, lui octroie une place de choix dans les panels. L’initiatrice des Journées nationales de valorisation de l’agriculture, des ressources animales et halieutiques (Jnva) est donc au diapason de l’actualité. Le thème de la 6ème édition des Jnva prévue pour se tenir en 2016 à San Pedro y est consacré : « L’Agriculture ivoirienne face aux défis de l’environnement et du développement durable ». Pour se donner des arguments solides dans son plaidoyer au bénéfice des braves paysans ivoiriens, Jennifer Ceres ne manque aucun rendez-vous abordant la question de l’agriculture à la COP21.
Arnaud HOUSSOU