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Sous l’égide du ministère de la Poste et des Technologie de la Communication, la Côte d’Ivoire organise du 10 au 11 décembre 2015, la 6ème édition du Forum Postel Africain. Ces assises ont lieu à l’immeuble UEMOA au Plateau.
M. Bruno Koné, ministre ivoirien de la Poste et des Technologies de la Communication, à l’occasion de la cérémonie d’ouverture- était particulièrement fier que cette édition se tienne à Abidjan alors que les cinq premières s’étaient déroulées à Marrakech au Maroc. Parlant des postes africaines, il a indiqué qu’elles se trouvaient, à l’exemple des postes du monde entier, face à de nouveaux défis. Selon lui, la chute drastique de sa mission de transmission de courrier en papier a mis en danger sa survie. C’est pourquoi, il a affirmé que les postes africaines ont l’obligation de s’adapter aux nouveaux modes des consommateurs. « Elles doivent intégrer les nouvelles innovations. Aller vers un service postal fiable, viable et efficient qui doit passer par un diagnostic sans complaisance », a affirmé le ministre ivoirien. Il a donc indiqué les pistes à réformer : l’état de la règlementation, l’étude des marchés, les besoins des clients, l’adaptation selon les exigences spécifiques de chaque pays, etc. Pour Bruno Koné, de nouveaux besoins se créent, et les postes africaines sont particulièrement outillées pour jouer un rôle de transmetteurs de produits de consommation. Le ministre, prenant l’exemple de son pays, a dit qu’en Côte d’Ivoire une nouvelle législation a remplacé celle obsolète de 1976, qui n’intégrait pas la libéralisation du marché. La nouvelle loi a permis la relance des activités de la poste. Mais, cela a un coût et à ce niveau, le pays a investi 29 milliards de FCFA. Pour terminer, le ministre a plaidé auprès des institutions africaines et mondiales régissant le secteur des postes de continuer de donner l’opportunité à la Côte d’Ivoire de jouer un rôle majeur dans le développement de la filière, en permettant au pays d’occuper une place plus importante au sein desdites instances, et en lui donnant l’opportunité d’organiser les plus grands évènements dans le secteur.
Avant Bruno Koné, MM Yanouss Djibrine et Pascal Thiery, respectivement SG de l’Union des Postes Africaines et vice-directeur de l’Union Postale Universelle ont sans fioriture indiqué que l’avenir des postes africaine était dans les perspectives offertes par les TIC. A ce sujet, les six pays au monde les plus avancés en matière de service financier sur téléphone portable sont africains (la Côte d’Ivoire se classant en 5ème position). La chute des activités courrier était compensée par les perspectives dans le e-commerce. Pour réussir ce pari, ils ont plaidé pour que les gouvernements mettent le formidable dispositif créé par les postes depuis les indépendances (et bien avant) au centre de ces nouvelles possibilités. Les postes, ont-ils plaidé, doivent se réinventer, s’adapter et assurer l’inclusion financière de près de 65% des populations qui n’ont pas accès aux institutions bancaires.
Olivier Guédé
M. Bruno Koné, ministre ivoirien de la Poste et des Technologies de la Communication, à l’occasion de la cérémonie d’ouverture- était particulièrement fier que cette édition se tienne à Abidjan alors que les cinq premières s’étaient déroulées à Marrakech au Maroc. Parlant des postes africaines, il a indiqué qu’elles se trouvaient, à l’exemple des postes du monde entier, face à de nouveaux défis. Selon lui, la chute drastique de sa mission de transmission de courrier en papier a mis en danger sa survie. C’est pourquoi, il a affirmé que les postes africaines ont l’obligation de s’adapter aux nouveaux modes des consommateurs. « Elles doivent intégrer les nouvelles innovations. Aller vers un service postal fiable, viable et efficient qui doit passer par un diagnostic sans complaisance », a affirmé le ministre ivoirien. Il a donc indiqué les pistes à réformer : l’état de la règlementation, l’étude des marchés, les besoins des clients, l’adaptation selon les exigences spécifiques de chaque pays, etc. Pour Bruno Koné, de nouveaux besoins se créent, et les postes africaines sont particulièrement outillées pour jouer un rôle de transmetteurs de produits de consommation. Le ministre, prenant l’exemple de son pays, a dit qu’en Côte d’Ivoire une nouvelle législation a remplacé celle obsolète de 1976, qui n’intégrait pas la libéralisation du marché. La nouvelle loi a permis la relance des activités de la poste. Mais, cela a un coût et à ce niveau, le pays a investi 29 milliards de FCFA. Pour terminer, le ministre a plaidé auprès des institutions africaines et mondiales régissant le secteur des postes de continuer de donner l’opportunité à la Côte d’Ivoire de jouer un rôle majeur dans le développement de la filière, en permettant au pays d’occuper une place plus importante au sein desdites instances, et en lui donnant l’opportunité d’organiser les plus grands évènements dans le secteur.
Avant Bruno Koné, MM Yanouss Djibrine et Pascal Thiery, respectivement SG de l’Union des Postes Africaines et vice-directeur de l’Union Postale Universelle ont sans fioriture indiqué que l’avenir des postes africaine était dans les perspectives offertes par les TIC. A ce sujet, les six pays au monde les plus avancés en matière de service financier sur téléphone portable sont africains (la Côte d’Ivoire se classant en 5ème position). La chute des activités courrier était compensée par les perspectives dans le e-commerce. Pour réussir ce pari, ils ont plaidé pour que les gouvernements mettent le formidable dispositif créé par les postes depuis les indépendances (et bien avant) au centre de ces nouvelles possibilités. Les postes, ont-ils plaidé, doivent se réinventer, s’adapter et assurer l’inclusion financière de près de 65% des populations qui n’ont pas accès aux institutions bancaires.
Olivier Guédé
