La pièce théâtrale "L’Engagement" de Coffi Michel Benoit a été présentée, mercredi 9 décembre, pour la première fois, au public abidjanais, à l’Institut Français (ex-Centre culturel français). La salle était constituée d’acteurs politiques, de diplomates, de novices et de simples curieux.
L’Engagement pour faire changer les choses dans la vie de la société et dans la gestion de la chose publique, c’est à cela que M. Coffi Michel Benoit, secrétaire du Conseil du District autonome d’Abidjan, appelle les politiques, dans sa pièce de théâtre, qui fait la satire de la pratique politique en Côte d’Ivoire et dans les pays d’Afrique au Sud du Sahara.
L’auteur de "L’Engagement, dont la mise scène a été assurée par M. Amani Konan Pétin, enseignant à l’Insaac, et majestueusement exécutée par les étudiants de cet institut, dépeint un tableau sombre de la vie politique ivoirienne, avec sa cohorte de malheurs et de tristesse, de promesses non tenues, de manipulation et d’ingratitude.
Au nom du Gouverneur du District autonome d’Abidjan, Robert Beugré Mambé en mission, le vice-gouverneur Yéo Klotioloma a indiqué que cette soirée marquait le début d’une année théâtrale et artistique. C’est pourquoi, « nous nous engageons à vous accompagner dans cette aventure culturelle », dira-t-il.
Pour lui, "L’Engagement" de Coffi Benoit est d’un enjeu politique majeur, du fait de « la vitrine qu’elle offre à travers la moralisation de la vie publique et la sensibilisation des couches sociales impliquées dans le système de gouvernance nationale ».
Au dire de M. Yéo, le District autonome d’Abidjan, acteur de développement, déjà engagé dans le processus de réconciliation nationale, veut apporter son aide dans la "consolidation des valeurs citoyennes affaiblies par les différentes crises sociopolitiques".
S’agissant de l’auteur, cette pièce théâtrale veut "ramener les choses à leurs justes proportions, les conceptions plus ou moins erronées de la politique". Aussi, Michel Coffi pense-t-il que la politique peut encore retrouver ses lettres de noblesse, qui s’inscrivent dans la « gestion des rapports humains, en rendant la vie en société harmonieuse, belle et respectueuse des nobles idéaux qui grandissent le genre humain, au lieu de l’avilir. »
Il s’agit, pour lui, des idéaux de justice, de paix, de solidarité, d’amour, etc. C’est pour divulguer cette pensée positive de la politique qu’il a organisé cette soirée théâtrale, afin de sensibiliser ses pairs.
Concernant la pièce elle-même, la scène donc se déroule à Djanfadougou, une petite ville africaine de la République populaire et démocratique de Belkom. Le partage du don d’un responsable de parti se termine dans un bain de sang. Cela provoque des intriques et des paroles acerbes contre ce leader qui n’a pu effectuer le déplacement.
Dans le même temps, des crises internes de personnes au sein de cette formation politique créent des divisions et des critiques contre le représentant du parti. Mais devant l’argent, la morale fout le camp et les adversaires deviennent subitement des "partisans", au grand dam des "fidèles". Et comme c’est de coutume en Afrique, la déchirure, la division, le népotisme, etc. prennent le pas sur les valeurs de la politique.
A la fin de la pièce, l’auteur appelle les acteurs politiques à l’union pour éviter la division et s’engager dans la voie de la politique vraie.
Article de Alain Aristide LOHOURIGNON
Photo de Ismaël Koné
www.abidjan.district.ci
L’Engagement pour faire changer les choses dans la vie de la société et dans la gestion de la chose publique, c’est à cela que M. Coffi Michel Benoit, secrétaire du Conseil du District autonome d’Abidjan, appelle les politiques, dans sa pièce de théâtre, qui fait la satire de la pratique politique en Côte d’Ivoire et dans les pays d’Afrique au Sud du Sahara.
L’auteur de "L’Engagement, dont la mise scène a été assurée par M. Amani Konan Pétin, enseignant à l’Insaac, et majestueusement exécutée par les étudiants de cet institut, dépeint un tableau sombre de la vie politique ivoirienne, avec sa cohorte de malheurs et de tristesse, de promesses non tenues, de manipulation et d’ingratitude.
Au nom du Gouverneur du District autonome d’Abidjan, Robert Beugré Mambé en mission, le vice-gouverneur Yéo Klotioloma a indiqué que cette soirée marquait le début d’une année théâtrale et artistique. C’est pourquoi, « nous nous engageons à vous accompagner dans cette aventure culturelle », dira-t-il.
Pour lui, "L’Engagement" de Coffi Benoit est d’un enjeu politique majeur, du fait de « la vitrine qu’elle offre à travers la moralisation de la vie publique et la sensibilisation des couches sociales impliquées dans le système de gouvernance nationale ».
Au dire de M. Yéo, le District autonome d’Abidjan, acteur de développement, déjà engagé dans le processus de réconciliation nationale, veut apporter son aide dans la "consolidation des valeurs citoyennes affaiblies par les différentes crises sociopolitiques".
S’agissant de l’auteur, cette pièce théâtrale veut "ramener les choses à leurs justes proportions, les conceptions plus ou moins erronées de la politique". Aussi, Michel Coffi pense-t-il que la politique peut encore retrouver ses lettres de noblesse, qui s’inscrivent dans la « gestion des rapports humains, en rendant la vie en société harmonieuse, belle et respectueuse des nobles idéaux qui grandissent le genre humain, au lieu de l’avilir. »
Il s’agit, pour lui, des idéaux de justice, de paix, de solidarité, d’amour, etc. C’est pour divulguer cette pensée positive de la politique qu’il a organisé cette soirée théâtrale, afin de sensibiliser ses pairs.
Concernant la pièce elle-même, la scène donc se déroule à Djanfadougou, une petite ville africaine de la République populaire et démocratique de Belkom. Le partage du don d’un responsable de parti se termine dans un bain de sang. Cela provoque des intriques et des paroles acerbes contre ce leader qui n’a pu effectuer le déplacement.
Dans le même temps, des crises internes de personnes au sein de cette formation politique créent des divisions et des critiques contre le représentant du parti. Mais devant l’argent, la morale fout le camp et les adversaires deviennent subitement des "partisans", au grand dam des "fidèles". Et comme c’est de coutume en Afrique, la déchirure, la division, le népotisme, etc. prennent le pas sur les valeurs de la politique.
A la fin de la pièce, l’auteur appelle les acteurs politiques à l’union pour éviter la division et s’engager dans la voie de la politique vraie.
Article de Alain Aristide LOHOURIGNON
Photo de Ismaël Koné
www.abidjan.district.ci
