M. Moussa Dosso, ministre d’Etat, ministre de l’Emploi, des Affaires sociales et de la Formation professionnelle, a présidé le vendredi 11 décembre 2015 dans un hôtel au Plateau, la première réunion de l’Agence ivoirienne de régulation de la mutualité sociale (AIRMS) avec les mutuelles sociales de la place. Il s’agissait d’une rencontre d’informations sur le Règlement N°07/2009/CM/UEMOA/ du 26 juin 2006 portant règlementation de la mutualité sociale au sein de l’espace communautaire.
Lors de son allocution, le ministre d’Etat a reconnu que la Côte d’Ivoire connaît des avancées notables depuis près de cinq ans avec le Président Ouattara. Des performances économiques qui ont permis une croissance durable. « Malheureusement les populations, surtout, celles plus défavorisées, ne ressentent pas encore les fruits de cette embellie économique. C’est pourquoi, le second mandat du chef de l’Etat sera surtout dédié à l’amélioration des conditions de vie de nos concitoyens parmi lesquels beaucoup d’économiquement faibles », a souligné Moussa Dosso. Et dans le cadre de la lutte contre la pauvreté, il a insisté sur le rôle que doit jouer les mutuelles sociales. Pour lui, la mission de prise en charge des questions sanitaires des populations ne sera totale que lorsque les mutuelles se seront conformées aux règles édictées en la matière par l’UEMOA. Le ministre a assuré qu’il avait une réelle vitalité au niveau des mutuelles sociales et cette journée est une bonne tribune d’informations afin de les mettre aux normes édictées dans l’espace économique. Moussa Dosso a profité de l’occasion pour parler des enjeux à venir tel que la Couverture maladie universelle (CMU). Il a affirmé que ce projet, qui prend forme, doit intégrer une dimension de délégation de pouvoirs pour les différents acteurs.
Quant à Mme Koné Collette, DG de l’AIRMS, pour montrer l’importance de la mutualité, elle a donné quelques chiffres édifiants. Ainsi, on apprend qu’en France, 40 millions de personnes bénéficient d’une couverture maladie, ce qui donne 60% de la population. Au Brésil, ils sont 60 millions à avoir une assurance maladie. Et dans ce pays, l’espérance de vie tend vers 70 ans. « En côte d’Ivoire, seulement un (1) million de personnes ont une couverture maladie. C'est-à-dire 5% de la population, et l’espérance de vie est de 58 ans. Pour Mme Koné, la protection sociale doit permettre aux personnes et aux ménages de ne pas tomber dans la précarité face à la maladie. C’est pourquoi, elle a souligné que l’AIRMS prendra toute sa place dans l’encadrement et la promotion des mutuelles sociales. Au niveau des missions, il s’agira notamment : de l’instruction des dossiers d’agrément des mutuelles sociales ; de la tenue du registre national d’immatriculation des mutuelles sociales ; et du suivi et contrôle desdites mutuelles. A ce titre, l’agence est chargée : d’analyser la pertinence et la cohérence de la création d’une mutuelle, comme d’en vérifier la régularité de la constitution et d’en donner un avis ; de contrôler le fonctionnement des mutuelles, tout en surveillant leur situation financière ainsi que leur solvabilité et de prendre, si nécessaire, toutes les mesures conservatoires ; d’instruire tout dossier de sanctions administratives allant jusqu’au retrait d’agrément, comme de faire appel au Fonds National de Garantie si la mutuelle n’est plus à même de faire face à ses engagements.
Olivier Guédé
Lors de son allocution, le ministre d’Etat a reconnu que la Côte d’Ivoire connaît des avancées notables depuis près de cinq ans avec le Président Ouattara. Des performances économiques qui ont permis une croissance durable. « Malheureusement les populations, surtout, celles plus défavorisées, ne ressentent pas encore les fruits de cette embellie économique. C’est pourquoi, le second mandat du chef de l’Etat sera surtout dédié à l’amélioration des conditions de vie de nos concitoyens parmi lesquels beaucoup d’économiquement faibles », a souligné Moussa Dosso. Et dans le cadre de la lutte contre la pauvreté, il a insisté sur le rôle que doit jouer les mutuelles sociales. Pour lui, la mission de prise en charge des questions sanitaires des populations ne sera totale que lorsque les mutuelles se seront conformées aux règles édictées en la matière par l’UEMOA. Le ministre a assuré qu’il avait une réelle vitalité au niveau des mutuelles sociales et cette journée est une bonne tribune d’informations afin de les mettre aux normes édictées dans l’espace économique. Moussa Dosso a profité de l’occasion pour parler des enjeux à venir tel que la Couverture maladie universelle (CMU). Il a affirmé que ce projet, qui prend forme, doit intégrer une dimension de délégation de pouvoirs pour les différents acteurs.
Quant à Mme Koné Collette, DG de l’AIRMS, pour montrer l’importance de la mutualité, elle a donné quelques chiffres édifiants. Ainsi, on apprend qu’en France, 40 millions de personnes bénéficient d’une couverture maladie, ce qui donne 60% de la population. Au Brésil, ils sont 60 millions à avoir une assurance maladie. Et dans ce pays, l’espérance de vie tend vers 70 ans. « En côte d’Ivoire, seulement un (1) million de personnes ont une couverture maladie. C'est-à-dire 5% de la population, et l’espérance de vie est de 58 ans. Pour Mme Koné, la protection sociale doit permettre aux personnes et aux ménages de ne pas tomber dans la précarité face à la maladie. C’est pourquoi, elle a souligné que l’AIRMS prendra toute sa place dans l’encadrement et la promotion des mutuelles sociales. Au niveau des missions, il s’agira notamment : de l’instruction des dossiers d’agrément des mutuelles sociales ; de la tenue du registre national d’immatriculation des mutuelles sociales ; et du suivi et contrôle desdites mutuelles. A ce titre, l’agence est chargée : d’analyser la pertinence et la cohérence de la création d’une mutuelle, comme d’en vérifier la régularité de la constitution et d’en donner un avis ; de contrôler le fonctionnement des mutuelles, tout en surveillant leur situation financière ainsi que leur solvabilité et de prendre, si nécessaire, toutes les mesures conservatoires ; d’instruire tout dossier de sanctions administratives allant jusqu’au retrait d’agrément, comme de faire appel au Fonds National de Garantie si la mutuelle n’est plus à même de faire face à ses engagements.
Olivier Guédé
