La Commission d’accès à l’information d’intérêt public et aux documents publics (Caidp) a organisé un séminaire à l’attention des journalistes. C’était le jeudi 10 décembre 2015 à la Riviera.
« Séminaire d’appropriation par les journalistes professionnels de Côte d’Ivoire de la loi N°2013 – 867 du 23 décembre 2013 relative à l’accès à l’information d’intérêt public », tel était le thème du séminaire de la Caidp. Me Affoussiata Bamba-Lamine, ministre de la Communication et présidente de la cérémonie, a traduit sa joie de présider une telle initiative visant à promouvoir l’accès à l’information publique. « (…) Ce sentiment trouve son origine dans l’histoire de la création de cette structure (…) Cette loi permet l’exécution des droits fondamentaux à l’information universellement reconnue par la Constitution », a déclaré Me Affoussiata Bamba-Lamine à l’ouverture des travaux. Avant d’ajouter : «L’information est la matière première du journaliste (…) il doit pouvoir avoir accès à la source ». Auparavant, il s’est agi pour Kébé Yacouba, président de la Caidp de situer l’enjeu de la rencontre. « Nous allons démarrer une vaste campagne de vulgarisation de la loi N°2013–867 du 23 décembre 2013 relative à l’accès à l’information d’intérêt public. C’est pourquoi nous avons commencé en choisissant les journalistes », a-t-il expliqué. Avant lui, Gérard Amangoua, directeur exécutif de Global Compact CI a expliqué que la Côte d’Ivoire a fortement évolué ces dernières années en matière d’accès à l’information. « La création et surtout le fonctionnement effectif de cette institution dont la principale mission est de veiller au respect et à l’application du droit des populations d’accéder à l’information et aux documents publics, a été l’un des principaux indicateurs de performance, pris en compte par le Millenium Challenge Corporation (Mcc) pour l’éligibilité de la Côte d’Ivoire à ce programme d’aide de l’Etat américain », s’est-il réjoui. Avant d’ajouter : « c’est pourquoi nous avons associé notre image à cette institution, afin de l’aider à réussir sa mission de vulgarisation de la loi».
Déroulé du séminaire
Trois communications ont meublé les échanges. La 1ère sur le « Contexte d’adoption et contenu de la loi », a été présentée par N’Guessan Balle Brice, directeur des affaires juridiques et du contentieux. La seconde sur : « Rôle et missions de la Caidp : opportunités et perspectives pour l’accès des populations à l’information et aux documents d’intérêt public », a été présentée par Dr Akpoué Brou, enseignant-chercheur en droit. Et, la dernière communication sur « La loi d’accès à l’information d’intérêt public : une opportunité pour le renforcement de la liberté de la presse en Côte d’Ivoire ? », a été présentée par Gooré Bi Hué, journaliste-économiste.
Compétences de la Caidp
Il est ressorti des échanges, que la Caidp a pour mission de faciliter l’accès à l’information d’intérêt public. Cependant, certaines informations classées secrètes ou confidentielles seront l’objet d’analyse par les commissaires, avant la prise d’une décision. Egalement, l’institution peut être saisie lorsque la requête formulée par écrit, n’a pas reçu de réponse après 15 jours. La Caidp dispose alors de 2 à 4 mois maximum pour intervenir. Cependant, elle peut intimer l’ordre à l’entité indexée de fournir les informations après analyse du contenu.
R-O
« Séminaire d’appropriation par les journalistes professionnels de Côte d’Ivoire de la loi N°2013 – 867 du 23 décembre 2013 relative à l’accès à l’information d’intérêt public », tel était le thème du séminaire de la Caidp. Me Affoussiata Bamba-Lamine, ministre de la Communication et présidente de la cérémonie, a traduit sa joie de présider une telle initiative visant à promouvoir l’accès à l’information publique. « (…) Ce sentiment trouve son origine dans l’histoire de la création de cette structure (…) Cette loi permet l’exécution des droits fondamentaux à l’information universellement reconnue par la Constitution », a déclaré Me Affoussiata Bamba-Lamine à l’ouverture des travaux. Avant d’ajouter : «L’information est la matière première du journaliste (…) il doit pouvoir avoir accès à la source ». Auparavant, il s’est agi pour Kébé Yacouba, président de la Caidp de situer l’enjeu de la rencontre. « Nous allons démarrer une vaste campagne de vulgarisation de la loi N°2013–867 du 23 décembre 2013 relative à l’accès à l’information d’intérêt public. C’est pourquoi nous avons commencé en choisissant les journalistes », a-t-il expliqué. Avant lui, Gérard Amangoua, directeur exécutif de Global Compact CI a expliqué que la Côte d’Ivoire a fortement évolué ces dernières années en matière d’accès à l’information. « La création et surtout le fonctionnement effectif de cette institution dont la principale mission est de veiller au respect et à l’application du droit des populations d’accéder à l’information et aux documents publics, a été l’un des principaux indicateurs de performance, pris en compte par le Millenium Challenge Corporation (Mcc) pour l’éligibilité de la Côte d’Ivoire à ce programme d’aide de l’Etat américain », s’est-il réjoui. Avant d’ajouter : « c’est pourquoi nous avons associé notre image à cette institution, afin de l’aider à réussir sa mission de vulgarisation de la loi».
Déroulé du séminaire
Trois communications ont meublé les échanges. La 1ère sur le « Contexte d’adoption et contenu de la loi », a été présentée par N’Guessan Balle Brice, directeur des affaires juridiques et du contentieux. La seconde sur : « Rôle et missions de la Caidp : opportunités et perspectives pour l’accès des populations à l’information et aux documents d’intérêt public », a été présentée par Dr Akpoué Brou, enseignant-chercheur en droit. Et, la dernière communication sur « La loi d’accès à l’information d’intérêt public : une opportunité pour le renforcement de la liberté de la presse en Côte d’Ivoire ? », a été présentée par Gooré Bi Hué, journaliste-économiste.
Compétences de la Caidp
Il est ressorti des échanges, que la Caidp a pour mission de faciliter l’accès à l’information d’intérêt public. Cependant, certaines informations classées secrètes ou confidentielles seront l’objet d’analyse par les commissaires, avant la prise d’une décision. Egalement, l’institution peut être saisie lorsque la requête formulée par écrit, n’a pas reçu de réponse après 15 jours. La Caidp dispose alors de 2 à 4 mois maximum pour intervenir. Cependant, elle peut intimer l’ordre à l’entité indexée de fournir les informations après analyse du contenu.
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