Fortement influencée par les autres civilisations, la culture africaine est aujourd’hui dépravée, quasi inexistante. Pour lui redonner ses marques et faire un retour aux sources, des festivals s’organisent.
Entamées le jeudi 17 décembre 2015 au village Ki-Yi, les festivités des trente ans existence du groupe Ki-Yi Mbock prennent fin ce lundi 21 décembre 2015. La cérémonie dénommée le ‘‘Ki-Yi 30’’, en référence aux trente années de vie du village en Côte d’Ivoire, a été émaillée de plusieurs activités dont une conférence littéraire internationale ce samedi 19 décembre. Convoqués à l’amphithéâtre Mamadou Coulibaly de l’Ecole normale supérieure (Ens), 16 panelistes africains sont venus d’Afrique et d’Europe pour répondre à la problématique « quelle Afrique pour demain ? », thème de ces échanges. 16 intellectuels africains, tous des initiés aux pratiques culturelles ancestrales de l’Afrique, dont certains grands noms : Doumbi Fakoly, ‘‘L’Initié’’ du Mali, Pierre Oum Ndigui, Egyptologue, ou encore Aza Koffi David, grand maître Vodou. Pour la grande question « quelle Afrique pour demain ?», que des paroles fortes. « La branche qui veut fleurir doit honorer ses racines ». « L’héritage, ce n’est pas ce que l’on vous donne, mais ce que l’on laisse ». « Nos parents ont pleuré parce que les colons ne leur ont rien laissé. Aujourd’hui, les enfants d’Afrique pleurent parce que les parents ne leur ont rien laissé. Jusqu’à quand ce cycle va-t-il continuer ? Les africains doivent se dresser et prendre leur destin en main ». Des appels à la révolution que les 16 panélistes ont lancé à l’attention de toute l’Afrique et de surtout sa jeunesse. Pour ces guides africains, le blocage de l’Afrique est essentiellement spirituel, culturel et instructif. A cet effet et aux termes des échanges, des propositions en vue de parvenir à une Afrique libre ont été faites. Promouvoir le tourisme religieux sur le continent à travers la réhabilitation et la pratique de grandes initiations religieuses. Instituer une journée de la culture traditionnelle par le port de la tenue traditionnelle africaine. Et cela doit commencer par nos dirigeants. Repenser les manuels scolaires en enseignant les réalités africaines aux futures générations. Un message bien perçu par les jeunes qui sont venus nombreux suivre cette conférence.
Les festivités du ‘‘Ki-Yi 30’’, rendez-vous culturelle, artistique et littéraire referment leur porte ce lundi 21 décembre. Pour cette apothéose, il est prévu un carnaval haut en couleur à la villa Ki-Yi sis à Cocody Riviera II, suivit de la remise du grand prix WereWere-Liking, la reine mère du village et un bal poussière.
Ange TIEMOKO
Entamées le jeudi 17 décembre 2015 au village Ki-Yi, les festivités des trente ans existence du groupe Ki-Yi Mbock prennent fin ce lundi 21 décembre 2015. La cérémonie dénommée le ‘‘Ki-Yi 30’’, en référence aux trente années de vie du village en Côte d’Ivoire, a été émaillée de plusieurs activités dont une conférence littéraire internationale ce samedi 19 décembre. Convoqués à l’amphithéâtre Mamadou Coulibaly de l’Ecole normale supérieure (Ens), 16 panelistes africains sont venus d’Afrique et d’Europe pour répondre à la problématique « quelle Afrique pour demain ? », thème de ces échanges. 16 intellectuels africains, tous des initiés aux pratiques culturelles ancestrales de l’Afrique, dont certains grands noms : Doumbi Fakoly, ‘‘L’Initié’’ du Mali, Pierre Oum Ndigui, Egyptologue, ou encore Aza Koffi David, grand maître Vodou. Pour la grande question « quelle Afrique pour demain ?», que des paroles fortes. « La branche qui veut fleurir doit honorer ses racines ». « L’héritage, ce n’est pas ce que l’on vous donne, mais ce que l’on laisse ». « Nos parents ont pleuré parce que les colons ne leur ont rien laissé. Aujourd’hui, les enfants d’Afrique pleurent parce que les parents ne leur ont rien laissé. Jusqu’à quand ce cycle va-t-il continuer ? Les africains doivent se dresser et prendre leur destin en main ». Des appels à la révolution que les 16 panélistes ont lancé à l’attention de toute l’Afrique et de surtout sa jeunesse. Pour ces guides africains, le blocage de l’Afrique est essentiellement spirituel, culturel et instructif. A cet effet et aux termes des échanges, des propositions en vue de parvenir à une Afrique libre ont été faites. Promouvoir le tourisme religieux sur le continent à travers la réhabilitation et la pratique de grandes initiations religieuses. Instituer une journée de la culture traditionnelle par le port de la tenue traditionnelle africaine. Et cela doit commencer par nos dirigeants. Repenser les manuels scolaires en enseignant les réalités africaines aux futures générations. Un message bien perçu par les jeunes qui sont venus nombreux suivre cette conférence.
Les festivités du ‘‘Ki-Yi 30’’, rendez-vous culturelle, artistique et littéraire referment leur porte ce lundi 21 décembre. Pour cette apothéose, il est prévu un carnaval haut en couleur à la villa Ki-Yi sis à Cocody Riviera II, suivit de la remise du grand prix WereWere-Liking, la reine mère du village et un bal poussière.
Ange TIEMOKO