Le Conseil Café-Cacao (CCC) consent à faire des efforts avec l’Etat ivoirien pour ‘’respecter l’engagement de servir au moins 60% du prix CAF aux producteurs’’, indique un communiqué diffusé, lundi, dans la presse nationale.
Pour y parvenir, le CCC entend se ‘’priver de certains niveaux de fiscalité et de parafiscalité’’, souligne le communiqué au titre la campagne 2015-2016, ouverte depuis le vendredi dernier.
Ainsi, précise le texte, le prix d’achat bord champ issu du barème établi après discussion avec les opérateurs de la filière, a permis à l’Etat de servir 64,42% du prix CAF aux producteurs en maintenant à la baisse la fiscalité et la parafiscalité.
‘’En outre, le différentiel ramassage a été revu à la hausse pour passer de 70.000 FCFA/Tonne en 2014-2015 à 78.000 FCFA/Tonne en 2015-2016, soit une hausse de 8.000FCFA’’, souligne le CCC selon qui
l’organisation de la campagne de commercialisation 2015-2016 du café sur l’ensemble du territoire se déroulera comme suit.
‘’Un prix garanti bord champ aux producteurs (…) de 670 FCFA/kg pour du café séché, décortiqué et bien trié et un prix de 354,750 FCFA/kg pour du café cerise bien séché, un prix entrée usine de 748 FCFA/Kg de café séché, décortiqué et bien trié, la mise en place d’un dispositif opérationnel de contrôle pour le respect du prix garanti aux producteurs’’, précise encore le communiqué.
Le CCC invite les producteurs à ‘’fournir du café de bonne qualité (…) bien séché, décortiqué et bien trié’’ afin de ‘’redorer le label de l’origine ivoire’’, exhortant les acheteurs et exportateurs à
davantage de ‘’vigilance’’ et de ‘’rigueur’’ sur la qualité du café à acheter et à observer ‘’le strict respect du prix minimum garanti’’.
Troisième pays producteur mondial de cette spéculation, le secteur café en Côte d’Ivoire demeure, très fortement, ‘’sinistré’’ depuis près de deux décennies. Avec un prix peu rémunérateur, beaucoup de producteur ont abandonné le café au profit d’autres cultures jugées plus rentables comme le cacao, le palmier à huile et l’hévéa.
Cependant, avec la hausse du prix garanti de 650 FCFA/kg lors de la précédente campagne (2014-2015), l’on a observé ‘’un meilleur entretien des plantations qui devrait avoir pour conséquence, une augmentation de la production des campagnes à venir’’, espère le Conseil Café- Cacao.
HS/ls/APA
Pour y parvenir, le CCC entend se ‘’priver de certains niveaux de fiscalité et de parafiscalité’’, souligne le communiqué au titre la campagne 2015-2016, ouverte depuis le vendredi dernier.
Ainsi, précise le texte, le prix d’achat bord champ issu du barème établi après discussion avec les opérateurs de la filière, a permis à l’Etat de servir 64,42% du prix CAF aux producteurs en maintenant à la baisse la fiscalité et la parafiscalité.
‘’En outre, le différentiel ramassage a été revu à la hausse pour passer de 70.000 FCFA/Tonne en 2014-2015 à 78.000 FCFA/Tonne en 2015-2016, soit une hausse de 8.000FCFA’’, souligne le CCC selon qui
l’organisation de la campagne de commercialisation 2015-2016 du café sur l’ensemble du territoire se déroulera comme suit.
‘’Un prix garanti bord champ aux producteurs (…) de 670 FCFA/kg pour du café séché, décortiqué et bien trié et un prix de 354,750 FCFA/kg pour du café cerise bien séché, un prix entrée usine de 748 FCFA/Kg de café séché, décortiqué et bien trié, la mise en place d’un dispositif opérationnel de contrôle pour le respect du prix garanti aux producteurs’’, précise encore le communiqué.
Le CCC invite les producteurs à ‘’fournir du café de bonne qualité (…) bien séché, décortiqué et bien trié’’ afin de ‘’redorer le label de l’origine ivoire’’, exhortant les acheteurs et exportateurs à
davantage de ‘’vigilance’’ et de ‘’rigueur’’ sur la qualité du café à acheter et à observer ‘’le strict respect du prix minimum garanti’’.
Troisième pays producteur mondial de cette spéculation, le secteur café en Côte d’Ivoire demeure, très fortement, ‘’sinistré’’ depuis près de deux décennies. Avec un prix peu rémunérateur, beaucoup de producteur ont abandonné le café au profit d’autres cultures jugées plus rentables comme le cacao, le palmier à huile et l’hévéa.
Cependant, avec la hausse du prix garanti de 650 FCFA/kg lors de la précédente campagne (2014-2015), l’on a observé ‘’un meilleur entretien des plantations qui devrait avoir pour conséquence, une augmentation de la production des campagnes à venir’’, espère le Conseil Café- Cacao.
HS/ls/APA