La deuxième étape des Guyzagn marquée par une grande exposition débute, le 7 jeudi janvier prochain. Thierry Dia, président du comité d’organisation du concours parle de L’intérêt de la compétition.
Vous avez procédé au lancement officiel de la 6e édition des Guyzagn. Peut-on considérer cette 6è édition comme celle de la maturité ?
C’est aller vite en besogne.Je ne peux affirmer pour l’instant que la 6ème édition des Guyzagn dotée du Grand prix Guy Nairay est celle de la maturité. Néanmoins, nous savons au moins avec précision ce que nous voulons. Nous travaillons dans une très bonne synergie avec la fondation Orange Côte d’Ivoire Télécom. Pour l’instant, tout se passe bien. Je pense que comme toutes les autres éditions, les artistes candidats traînent les pas et c’est au dernier moment qu’ils viendront s’inscrire. Déjà, on sent l’effervescence du côté du Burkina Faso. Depuis le lancement, les participants en provenance du Burkina Faso s’activent pour être présents à Abidjan. Ils sont donc très motivés pour la grande exposition prévue du 7 au 15 janvier prochains et à la performance.
Peut-on savoir les raisons de l’ouverture de la compétition aux artistes burkinabè ?
L’idée, c’est de faire en sorte que l’intégration africaine soit une réalité. Il ne faut pas se le cacher. On ne peut pas vivre en autarcie et croire qu’on est les meilleurs. Si nous voulons que nos jeunes soient les meilleurs, il faudrait qu’ils se confrontent aux autres jeunes de la sous-région. Cette ouverture, dans un premier temps, va concerner les pays francophones de la sous-région. Après quoi nous irons à la conquête du grand espace de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao). Et cela, pour qu’en alternance avec le Marché des arts et du spectacle africain (Masa), les Guyzagn deviennent un vrai relais en termes d’évènement culturel en Côte d’Ivoire.
Quel bilan faites-vous de ce concours qui est à sa 6è édition cette année ?
Pour un bilan, je dirai avant tout que les Gguyzagn ont le droit d’exister si je me réfère aux parcours des lauréats des éditions passées. Parce que tout simplement, c’est le seul et unique concours des arts plastiques de renommée en Côte d’Ivoire. Par la suite, c’est le seul prix en Côte d’Ivoire qui fait d’un artiste amateur un artiste confirmé. Je peux aujourd’hui affirmer que tous ces jeunes qui ont remporté le Grand prix Guy Nairay connaissent un parcours honorable. Le premier lauréat Mobiagoh Stephane prépare une thèse unique en arts et sciences de l’art ; Guy Kouadio qui s’est installé à Toumodi est devenu un professionnel averti ; Soro Pehouet qui est un artiste très connu prépare sa deuxième exposition intitulée individuelle ; Konan Pascal et Yéanzi sont aujourd’hui au firmament de la peinture en Côte d’Ivoire et sont très sollicités. C’est pour vous dire que le prix Guy Nairay est un véritable tremplin pour ces jeunes artistes .
Dago Diké
Vous avez procédé au lancement officiel de la 6e édition des Guyzagn. Peut-on considérer cette 6è édition comme celle de la maturité ?
C’est aller vite en besogne.Je ne peux affirmer pour l’instant que la 6ème édition des Guyzagn dotée du Grand prix Guy Nairay est celle de la maturité. Néanmoins, nous savons au moins avec précision ce que nous voulons. Nous travaillons dans une très bonne synergie avec la fondation Orange Côte d’Ivoire Télécom. Pour l’instant, tout se passe bien. Je pense que comme toutes les autres éditions, les artistes candidats traînent les pas et c’est au dernier moment qu’ils viendront s’inscrire. Déjà, on sent l’effervescence du côté du Burkina Faso. Depuis le lancement, les participants en provenance du Burkina Faso s’activent pour être présents à Abidjan. Ils sont donc très motivés pour la grande exposition prévue du 7 au 15 janvier prochains et à la performance.
Peut-on savoir les raisons de l’ouverture de la compétition aux artistes burkinabè ?
L’idée, c’est de faire en sorte que l’intégration africaine soit une réalité. Il ne faut pas se le cacher. On ne peut pas vivre en autarcie et croire qu’on est les meilleurs. Si nous voulons que nos jeunes soient les meilleurs, il faudrait qu’ils se confrontent aux autres jeunes de la sous-région. Cette ouverture, dans un premier temps, va concerner les pays francophones de la sous-région. Après quoi nous irons à la conquête du grand espace de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao). Et cela, pour qu’en alternance avec le Marché des arts et du spectacle africain (Masa), les Guyzagn deviennent un vrai relais en termes d’évènement culturel en Côte d’Ivoire.
Quel bilan faites-vous de ce concours qui est à sa 6è édition cette année ?
Pour un bilan, je dirai avant tout que les Gguyzagn ont le droit d’exister si je me réfère aux parcours des lauréats des éditions passées. Parce que tout simplement, c’est le seul et unique concours des arts plastiques de renommée en Côte d’Ivoire. Par la suite, c’est le seul prix en Côte d’Ivoire qui fait d’un artiste amateur un artiste confirmé. Je peux aujourd’hui affirmer que tous ces jeunes qui ont remporté le Grand prix Guy Nairay connaissent un parcours honorable. Le premier lauréat Mobiagoh Stephane prépare une thèse unique en arts et sciences de l’art ; Guy Kouadio qui s’est installé à Toumodi est devenu un professionnel averti ; Soro Pehouet qui est un artiste très connu prépare sa deuxième exposition intitulée individuelle ; Konan Pascal et Yéanzi sont aujourd’hui au firmament de la peinture en Côte d’Ivoire et sont très sollicités. C’est pour vous dire que le prix Guy Nairay est un véritable tremplin pour ces jeunes artistes .
Dago Diké