Officiellement, le délai des dépôts de candidature en vue de l’élection du président de la Fédération ivoirienne de football (Fif) a pris fin, lundi 04 janvier 2016 à minuit. A cette date, seule la candidature du président sortant, Augustin Sidy Diallo a été enregistrée par la Commission électorale présidée par Philippe Légré, ancien ministre des Sports. Candidat à la même élection, Salif Bictogo a annoncé dans la journée de ce même lundi qu’il avait jusqu’au 20 janvier prochain, conformément aux prescriptions statutaires, pour déposer sa candidature. Brandissant d’un même mouvement une probable saisine des tribunaux ordinaires afin de faire respecter les textes fédéraux relatifs à l’élection du président de la Fif. La date des dépôts de candidature ayant officiellement expiré, on attend de voir la suite des évènements. Salif Bictogo attendra-t-il effectivement le 20 janvier pour faire acte de candidature ? La Commission pourra-t-elle à cette date l’accepter ? Telles sont quelques unes des questions que suscite la situation actuelle. Sans préjuger, on peut d’ores et déjà appeler les uns et les autres à la retenue. La Fifa ayant déjà invalidé des élections pour vices de forme, il n’y a pas lieu de courir ou de s’arc-bouter à une quelconque position jusqu’auboutiste qui ne ferait l’affaire de personne en définitive. Il est plutôt question de tout mettre en œuvre, afin que le football ivoirien n’entre pas dans le trou noir avec des procès à n’en point finir ou encore des invalidations de scrutins qui ne feraient pas honneur à la Côte d’Ivoire sur la scène internationale. Que tous ceux qui peuvent encore permettre un rapprochement, afin d’aboutir à un processus sans heurts, qui respecte les standards internationaux, se dépêchent de s’auto-saisir. Les administrations provisoires mis en place par la Fifa, de part le monde, ayant montré leurs limites, il faut tout faire pour éviter une telle perspective à la Côte d’Ivoire.
PB
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