Le préfet du département, Coulibaly Gando, souhaite que la réconciliation nationale devienne une réalité au cours de cette année 2016. Ce vœu, il l’a exprimé le 5 janvier. C’était à l’occasion de la traditionnelle cérémonie de présentation des vœux qu’il recevait des corps constitués de son département, sur l’esplanade de la préfecture. Il s’est félicité de la tenue du « Pâquinou national » à Toumodi. Il a salué et félicité les acteurs politiques pour leur fairplay, les guides religieux pour leurs prières, les forces de sécurité et tous les responsables des services du département pour les bonnes relations entretenues. Au titre des perspectives, le préfet les a qualifiées de prometteuses, avec le retour des exilés politiques, lequel retour va s’accélérer. « Il faut que la réconciliation devienne une réalité », a-t-il insisté. Pour y parvenir le gouverneur estime que le défi permanent du travail bien fait doit devenir une réalité, en s’appropriant la devise du pays. Parlant au nom des syndicats d’enseignants, M. Firmin Kouakou a égrené un chapelet de préoccupations : le paiement des primes d’examen sur place à Toumodi, le manque criard de logements à Kpouèbo, l’amélioration des rapports avec les chefs d’établissements, l’amélioration des conditions de travail. Cette cérémonie n’a pas drainé grand monde.
Pierre DJESSANE GERVAIS
Pierre DJESSANE GERVAIS