Les Abidjanais ont été surpris hier par un brusque changement de la météo. A peine ont-ils mis le nez dehors qu’ils ont fait face à un épais brouillard glacial accompagné d’un vent violent. Si le lever du soleil a permis de dissiper quelque peu l’épais bouillard, le vent sec et poussiéreux a continué de souffler toute la journée. « Avec ces tourbillons de vent poussiéreux, on se croirait dans un pays désertique », fait remarquer un homme qui, sorti de son domicile tout ciré, était happé par l’un de ces tourbillons. Dans toute la ville d’Abidjan, le vent sec de l’harmattan n’a pas faibli. Les cache-nez, les blousons, les jackets, brillants à lèvres et autres artifices pour se protéger de ce temps austère, ont refait surface. L’ensemble du littoral, à l’image d’Abidjan n’a pas été épargné, comme nous l’on signalé des habitants de Sassandra et San Pedro. Même son de cloche dans d’autres localités de l’intérieur du pays. C’est le cas à Gagnoa, Korhogo, Bouaké, Soubré, pour ne nommer que ces villes d’où l’on appelés pour relever ce subit changement de la météo. Et pourtant la Radio-télévision-ivoirienne (RTI) l’avait annoncé la veille dans sa météo pour un mois. Si ce phénomène temporel doit durer un mois, c’est dire que nous ne sommes qu’à son début. Ce temps pose aussi de problèmes de santé à la population. Déjà des cas de rhume, de méningite, des céphalées et d’énormes difficultés aux personnes souffrants de rhumatismes, sont signalés. Il est donc conseillé de prendre des dispositions pour se prémunir, sinon se mettre à couvert au chaud. Tout n’est pas pour autant morose. C’est le temps des affaires pour les vendeurs de cache-nez.
DJè Abel
DJè Abel