Abidjan - La Korea international cooperation agency (KOICA) et le fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA) ont procédé mercredi au siège de l’agence Coréenne à Abidjan, à la signature d’un second accord de subvention de plus de trois milliards F CFA, pour la prise en charge des fistules obstétricales en Côte d’Ivoire.
Selon la représentante résidente de l’UNFPA, Konaté Suzanne Maïga, cet appui financier de la Corée vient à point nommé pour soulager les victimes. « Ce financement va être très porteur pour les femmes ivoiriennes parce qu’il y a beaucoup de cas. En trois ans, nous avons pu couvrir 1208 femmes en Côte d’Ivoire dans les différentes régions, précisément dans le Centre, à l’Ouest et au Nord de la Côte d’Ivoire », a indiqué Mme Konaté.
« La femme perd sa dignité parce qu’elle ne peut plus être en public, la perte est involontaire et elle se trouve exclue de la société. Le financement de la Corée va permettre à des milliers de femmes de recouvrir cette dignité, de reprendre la vie sociale. La Corée donne ces moyens et cet appui de manière gratuite », a-t-elle conclu.
Pour le directeur de la KOICA Côte d’Ivoire, Park Wankyu, la réussite de la première phase du projet a été déterminante pour la signature de cet accord. « Sur la base des résultats significatifs de la 1ère phase du projet, la KOICA a décidé de financer à hauteur de plus de six millions de dollar américain , soit plus de trois milliards F CFA, pour la 2ème phase du projet de 2016 à 2018 (…), finalement il n’y aura plus de femmes souffrant de la fistule obstétricale par la prévention et le traitement chirurgical », a-t-il expliqué.
La fistule obstétricale se réfère à un trou dans le canal de naissance causé par un travail difficile et prolongé pendant plusieurs jours sans intervention médicale. Elle a été virtuellement éliminée dans les pays développés, mais on estime à plus de deux millions, les femmes en Afrique subsaharienne, en Asie du Sud et de la région arabe atteintes de la fistule. Environ 100 000 nouveaux cas chaque année.
gak/kam
Selon la représentante résidente de l’UNFPA, Konaté Suzanne Maïga, cet appui financier de la Corée vient à point nommé pour soulager les victimes. « Ce financement va être très porteur pour les femmes ivoiriennes parce qu’il y a beaucoup de cas. En trois ans, nous avons pu couvrir 1208 femmes en Côte d’Ivoire dans les différentes régions, précisément dans le Centre, à l’Ouest et au Nord de la Côte d’Ivoire », a indiqué Mme Konaté.
« La femme perd sa dignité parce qu’elle ne peut plus être en public, la perte est involontaire et elle se trouve exclue de la société. Le financement de la Corée va permettre à des milliers de femmes de recouvrir cette dignité, de reprendre la vie sociale. La Corée donne ces moyens et cet appui de manière gratuite », a-t-elle conclu.
Pour le directeur de la KOICA Côte d’Ivoire, Park Wankyu, la réussite de la première phase du projet a été déterminante pour la signature de cet accord. « Sur la base des résultats significatifs de la 1ère phase du projet, la KOICA a décidé de financer à hauteur de plus de six millions de dollar américain , soit plus de trois milliards F CFA, pour la 2ème phase du projet de 2016 à 2018 (…), finalement il n’y aura plus de femmes souffrant de la fistule obstétricale par la prévention et le traitement chirurgical », a-t-il expliqué.
La fistule obstétricale se réfère à un trou dans le canal de naissance causé par un travail difficile et prolongé pendant plusieurs jours sans intervention médicale. Elle a été virtuellement éliminée dans les pays développés, mais on estime à plus de deux millions, les femmes en Afrique subsaharienne, en Asie du Sud et de la région arabe atteintes de la fistule. Environ 100 000 nouveaux cas chaque année.
gak/kam