Des experts ont planché sur la relance du cinéma ivoirien, le week-end dernier.
A l’initiative d’Afrika prod’s, (une structure privée exerçant dans le domaine du cinéma en Côte d’Ivoire) une rencontre entre des experts du 7è art a eu slieu, le week-end dernier à Abidjan. L’ordre du jour a porté essentiellement sur le repositionnement du cinéma ivoirien. M.Niandou Michel, président d’Afrika prod’s a dépeint un tableau sombre du cinéma ivoirien. Il a à cet effet fait savoir que ce secteur est plongé dans une léthargie depuis de nombreuses années déjà. Il a tenu à préciser que l’Etat ivoirien sous prétexte de donner un coup de fouet au secteur a organisé des séminaires, des colloques et autres rencontres qui n’ont jamais donné des résultats concrets. Devant ce constat, M. Niandou Michel a jugé utile d’organiser cette rencontre afin que chaque participant fasse des propositions pour la renaissance du 7è art ivoirien « La tutelle avait promis de booster le secteur du cinéma en Côte d’Ivoire. Mais hélas ce ne sont que des professions de foi .Nous ne devons donc pas croiser les bras et regarder mourir le cinéma ivoirien. C’est dans cette optique que j’ai organisé cette rencontre afin que nous puissions échanger sur les maux qui minent notre secteur. Chaque participant se doit de faire des propositions concrètes. Nous avons des contacts permanant avec des bailleurs de fonds qui ont décidé de nous apporter leur soutien », a-t-il fait savoir. S’inspirant de l’expérience de certains pays, Mme Kouassi Adjoua (responsable d’une agence cinématographique) a laissé entendre qu’il est inadmissible de laisser le cinéma ivoirien mourir. « Je ne peux pas comprendre que ce secteur qui nous a révélé de grands acteurs comme Roger Gnoan M’bala, Fadiga Kramo, Timité Bassori, Jean-Louis Koula se porte très mal. Les autorités gouvernementales n’ont jamais accordé une oreille attentive à nos différentes requêtes. Nous sommes alors obligés de nous battre pour faire redynamiser ce secteur. Si nous restons les bras croisés, personne ne viendra sortir le cinéma ivoirien de sa léthargie à notre place », a-t-elle indiqué. Kwam Georges une participante ghanéenne a invité ses hôtes à rechercher par eux-mêmes des partenaires et leur a conseillé de ne point compter sur l’Etat. « Le meilleur combat est celui que l’on mène soi-même sans compter sur autrui. Je voudrais exhorter mes frères et mes sœurs ivoiriennes à se battre eux-mêmes. Des partenaires existent dans le monde entier mais, il suffit de réussir à les convaincre. Je ne pense pas que vos documents ne puissent pas intéresser des bailleurs de fonds européens. C’est à vous de tout mettre en œuvre que ce secteur reprenne vie », a-telle conclu.
Dago Diké
A l’initiative d’Afrika prod’s, (une structure privée exerçant dans le domaine du cinéma en Côte d’Ivoire) une rencontre entre des experts du 7è art a eu slieu, le week-end dernier à Abidjan. L’ordre du jour a porté essentiellement sur le repositionnement du cinéma ivoirien. M.Niandou Michel, président d’Afrika prod’s a dépeint un tableau sombre du cinéma ivoirien. Il a à cet effet fait savoir que ce secteur est plongé dans une léthargie depuis de nombreuses années déjà. Il a tenu à préciser que l’Etat ivoirien sous prétexte de donner un coup de fouet au secteur a organisé des séminaires, des colloques et autres rencontres qui n’ont jamais donné des résultats concrets. Devant ce constat, M. Niandou Michel a jugé utile d’organiser cette rencontre afin que chaque participant fasse des propositions pour la renaissance du 7è art ivoirien « La tutelle avait promis de booster le secteur du cinéma en Côte d’Ivoire. Mais hélas ce ne sont que des professions de foi .Nous ne devons donc pas croiser les bras et regarder mourir le cinéma ivoirien. C’est dans cette optique que j’ai organisé cette rencontre afin que nous puissions échanger sur les maux qui minent notre secteur. Chaque participant se doit de faire des propositions concrètes. Nous avons des contacts permanant avec des bailleurs de fonds qui ont décidé de nous apporter leur soutien », a-t-il fait savoir. S’inspirant de l’expérience de certains pays, Mme Kouassi Adjoua (responsable d’une agence cinématographique) a laissé entendre qu’il est inadmissible de laisser le cinéma ivoirien mourir. « Je ne peux pas comprendre que ce secteur qui nous a révélé de grands acteurs comme Roger Gnoan M’bala, Fadiga Kramo, Timité Bassori, Jean-Louis Koula se porte très mal. Les autorités gouvernementales n’ont jamais accordé une oreille attentive à nos différentes requêtes. Nous sommes alors obligés de nous battre pour faire redynamiser ce secteur. Si nous restons les bras croisés, personne ne viendra sortir le cinéma ivoirien de sa léthargie à notre place », a-t-elle indiqué. Kwam Georges une participante ghanéenne a invité ses hôtes à rechercher par eux-mêmes des partenaires et leur a conseillé de ne point compter sur l’Etat. « Le meilleur combat est celui que l’on mène soi-même sans compter sur autrui. Je voudrais exhorter mes frères et mes sœurs ivoiriennes à se battre eux-mêmes. Des partenaires existent dans le monde entier mais, il suffit de réussir à les convaincre. Je ne pense pas que vos documents ne puissent pas intéresser des bailleurs de fonds européens. C’est à vous de tout mettre en œuvre que ce secteur reprenne vie », a-telle conclu.
Dago Diké