L’Etat ivoirien a mobilisé 300 millions de dollars sur le marché financier islamique à l’issue d’une opération de levée de fonds dans le cadre d’un "programme de Sukuk", a-t-on appris jeudi de source officielle à Abidjan.
Dans un communiqué transmis à Xinhua, le Trésor public ivoirien annonce avoir mobilisé "150 milliards FCFA" (environ 30 millions de dollars) au terme d’une opération de levée de fonds dénommée "Sukuk Etat de Côte d’Ivoire 5,75%" sur la période 2015-2020 lancée du 20 novembre au 21 décembre dernier.
"La distribution géographique de ce résultat place les souscripteurs hors UEMOA (Union économique et monétaire ouest-africaine) en tête avec plus de 67 milliards FCFA mobilisés, soit plus de 45%", précise le communiqué.
"En Côte d’Ivoire, ce sont plus de 55 milliards de FCFA, soit 37% tandis que les souscripteurs de l’UEMOA totalisent plus de 26 milliards de FCFA, soit 17%", précise encore le texte.
L’emprunt obligataire en cours est représenté par des titres de créances à partir de 10 000 FCFA avec une marge de profit de 5,75% l’an pour les souscripteurs, investisseurs institutionnels, personnes morales et physiques "sans distinction de nationalité ni de religion".
Le gouvernement ivoirien a signé en avril dernier à Abidjan un accord avec la Société islamique pour le développement du secteur privé (SID) pour la mise en place d’un "programme de Sukuk" d’un montant global de 300 milliards FCFA (600 millions de dollars) pour le financement de projets de développement.
Les titres "Sukuk" sont l’équivalent islamique des obligations mais ils respectent les lois islamiques qui interdisent la facturation ou le paiement d’intérêts.
Cet instrument devrait permettre à l’Etat ivoirien d’élargir sa base d’investisseurs à des entités des pays du Golfe réputées "très liquides" et aux investisseurs qui ne souscrivent que dans les produits financiers compatibles avec les principes de la finance islamique.
Le "Programme de Sukuk" signé avec la Côte d’Ivoire sera exécuté en deux phases égales de 150 milliards de FCFA chacune sur la période 2015-2020.
Dans un communiqué transmis à Xinhua, le Trésor public ivoirien annonce avoir mobilisé "150 milliards FCFA" (environ 30 millions de dollars) au terme d’une opération de levée de fonds dénommée "Sukuk Etat de Côte d’Ivoire 5,75%" sur la période 2015-2020 lancée du 20 novembre au 21 décembre dernier.
"La distribution géographique de ce résultat place les souscripteurs hors UEMOA (Union économique et monétaire ouest-africaine) en tête avec plus de 67 milliards FCFA mobilisés, soit plus de 45%", précise le communiqué.
"En Côte d’Ivoire, ce sont plus de 55 milliards de FCFA, soit 37% tandis que les souscripteurs de l’UEMOA totalisent plus de 26 milliards de FCFA, soit 17%", précise encore le texte.
L’emprunt obligataire en cours est représenté par des titres de créances à partir de 10 000 FCFA avec une marge de profit de 5,75% l’an pour les souscripteurs, investisseurs institutionnels, personnes morales et physiques "sans distinction de nationalité ni de religion".
Le gouvernement ivoirien a signé en avril dernier à Abidjan un accord avec la Société islamique pour le développement du secteur privé (SID) pour la mise en place d’un "programme de Sukuk" d’un montant global de 300 milliards FCFA (600 millions de dollars) pour le financement de projets de développement.
Les titres "Sukuk" sont l’équivalent islamique des obligations mais ils respectent les lois islamiques qui interdisent la facturation ou le paiement d’intérêts.
Cet instrument devrait permettre à l’Etat ivoirien d’élargir sa base d’investisseurs à des entités des pays du Golfe réputées "très liquides" et aux investisseurs qui ne souscrivent que dans les produits financiers compatibles avec les principes de la finance islamique.
Le "Programme de Sukuk" signé avec la Côte d’Ivoire sera exécuté en deux phases égales de 150 milliards de FCFA chacune sur la période 2015-2020.