Abidjan (Côte d’Ivoire) - Le gouvernement ivoirien a décidé, jeudi, du « maintien de l’ensemble des mesures de prévention » contre l’épidémie du virus Ebola, « en attendant les 90 jours marquant la fin définitive de l’épidémie », alors que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a annoncé la fin de la maladie en Afrique de l’Ouest.
« Le Président de la République a décidé du maintien de l’ensemble des mesures de prévention contre la maladie à virus Ebola en attendant les 90 jours marquant la fin définitive de la maladie », a déclaré au cours d’une conférence de presse le professeur Simplice Dagnan, Directeur de l’Institut national d’hygiène publique (Inhp).
Cette décision, a-t-il expliqué, «répond au soucis de protection de la santé des populations et de capitalisation des acquis dans le sens du renforcement durable de notre système de santé ». Selon lui, «la période de vigilance renforcée de 90 jours se termine le 29 mars 2016».
« Le gouvernement ivoirien félicite le gouvernement des pays frères que sont la Guinée, le Libéria et la Sierra Leone pour tous les efforts afin d’atteindre la fin de la transmission interhumaine de la maladie », a poursuivi le DG de l’Inhp.
Les autorités ivoiriennes se sont mobilisées pour barrer la route à l’épidémie de la fièvre hémorragique à virus Ebola qui s’est déclenchée au premier trimestre 2014 en Afrique de l’Ouest, multipliant les mesures pour prévenir la propagation rapide de la maladie sur l’ensemble du territoire national.
La plus ‘’sérieuse’’ a été l’interdiction de consommer de la viande de brousse, un vecteur de cette maladie, alors que dans certaines régions du pays, la viande sauvage, comme celle de l’agouti, un gros rongeur très prisé, est la principale source de protéines. Le gouvernement a même émis la consigne d’éviter de serrer la main ou de faire des accolades.
Les populations ivoiriennes qui ont l’imagination fertile, avaient en son temps commencé à se saluer avec le sourire, le bout du pied ou le coude, dans une ambiance d’humour.Les mesures draconiennes se sont multipliées quand l’OMS a déclaré le virus Ebola d’’’urgence de santé publique’’.
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a annoncé officiellement, jeudi matin, la fin de l’épidémie d’Ebola en Afrique de l’Ouest où la maladie a fait plus de 10 000 morts.
«Aujourd’hui (jeudi), l’OMS déclare la fin de la plus récente éclosion de maladie à virus Ebola au Libéria (…).Toutes les chaînes de transmission connues (depuis 2013) ont été arrêtés en Afrique de l’Ouest », indique un communiqué de presse de l’organisation des Nations-unies en charge de la santé, posté sur son site internet.
« L’OMS affirme que le travail n’est pas fini (…) les systèmes de surveillance et d’intervention seront essentiels dans les mois à venir », ajoute le communiqué. L’épidémie d’Ebola a coûté la vie de plus de 11 300 personnes et infecté plus de 28 500 autres.
La maladie à virus Ebola est apparue pour la première fois en 1976, lors de deux flambées simultanées à Nzara (Soudan) et à Yambuku (République démocratique du Congo). Yambuku étant situé près de la rivière Ebola, celle-ci a donné son nom à la maladie.
MC/ls
« Le Président de la République a décidé du maintien de l’ensemble des mesures de prévention contre la maladie à virus Ebola en attendant les 90 jours marquant la fin définitive de la maladie », a déclaré au cours d’une conférence de presse le professeur Simplice Dagnan, Directeur de l’Institut national d’hygiène publique (Inhp).
Cette décision, a-t-il expliqué, «répond au soucis de protection de la santé des populations et de capitalisation des acquis dans le sens du renforcement durable de notre système de santé ». Selon lui, «la période de vigilance renforcée de 90 jours se termine le 29 mars 2016».
« Le gouvernement ivoirien félicite le gouvernement des pays frères que sont la Guinée, le Libéria et la Sierra Leone pour tous les efforts afin d’atteindre la fin de la transmission interhumaine de la maladie », a poursuivi le DG de l’Inhp.
Les autorités ivoiriennes se sont mobilisées pour barrer la route à l’épidémie de la fièvre hémorragique à virus Ebola qui s’est déclenchée au premier trimestre 2014 en Afrique de l’Ouest, multipliant les mesures pour prévenir la propagation rapide de la maladie sur l’ensemble du territoire national.
La plus ‘’sérieuse’’ a été l’interdiction de consommer de la viande de brousse, un vecteur de cette maladie, alors que dans certaines régions du pays, la viande sauvage, comme celle de l’agouti, un gros rongeur très prisé, est la principale source de protéines. Le gouvernement a même émis la consigne d’éviter de serrer la main ou de faire des accolades.
Les populations ivoiriennes qui ont l’imagination fertile, avaient en son temps commencé à se saluer avec le sourire, le bout du pied ou le coude, dans une ambiance d’humour.Les mesures draconiennes se sont multipliées quand l’OMS a déclaré le virus Ebola d’’’urgence de santé publique’’.
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a annoncé officiellement, jeudi matin, la fin de l’épidémie d’Ebola en Afrique de l’Ouest où la maladie a fait plus de 10 000 morts.
«Aujourd’hui (jeudi), l’OMS déclare la fin de la plus récente éclosion de maladie à virus Ebola au Libéria (…).Toutes les chaînes de transmission connues (depuis 2013) ont été arrêtés en Afrique de l’Ouest », indique un communiqué de presse de l’organisation des Nations-unies en charge de la santé, posté sur son site internet.
« L’OMS affirme que le travail n’est pas fini (…) les systèmes de surveillance et d’intervention seront essentiels dans les mois à venir », ajoute le communiqué. L’épidémie d’Ebola a coûté la vie de plus de 11 300 personnes et infecté plus de 28 500 autres.
La maladie à virus Ebola est apparue pour la première fois en 1976, lors de deux flambées simultanées à Nzara (Soudan) et à Yambuku (République démocratique du Congo). Yambuku étant situé près de la rivière Ebola, celle-ci a donné son nom à la maladie.
MC/ls