Invités à ouvrir le bal du Championnat d’Afrique des nations (Chan), ce samedi 16 janvier 2016, à Kigali, face aux Amavubi du Rwanda, les Eléphants locaux entameront à l’occasion une difficile ascension des sommets locaux.
Absents de la dernière édition du Chan en Afrique du Sud, en 2013, les Eléphants locaux reprennent le collier ce samedi 16 janvier 2016, à l’occasion de leur grand retour dans cette compétition. Et le moins que l’on puisse affirmer, c’est que ce retour tant souhaité ne se fera pas en douceur. Mais plutôt sur un rythme endiablé. Puisque les Eléphants auront la lourde charge d’ouvrir le bal face aux Amavubi rwandais pour lesquels cette confrontation est plus que capitale. Il n’y aura donc pas de round d’observation pour la bande à Michel Dussuyer obligée de rentrer de plain-pied dans le vif du sujet, à peine la compétition entamée. Si l’ambition première des Ivoiriens est de passer enfin le cap du premier tour dans cette compétition, c’est qu’ils devront jouer leur va-tout dès ce samedi. Le pire des résultats que Serges N’Guessan et ses coéquipiers devraient arracher, à l’issue de ce premier choc, étant le nul. A défaut bien sûr, d’une victoire qui serait l’idéal et qui leur permettrait de sortir de la torpeur liée à tout début de compétition afin de lancer la machine. La bande à Dussuyer est-elle actuellement dans les meilleures dispositions pour ce faire ? Il ne faut préjuger de rien avant samedi. Mais, on peut d’ores et déjà noter que les Eléphants qui étaient attendus dans l’après –midi du jeudi 14 janvier à Kigali, y arrivent sur une défaite obtenue face aux Super Eagles locaux du Nigeria, en match amical livré en Afrique du Sud, lundi 11 janvier 2016 (1-0).
Un match qui a permis à Michel Dussuyer de constater que sa sélection reste toujours habitée par les mêmes démons. Dont le premier semble être le manque de concentration à des moments –clés du match. En effet, depuis le match amical international qui les avait opposés à leurs adversaires camerounais, en septembre 2015 à Abidjan (1-1), les Eléphants locaux ont pris la fâcheuse habitude de lever le pied vers la fin de chaque mi-temps. Les deux matchs amicaux de préparation livrés en Afrique du Sud, face à la Guinée (1-1) et le Nigeria, sont venus confirmer cette tendance. Il faut donc espérer que la défaite concédée face au Nigeria soit un mal pour un bien. Et que pour les trois matchs de poule, ainsi que ceux à venir, en cas de qualification, la bande à Dussuyer soit plus concentrée, capable de tenir un résultat et surtout de réagir quand cela s’impose. Il y a cependant loin de la coupe aux lèvres. Car Michel Dussuyer a vu sa stratégie quelque peu chamboulée par des absences de poids. On peut citer le très prometteur Jimoh Shérif dans le couloir droit. Forfait pour cause de blessure, le grand espoir ivoirien dans ce couloir va cruellement manquer à ses coéquipiers. Lui dont les rageuses montées sont souvent ponctuées de centres qui frisent la perfection. Au milieu de terrain, Ahmed Moukoro, exilé du côté du Soudan, va aussi manquer à l’appel. Ses accélérations, ainsi que sa lourde frappe auraient pu être des armes très précieuses pour la sélection de Dussuyer. Que dire de la défection, à la toute dernière minute, du portier Blé Zadi Hortalin, parti en Libye ? Sinon qu’elle pourrait être préjudiciable à la bande à Dussuyer. Tant les espoirs les plus fous reposaient sur les épaules de ce portier d’avenir. A moins que Sangaré Badra, Cissé Abdul-Karim et Bamba Drissa fassent mentir les oracles.
Patrice BEKET
Absents de la dernière édition du Chan en Afrique du Sud, en 2013, les Eléphants locaux reprennent le collier ce samedi 16 janvier 2016, à l’occasion de leur grand retour dans cette compétition. Et le moins que l’on puisse affirmer, c’est que ce retour tant souhaité ne se fera pas en douceur. Mais plutôt sur un rythme endiablé. Puisque les Eléphants auront la lourde charge d’ouvrir le bal face aux Amavubi rwandais pour lesquels cette confrontation est plus que capitale. Il n’y aura donc pas de round d’observation pour la bande à Michel Dussuyer obligée de rentrer de plain-pied dans le vif du sujet, à peine la compétition entamée. Si l’ambition première des Ivoiriens est de passer enfin le cap du premier tour dans cette compétition, c’est qu’ils devront jouer leur va-tout dès ce samedi. Le pire des résultats que Serges N’Guessan et ses coéquipiers devraient arracher, à l’issue de ce premier choc, étant le nul. A défaut bien sûr, d’une victoire qui serait l’idéal et qui leur permettrait de sortir de la torpeur liée à tout début de compétition afin de lancer la machine. La bande à Dussuyer est-elle actuellement dans les meilleures dispositions pour ce faire ? Il ne faut préjuger de rien avant samedi. Mais, on peut d’ores et déjà noter que les Eléphants qui étaient attendus dans l’après –midi du jeudi 14 janvier à Kigali, y arrivent sur une défaite obtenue face aux Super Eagles locaux du Nigeria, en match amical livré en Afrique du Sud, lundi 11 janvier 2016 (1-0).
Un match qui a permis à Michel Dussuyer de constater que sa sélection reste toujours habitée par les mêmes démons. Dont le premier semble être le manque de concentration à des moments –clés du match. En effet, depuis le match amical international qui les avait opposés à leurs adversaires camerounais, en septembre 2015 à Abidjan (1-1), les Eléphants locaux ont pris la fâcheuse habitude de lever le pied vers la fin de chaque mi-temps. Les deux matchs amicaux de préparation livrés en Afrique du Sud, face à la Guinée (1-1) et le Nigeria, sont venus confirmer cette tendance. Il faut donc espérer que la défaite concédée face au Nigeria soit un mal pour un bien. Et que pour les trois matchs de poule, ainsi que ceux à venir, en cas de qualification, la bande à Dussuyer soit plus concentrée, capable de tenir un résultat et surtout de réagir quand cela s’impose. Il y a cependant loin de la coupe aux lèvres. Car Michel Dussuyer a vu sa stratégie quelque peu chamboulée par des absences de poids. On peut citer le très prometteur Jimoh Shérif dans le couloir droit. Forfait pour cause de blessure, le grand espoir ivoirien dans ce couloir va cruellement manquer à ses coéquipiers. Lui dont les rageuses montées sont souvent ponctuées de centres qui frisent la perfection. Au milieu de terrain, Ahmed Moukoro, exilé du côté du Soudan, va aussi manquer à l’appel. Ses accélérations, ainsi que sa lourde frappe auraient pu être des armes très précieuses pour la sélection de Dussuyer. Que dire de la défection, à la toute dernière minute, du portier Blé Zadi Hortalin, parti en Libye ? Sinon qu’elle pourrait être préjudiciable à la bande à Dussuyer. Tant les espoirs les plus fous reposaient sur les épaules de ce portier d’avenir. A moins que Sangaré Badra, Cissé Abdul-Karim et Bamba Drissa fassent mentir les oracles.
Patrice BEKET