Korhogo,– Les résidents des quartiers Nagnénéfoum et Natio-Kobadara, dans la commune de Korhogo, ont été exhortés jeudi à fréquenter en priorité les centres de santé de proximité, afin laisser le Centre hospitalier régional (CHR) jouer son rôle de centre de référence de la région.
« La structuration des centres de santé est hiérarchisée », a expliqué le secrétaire de la préfecture de Korhogo, Kouadio Eugène, s’adressant aux habitants Nagnénéfoum. Il leur a recommandé de commencer par se faire consulter dans le centre de santé intégré, infrastructure de santé de proximité, dont l’inauguration était l’objet de sa visite. Il faut éviter d’aller au CHR pour un mal de tête bénigne au risque de l’engorger, a-t-il conseillé en substance.
Quelques minutes plus tard, à Natio-Kobadara, le directeur régional de la santé, Fofana Karamoko, a réitéré la même recommandation en relevant que le système de santé local sera d’autant plus performant que le CHR jouera son rôle premier, celui de centre de référence, s’occupant de malades qui lui ont été adressés par les centres de proximité.
« Nous ne nous déplacerons plus avec nos malades à motos-taxis. Nos mamans, nos femmes et nos sœurs en travail ne se feront plus transporter par des motos-taxis pour aller donner naissance à un enfant », ont jubilé pour leur part les habitants Natio-Kobadara, à travers leur porte-parole Benoît Coulibaly.
(AIP)
kaem/cmas
« La structuration des centres de santé est hiérarchisée », a expliqué le secrétaire de la préfecture de Korhogo, Kouadio Eugène, s’adressant aux habitants Nagnénéfoum. Il leur a recommandé de commencer par se faire consulter dans le centre de santé intégré, infrastructure de santé de proximité, dont l’inauguration était l’objet de sa visite. Il faut éviter d’aller au CHR pour un mal de tête bénigne au risque de l’engorger, a-t-il conseillé en substance.
Quelques minutes plus tard, à Natio-Kobadara, le directeur régional de la santé, Fofana Karamoko, a réitéré la même recommandation en relevant que le système de santé local sera d’autant plus performant que le CHR jouera son rôle premier, celui de centre de référence, s’occupant de malades qui lui ont été adressés par les centres de proximité.
« Nous ne nous déplacerons plus avec nos malades à motos-taxis. Nos mamans, nos femmes et nos sœurs en travail ne se feront plus transporter par des motos-taxis pour aller donner naissance à un enfant », ont jubilé pour leur part les habitants Natio-Kobadara, à travers leur porte-parole Benoît Coulibaly.
(AIP)
kaem/cmas