En haut de l’affiche lors de la dernière décennie, le joueur made in Côte d’Ivoire n’est plus aussi coté sur le marché des transferts. Décryptage.
Très prisés, durant la décennie 2000-2010, et peut-être même après, les professionnels ivoiriens semblent quelque peu en perte de vitesse depuis quelques années. En dehors du transfert de Wilfried Bony, de Swansea à Manchester City, en pleine Can 2015, pour 40 millions d’euros (plus de 26 milliards de F cfa), qui était venu donner des signes d’espoir, plus rien à signaler. Un an de calme plat qui n’aurait dérangé personne si la situation n’avait pas évolué dangereusement pour les ‘’dieux’’ ivoiriens du ballon. Qui n’arrivent même plus à tenir leur rang dans leur différente formation et qui sont même pour beaucoup sur le point de quitter les championnats huppés du Vieux continent pour d’autres, moins médiatiques et de moindre envergure. Tel est le cas de certains cadors des Eléphants comme Gervinho, Tioté Cheick, Traoré Lacina et Ousmane Viera. En effet, désormais orphelin de Rudi Garcia, l’entraîneur français qui l’avait eu à Lille et qui l’a ensuite fait venir à l’As Roma, Gervinho est en train d’être poussé tout doucement vers la porte. L’actuel capitaine des Eléphants serait de ce fait la priorité du club chinois de Jiangsu qui serait prêt à débourser 10 millions d’euros (plus de 6 milliards de F cfa) pour le faire partir de la Ville Eternelle. Gervinho va-t-il marcher sur les traces d’un certain Didier Drogba, qui avait été le premier Eléphant dans le championnat d’élite de l’Empire du Milieu avant de le quitter précipitamment pour la Turquie ? Rien n’est moins sûr. L’agent de l’Ivoirien entretenant soigneusement le doute sur la question. Lui qui a laissé entendre qu’il y avait aussi des clubs anglais intéressés. Mais, si l’on reste plus ou moins dubitatif sur le départ de Gervinho pour la Chine, on sait depuis hier que Tioté Cheick qui y était presque, va devoir patienter un peu. Alors que tout semblait aller sur des roulettes et que le club anglais de Newcastle était prêt à céder le milieu de terrain des Eléphants à la formation de Shanghaï Shenhua, il semble que le transfert achopperait sur les prétentions salariales de l’Ivoirien. Si Newcastle devrait toucher 6 milliards de F cfa en indemnités de transfert, Tioté Cheick réclamerait la coquette somme de 78 000 euros (51, 09 millions de F cfa) par semaine. Soit la bagatelle de 204 millions de F Cfa par mois comme salaire. Quant à Traoré Lacina, malgré quelques embellies récentes, la venue à Monaco du Brésilien Wagner Love l’a un peu plus poussé vers la sortie. Le grand espoir au niveau de l’attaque des Eléphants serait sur la liste des transférables depuis. Enfin, approché par un autre club chinois, Guangzhou Evergrande, Ousmane Viera aurait gentiment décliné l’offre. A côté de ces cas bien préoccupants, il faut citer les situations très peu enviables de Kolo Touré et Wilfried Bony, respectivement avec Liverpool et Manchester City. Le frère aîné de Yaya Touré et son coéquipier en sélection n’y sont plus que des remplaçants de luxe. Que dire de Koné Baky, obligé de passer par un essai pour se faire une place au Paris Fc, club de National en France, ou encore de Zokora Didier ‘’Maestro’’, contraint de s’exiler en Chine pour y terminer sa carrière ? Si ce n’est pas là le crépuscule des dieux, ça y ressemble fort. Même si on peut estimer que l’honneur ivoirien est sauf avec des garçons comme Yaya Touré, qui tient encore la route, Serges Aurier, Salomon Kalou, Séry Michael ou encore Dja Djédjé, qui comptent parmi les rares Ivoiriens à figurer encore sur les petits papiers des grosses écuries européennes.
Patrice BEKET
Très prisés, durant la décennie 2000-2010, et peut-être même après, les professionnels ivoiriens semblent quelque peu en perte de vitesse depuis quelques années. En dehors du transfert de Wilfried Bony, de Swansea à Manchester City, en pleine Can 2015, pour 40 millions d’euros (plus de 26 milliards de F cfa), qui était venu donner des signes d’espoir, plus rien à signaler. Un an de calme plat qui n’aurait dérangé personne si la situation n’avait pas évolué dangereusement pour les ‘’dieux’’ ivoiriens du ballon. Qui n’arrivent même plus à tenir leur rang dans leur différente formation et qui sont même pour beaucoup sur le point de quitter les championnats huppés du Vieux continent pour d’autres, moins médiatiques et de moindre envergure. Tel est le cas de certains cadors des Eléphants comme Gervinho, Tioté Cheick, Traoré Lacina et Ousmane Viera. En effet, désormais orphelin de Rudi Garcia, l’entraîneur français qui l’avait eu à Lille et qui l’a ensuite fait venir à l’As Roma, Gervinho est en train d’être poussé tout doucement vers la porte. L’actuel capitaine des Eléphants serait de ce fait la priorité du club chinois de Jiangsu qui serait prêt à débourser 10 millions d’euros (plus de 6 milliards de F cfa) pour le faire partir de la Ville Eternelle. Gervinho va-t-il marcher sur les traces d’un certain Didier Drogba, qui avait été le premier Eléphant dans le championnat d’élite de l’Empire du Milieu avant de le quitter précipitamment pour la Turquie ? Rien n’est moins sûr. L’agent de l’Ivoirien entretenant soigneusement le doute sur la question. Lui qui a laissé entendre qu’il y avait aussi des clubs anglais intéressés. Mais, si l’on reste plus ou moins dubitatif sur le départ de Gervinho pour la Chine, on sait depuis hier que Tioté Cheick qui y était presque, va devoir patienter un peu. Alors que tout semblait aller sur des roulettes et que le club anglais de Newcastle était prêt à céder le milieu de terrain des Eléphants à la formation de Shanghaï Shenhua, il semble que le transfert achopperait sur les prétentions salariales de l’Ivoirien. Si Newcastle devrait toucher 6 milliards de F cfa en indemnités de transfert, Tioté Cheick réclamerait la coquette somme de 78 000 euros (51, 09 millions de F cfa) par semaine. Soit la bagatelle de 204 millions de F Cfa par mois comme salaire. Quant à Traoré Lacina, malgré quelques embellies récentes, la venue à Monaco du Brésilien Wagner Love l’a un peu plus poussé vers la sortie. Le grand espoir au niveau de l’attaque des Eléphants serait sur la liste des transférables depuis. Enfin, approché par un autre club chinois, Guangzhou Evergrande, Ousmane Viera aurait gentiment décliné l’offre. A côté de ces cas bien préoccupants, il faut citer les situations très peu enviables de Kolo Touré et Wilfried Bony, respectivement avec Liverpool et Manchester City. Le frère aîné de Yaya Touré et son coéquipier en sélection n’y sont plus que des remplaçants de luxe. Que dire de Koné Baky, obligé de passer par un essai pour se faire une place au Paris Fc, club de National en France, ou encore de Zokora Didier ‘’Maestro’’, contraint de s’exiler en Chine pour y terminer sa carrière ? Si ce n’est pas là le crépuscule des dieux, ça y ressemble fort. Même si on peut estimer que l’honneur ivoirien est sauf avec des garçons comme Yaya Touré, qui tient encore la route, Serges Aurier, Salomon Kalou, Séry Michael ou encore Dja Djédjé, qui comptent parmi les rares Ivoiriens à figurer encore sur les petits papiers des grosses écuries européennes.
Patrice BEKET