Une douzaine d’Etats africains dont la Côte d’Ivoire, sous l’impulsion de la Banque mondiale, sont engagés dans la phase pilote d’une initiative dénommée Programme de partenariat intra-africain pour la mobilité des talents (TMP), qui à terme vise à permettre aux ressources humaines qualifiées d’un pays du continent d’aller faire valoir, sans aucune forme de restriction, leur expertise dans d’autres Etats.
Lors d’un déjeuner de presse, mercredi, le ministère de l’Intégration africaine et des Ivoiriens de l’extérieur, en charge de la conduite au niveau local, a présenté ce projet qui court depuis 2012 et prévu pour prendre fin cette année. Selon les responsables de cette administration, il s’agissait notamment de permettre à ces hommes de médias de s’approprier le TMP afin d’en être, à travers leurs écrits, « de vrais avocats » auprès des populations.
« La mobilité des talents est devenue une réalité avec laquelle il faut désormais compter; parce qu’il est inconcevable de parler de libre circulation des biens et des personnes sans prendre en compte cette réalité. L’intégration africaine ne serait qu’une vue de l’esprit si elle ignore ce volet important « , a notamment justifié le ministre de l’Intégration africaine et des Ivoiriens de l’Extérieur, Ally Coulibaly, relevant que le TMP « va aider à accélérer le processus d’intégration de nos économies, de nos peuples, et aider à accroître la compétitivité de nos économies ».
« Aujourd’hui les frontières n’existent quasiment plus; il est courant de voir de jeunes ivoiriens travaillant dans des pays voisins. En tant que pays, en tant que ministère de l’Intégration africaine et des Ivoiriens de l’extérieur notre rôle est d’accompagner ce mouvement, parce que nous estimons que véritablement on ne peut pas rester barricader dans ses frontières il faut voir plus loin. Et plus les Etats s’approprieront ce programme mieux ils seront outillés pour accompagner ce phénomène », a-t-il ajouté.
Concernant spécifiquement l’espace CEDEAO, le ministre Ally coulibaly a insisté sur le fait que la mobilité des talents peut donner « une impulsion décisive » dans la marche vers « la CEDEAO des peuples » souhaitée et affirmée par les dirigeants des Etats membres.
En plus de la Côte d’Ivoire qui assure la présidence au niveau de cet espace, trois autres pays, le Bénin, le Ghana et la Sierra Leonne, intègrent la phase pilote du TMP, signale-t-on. Avec ces Etats Ouest africains sont également concernés des pays de l’Est du continent (le Kenya, le Rwanda et l’Ougadan) de l’Océan Indien (L’île Maurice, les Seychelles) et d’Afrique Australe (le Malawi, le Mozambique et Zambie).
Basé à Maurice, le TMP s’inspire du mécanisme de Schengen en Europe, a noté le consultant national, Dr Silvère Konan. Le programme vise à accélérer l’intégration économique, à ouvrir les frontières et éventuellement à promouvoir des politiques et des lois communes panafricaines.
kg/tm
Lors d’un déjeuner de presse, mercredi, le ministère de l’Intégration africaine et des Ivoiriens de l’extérieur, en charge de la conduite au niveau local, a présenté ce projet qui court depuis 2012 et prévu pour prendre fin cette année. Selon les responsables de cette administration, il s’agissait notamment de permettre à ces hommes de médias de s’approprier le TMP afin d’en être, à travers leurs écrits, « de vrais avocats » auprès des populations.
« La mobilité des talents est devenue une réalité avec laquelle il faut désormais compter; parce qu’il est inconcevable de parler de libre circulation des biens et des personnes sans prendre en compte cette réalité. L’intégration africaine ne serait qu’une vue de l’esprit si elle ignore ce volet important « , a notamment justifié le ministre de l’Intégration africaine et des Ivoiriens de l’Extérieur, Ally Coulibaly, relevant que le TMP « va aider à accélérer le processus d’intégration de nos économies, de nos peuples, et aider à accroître la compétitivité de nos économies ».
« Aujourd’hui les frontières n’existent quasiment plus; il est courant de voir de jeunes ivoiriens travaillant dans des pays voisins. En tant que pays, en tant que ministère de l’Intégration africaine et des Ivoiriens de l’extérieur notre rôle est d’accompagner ce mouvement, parce que nous estimons que véritablement on ne peut pas rester barricader dans ses frontières il faut voir plus loin. Et plus les Etats s’approprieront ce programme mieux ils seront outillés pour accompagner ce phénomène », a-t-il ajouté.
Concernant spécifiquement l’espace CEDEAO, le ministre Ally coulibaly a insisté sur le fait que la mobilité des talents peut donner « une impulsion décisive » dans la marche vers « la CEDEAO des peuples » souhaitée et affirmée par les dirigeants des Etats membres.
En plus de la Côte d’Ivoire qui assure la présidence au niveau de cet espace, trois autres pays, le Bénin, le Ghana et la Sierra Leonne, intègrent la phase pilote du TMP, signale-t-on. Avec ces Etats Ouest africains sont également concernés des pays de l’Est du continent (le Kenya, le Rwanda et l’Ougadan) de l’Océan Indien (L’île Maurice, les Seychelles) et d’Afrique Australe (le Malawi, le Mozambique et Zambie).
Basé à Maurice, le TMP s’inspire du mécanisme de Schengen en Europe, a noté le consultant national, Dr Silvère Konan. Le programme vise à accélérer l’intégration économique, à ouvrir les frontières et éventuellement à promouvoir des politiques et des lois communes panafricaines.
kg/tm