Abidjan – La direction générale du Marché des arts du spectacle africain (MASA) a consacré vendredi une conférence aux souvenirs des amours entre le saxophoniste de renommée mondiale et artiste-musicien camerounais, Manu Dibango, et la Côte d’Ivoire, en présence de grands témoins de ses séjours abidjanais dans les années 60-70.
Manu Dibango est revenu sur sa découverte de la Côte d’Ivoire à la faveur de la célébration de l’indépendance, la formation et la direction de l’Orchestre de la Radiodiffusion télévision ivoirienne (ORTI), des souvenirs corroborés ou appuyés par un florilège d’anecdotes ponctuées de marques d’infinie gratitude de ses collaborateurs de l’époque.
Georges Taï Benson, se présentant comme l’instigateur de la création de l’ORTI, rapporte que, très pointilleux sur les moindres détails des partitions, Manu Dibango avait prouvé à l’équipe, dès la première semaine des répétitions, que « jouer et faire de la musique étaient deux choses différentes ».
Prêtant au philosophe Nietzche la citation selon laquelle le monde serait une erreur sans la musique, Diabo Steck a estimé que « sans ‘Manu saxophoniste’, la musique serait une erreur ». « En me faisant aimer l’écriture de la musique, il m’a taillé et fait de moi le compositeur que je suis devenu », a renchéri Paul Wassaba. Avec des images inédites de l’époque, Balliet Bléziri Camille (BBC) a témoigné du professionnalisme de celui qu’il a qualifié d’ «Ecole » ayant ouvert à ses élèves les portes des scènes du monde entier.
« Ça n’a pas été un long fleuve tranquille », a reconnu l’invité de prestige du concert d’ouverture de la 9ème édition du MASA. Manu Dibango s’est félicité d’avoir apporté, avec Bocana Maïga, « de l’huile au moteur » des débuts de la musique ivoirienne moderne en quatre ans, entre 1976 et 1980.
aaa/kp
Manu Dibango est revenu sur sa découverte de la Côte d’Ivoire à la faveur de la célébration de l’indépendance, la formation et la direction de l’Orchestre de la Radiodiffusion télévision ivoirienne (ORTI), des souvenirs corroborés ou appuyés par un florilège d’anecdotes ponctuées de marques d’infinie gratitude de ses collaborateurs de l’époque.
Georges Taï Benson, se présentant comme l’instigateur de la création de l’ORTI, rapporte que, très pointilleux sur les moindres détails des partitions, Manu Dibango avait prouvé à l’équipe, dès la première semaine des répétitions, que « jouer et faire de la musique étaient deux choses différentes ».
Prêtant au philosophe Nietzche la citation selon laquelle le monde serait une erreur sans la musique, Diabo Steck a estimé que « sans ‘Manu saxophoniste’, la musique serait une erreur ». « En me faisant aimer l’écriture de la musique, il m’a taillé et fait de moi le compositeur que je suis devenu », a renchéri Paul Wassaba. Avec des images inédites de l’époque, Balliet Bléziri Camille (BBC) a témoigné du professionnalisme de celui qu’il a qualifié d’ «Ecole » ayant ouvert à ses élèves les portes des scènes du monde entier.
« Ça n’a pas été un long fleuve tranquille », a reconnu l’invité de prestige du concert d’ouverture de la 9ème édition du MASA. Manu Dibango s’est félicité d’avoir apporté, avec Bocana Maïga, « de l’huile au moteur » des débuts de la musique ivoirienne moderne en quatre ans, entre 1976 et 1980.
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