Chargée de valider la ou les listes définitivement admises à prendre part au scrutin du 20 février 2016, la Commission de recours à l’élection du président de la Fif se fait attendre.
Plus de huit jours après la fin du délai de recours qui s’étalait du 13 au 18 janvier 2016, comme initialement publié par la Commission électorale présidée par l’ancien ministre des Sports et Loisirs Philippe Légré Dakpa, la Commission de recours présidée par Pacôme Mondon n’a toujours pas publié la liste définitive du ou des candidats au scrutin du 20 février 2016. Un silence radio qui n’est pas sans écho dans le microcosme footballistique du pays des Eléphants. Les uns et les autres se demandant ainsi, s’il est indiqué que l’on soit sans nouvelle de la Commission chargée de valider définitivement les candidatures à une semaine du début de la campagne officielle fixée du 2 au 18 février 2016 . « Les membres de la Commission recours sont des personnalités de qualité et nous allons faire le travail pour lequel nous avons été sollicités. Nous allons travailler dans la sérénité et proposer des solutions qui puissent satisfaire. L’essentiel étant que les décisions qui seront prises aillent dans le bon sens », avait pourtant rassuré Pacôme Mondon, à la sortie de sa toute première séance de travail. Tel que rapporté par le site fédéral. Mais alors, pourquoi mettre à mal la sérénité des uns et des autres par ce silence inattendu ? Alors que, conformément aux textes, Salif Bictogo, candidat déclaré inéligible par la Commission électorale, qui statue en première instance, a introduit un recours aux fins de voir invalidée la liste Augustin Sidy Diallo, au motif que cette liste comporterait le nom d’Alexis Vagba. A en croire le requérant, l’actuel président de l’Africa Sports d’Abidjan, dont le nom figure parmi les dix-sept candidats proposés par Sidy Diallo pour siéger avec lui au comité exécutif de la Fédération ivoirienne de football (Fif) aurait été sanctionné par les organes juridictionnels de l’instance fédérale en novembre 2011 et serait de ce fait inéligible. Le camp Salif Bictogo soutient en effet que les dix-huit candidats présents sur la liste commune d’Augustin Sidy Diallo sont solidaires et doivent de ce fait respecter les mêmes règles. Le camp Salif Bictogo est-il dans son droit en arguant ceci, alors que des juristes ont soutenu à contrario que l’on pouvait simplement retirer le nom d’Alexis Vagba pour valider, sans préjudice, la liste Augustin Sidy Diallo ? C’est la question qu’ont à trancher Pacôme Mondon et ses cinq collaborateurs, dont trois titulaires et deux suppléants. Malheureusement, la décision définitive et inattaquable se fait toujours attendre. A un moment où le les états-majors devraient en principe se préparer à aller en campagne ou défaire simplement les parquets. Situation d’autant plus cocasse qu’on se souvient que la Commission électorale était allée aux pas de course. Elle avait ainsi rendu sa décision deux jours seulement après l’examen des candidatures qui avait eu lieu du 4 au 9 janvier 2016. En respectant les mêmes délais, la Commission de recours, qui devrait recevoir les plaintes pour invalidation au plus tard le 18 janvier 2016, devrait rendre sa décision avant la date du 26 janvier 2016, c'est-à-dire hier. Elle aurait alors eu droit aux cinq jours ouvrables après la fin du délai, pour statuer dans la sérénité et rendre sa décision. Mais le code électoral appliqué dans l’actuel processus étant totalement muet sur la question, elle a peut-être tout loisir de se hâter tout doucement. Seul hic, la date du début de campagne approche et les uns et les autres ont besoin d’être situés. A moins que…
Patrice BEKET
Plus de huit jours après la fin du délai de recours qui s’étalait du 13 au 18 janvier 2016, comme initialement publié par la Commission électorale présidée par l’ancien ministre des Sports et Loisirs Philippe Légré Dakpa, la Commission de recours présidée par Pacôme Mondon n’a toujours pas publié la liste définitive du ou des candidats au scrutin du 20 février 2016. Un silence radio qui n’est pas sans écho dans le microcosme footballistique du pays des Eléphants. Les uns et les autres se demandant ainsi, s’il est indiqué que l’on soit sans nouvelle de la Commission chargée de valider définitivement les candidatures à une semaine du début de la campagne officielle fixée du 2 au 18 février 2016 . « Les membres de la Commission recours sont des personnalités de qualité et nous allons faire le travail pour lequel nous avons été sollicités. Nous allons travailler dans la sérénité et proposer des solutions qui puissent satisfaire. L’essentiel étant que les décisions qui seront prises aillent dans le bon sens », avait pourtant rassuré Pacôme Mondon, à la sortie de sa toute première séance de travail. Tel que rapporté par le site fédéral. Mais alors, pourquoi mettre à mal la sérénité des uns et des autres par ce silence inattendu ? Alors que, conformément aux textes, Salif Bictogo, candidat déclaré inéligible par la Commission électorale, qui statue en première instance, a introduit un recours aux fins de voir invalidée la liste Augustin Sidy Diallo, au motif que cette liste comporterait le nom d’Alexis Vagba. A en croire le requérant, l’actuel président de l’Africa Sports d’Abidjan, dont le nom figure parmi les dix-sept candidats proposés par Sidy Diallo pour siéger avec lui au comité exécutif de la Fédération ivoirienne de football (Fif) aurait été sanctionné par les organes juridictionnels de l’instance fédérale en novembre 2011 et serait de ce fait inéligible. Le camp Salif Bictogo soutient en effet que les dix-huit candidats présents sur la liste commune d’Augustin Sidy Diallo sont solidaires et doivent de ce fait respecter les mêmes règles. Le camp Salif Bictogo est-il dans son droit en arguant ceci, alors que des juristes ont soutenu à contrario que l’on pouvait simplement retirer le nom d’Alexis Vagba pour valider, sans préjudice, la liste Augustin Sidy Diallo ? C’est la question qu’ont à trancher Pacôme Mondon et ses cinq collaborateurs, dont trois titulaires et deux suppléants. Malheureusement, la décision définitive et inattaquable se fait toujours attendre. A un moment où le les états-majors devraient en principe se préparer à aller en campagne ou défaire simplement les parquets. Situation d’autant plus cocasse qu’on se souvient que la Commission électorale était allée aux pas de course. Elle avait ainsi rendu sa décision deux jours seulement après l’examen des candidatures qui avait eu lieu du 4 au 9 janvier 2016. En respectant les mêmes délais, la Commission de recours, qui devrait recevoir les plaintes pour invalidation au plus tard le 18 janvier 2016, devrait rendre sa décision avant la date du 26 janvier 2016, c'est-à-dire hier. Elle aurait alors eu droit aux cinq jours ouvrables après la fin du délai, pour statuer dans la sérénité et rendre sa décision. Mais le code électoral appliqué dans l’actuel processus étant totalement muet sur la question, elle a peut-être tout loisir de se hâter tout doucement. Seul hic, la date du début de campagne approche et les uns et les autres ont besoin d’être situés. A moins que…
Patrice BEKET