Bouaké (Côte d’Ivoire) - Quelque 19 cas de lèpre ont été diagnostiqués et pris en charge dans le Centre-nord ivoirien par l’Institut Raoul Follereau (IRF) de Manikro a annoncé, mardi, dans ledit centre, situé à 7 km au Sud-Est de Bouaké, N’Dri Konan, infirmier spécialiste de la lèpre.
« Actuellement, il y a encore malheureusement des cas de lèpre que nous traitons ici (IRF Manikro) » a déclaré sur place, N'dri Konan, lors d'un entretien accordé à l'Agence de presse africaine (APA).
Selon l'infirmier spécialisé dans la prise en charge de cette maladie, « en 2015, j'ai eu 19 cas dont un seul est en ce moment (en janvier 2016) complètement guéri et les 18 autres poursuivent encore les
traitements ». Il a précisé que la durée des traitements vont de 6 à 12 mois par patient, selon l'évolution de la maladie.
Les malades de la lèpre, poursuit M. N'dri, sont entièrement pris en charge par le programme anti-lèpre comme le recommande l'Organisation mondiale de la santé (OMS).
« Quand on découvre une tâche insensible sur son corps, il faut automatiquement aller se faire consulter au district sanitaire le plus proche, car plus la lèpre est vite diagnostiquée, moins elle ne laisse de séquelles sur le physique du patient » a-t-il conseillé.
Selon le gouvernement ivoirien, à la fin de l'année 2015, l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS), estime à 213 889 le nombre de nouveaux cas de lèpre dépistés dans le monde dont plus de 60% sont des multi bacillaires (MB), forme la plus contagieuse. Parmi ces malades, 14 410 ont présenté des infirmités de degré 2.
L'Afrique occupe la troisième place avec 20 911 cas, ce qui traduit l'intensité de la transmission de l'infection continue dans la communauté.
En Côte d'Ivoire, la lèpre n'est plus un problème de santé publique. Les efforts du Gouvernement ont permis d'enregistrer d'énormes progrès, faisant passer le nombre de cas de 120 000 en 1960 à 910 en 2014 et à 722 en fin 2015.
La prévalence de la maladie a continué de décroitre passant de 0.92% en 2001 à 0.29ù en fin 2015. Quant à la proportion des enfants de moins de 15 ans, elle est restée constante, tournant autour de 10%.
«Cependant, notre pays figure encore parmi les pays les plus endémiques au monde, avec des zones de fortes endémicités, notamment la région Ouest du pays, dans les départements de Man, Zouan-Hounien et Oumé où 16 nouveaux malades ont été dépistés en 2015» a affirmé la ministre ivoirienne de la santé et de l'hygiène publique, Mme Raymonde Goudou Coffie, lors de sa déclaration à la nation, à l'occasion de la 63è journée mondiale des lépreux.
Dans cette région sanitaire, a-t-elle souligné « le taux de prévalence est de 0.36% pour 10 000 habitants, contre 0,29% au plan national. C'est d'ailleurs ce qui justifie le choix de la tenue de cette 63ème édition de la Journée Mondiale dans cette localité ».
CK/hs/ls/APA
« Actuellement, il y a encore malheureusement des cas de lèpre que nous traitons ici (IRF Manikro) » a déclaré sur place, N'dri Konan, lors d'un entretien accordé à l'Agence de presse africaine (APA).
Selon l'infirmier spécialisé dans la prise en charge de cette maladie, « en 2015, j'ai eu 19 cas dont un seul est en ce moment (en janvier 2016) complètement guéri et les 18 autres poursuivent encore les
traitements ». Il a précisé que la durée des traitements vont de 6 à 12 mois par patient, selon l'évolution de la maladie.
Les malades de la lèpre, poursuit M. N'dri, sont entièrement pris en charge par le programme anti-lèpre comme le recommande l'Organisation mondiale de la santé (OMS).
« Quand on découvre une tâche insensible sur son corps, il faut automatiquement aller se faire consulter au district sanitaire le plus proche, car plus la lèpre est vite diagnostiquée, moins elle ne laisse de séquelles sur le physique du patient » a-t-il conseillé.
Selon le gouvernement ivoirien, à la fin de l'année 2015, l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS), estime à 213 889 le nombre de nouveaux cas de lèpre dépistés dans le monde dont plus de 60% sont des multi bacillaires (MB), forme la plus contagieuse. Parmi ces malades, 14 410 ont présenté des infirmités de degré 2.
L'Afrique occupe la troisième place avec 20 911 cas, ce qui traduit l'intensité de la transmission de l'infection continue dans la communauté.
En Côte d'Ivoire, la lèpre n'est plus un problème de santé publique. Les efforts du Gouvernement ont permis d'enregistrer d'énormes progrès, faisant passer le nombre de cas de 120 000 en 1960 à 910 en 2014 et à 722 en fin 2015.
La prévalence de la maladie a continué de décroitre passant de 0.92% en 2001 à 0.29ù en fin 2015. Quant à la proportion des enfants de moins de 15 ans, elle est restée constante, tournant autour de 10%.
«Cependant, notre pays figure encore parmi les pays les plus endémiques au monde, avec des zones de fortes endémicités, notamment la région Ouest du pays, dans les départements de Man, Zouan-Hounien et Oumé où 16 nouveaux malades ont été dépistés en 2015» a affirmé la ministre ivoirienne de la santé et de l'hygiène publique, Mme Raymonde Goudou Coffie, lors de sa déclaration à la nation, à l'occasion de la 63è journée mondiale des lépreux.
Dans cette région sanitaire, a-t-elle souligné « le taux de prévalence est de 0.36% pour 10 000 habitants, contre 0,29% au plan national. C'est d'ailleurs ce qui justifie le choix de la tenue de cette 63ème édition de la Journée Mondiale dans cette localité ».
CK/hs/ls/APA