Présentés comme de véritables épouvantails, les Lions du Cameroun ont été littéralement étrillés par les Eléphants de Côte d’Ivoire, en quart de finale du Chan 2016, samedi 31 janvier 2016, à Butare (3-0).
Il y a certes eu cette victoire en quarts de finale de la Coupe d’Afrique des nations (Can), en janvier 2015, à Malabo en Guinée-Equatoriale (1-0), mais celle du samedi 31 janvier 2016, à Butare au Rwanda (3-0), marquera pour longtemps les oppositions Côte d’Ivoire-Cameroun au football, toutes catégories confondues. Se qualifier deux fois de suite face au même adversaire, longtemps considéré comme la bête noire, au même stade de la compétition et dans des catégories plus ou moins proches, est en soi un exploit. Mais le faire avec une telle aisance et avec une telle envergure signe bel et bien la fin d’un mythe. Pour les Eléphants de Côte d’Ivoire, les Lions Indomptables du Cameroun devraient cesser de l’être. Désormais, ils devraient aborder la tanière sans crainte ni préjugés. Ainsi que l’ont valablement compris et mis en exécution Serges N’Guessan et ses coéquipiers, lors du match des quarts de finale du Championnat d’Afrique des nations (Chan), de samedi dernier. Eux qui n’ont point regardé ni à la renommée des adversaires ni à leur démonstration de force face à la RD Congo (3-1), quelques jours plus tôt. Mais qui ont tout de suite pris les devants pour contraindre les Lions à ne point s’aventurer hors de la tanière. Eux qui ont ensuite fait preuve de patience face à la meilleure défense du tournoi. Eux qui sont surtout demeurés concentrés, afin de ne pas se laisser surprendre sur les deux ou trois tentatives lointaines des Camerounais. Mais qui sont passés à l’attaque au bon moment, mettant ainsi en déroute toute la tanière. En effet, il a fallu attendre la prolongation pour que les Ivoiriens frappent très fort, par trois fois. C’est d’abord Boua Koffi Davy, qui avait remplacé Guysa Djédjé, qui sautait plus haut que partenaires et adversaires pour battre de la tête Nyame, le portier camerounais et donner l’avantage à la Côte d’Ivoire (1-0, 95è). Alors qu’ils daignaient enfin s’aventurer hors de la tanière et venir chercher les Eléphants, les Lions seront surpris par une autre reprise de la tête à bout portant de Atcho Djobo à la 103è (2-0). Le lutin ayant miraculeusement semé les deux cerbères qui le gardaient pour reprendre un centre à point nommé de Zakri Krahiré. Liés des quatre pattes, les Lions seront définitivement domptés sur un chef d’œuvre signé Serges N’Guessan, capitaine d’équipe, qui avait déjà touché le montant à la 20è. Depuis le demi-cercle du milieu, le sociétaire de l’Afad va envoyer un tir de plus de quarante-cinq mètres qui va directement aller se loger dans les cages camerounaises. Humiliés et incapables de réaction, les Lions se feront même balader comme des débutants par les Eléphants qui n’auront pas boudé leur plaisir. Un ‘’show’’ digne de champions d’Afrique qui a été salué par Roger Milla en personne. L’emblématique buteur s’étant déplacé dans les vestiaires ivoiriens pour féliciter à chaude voix la bande à Michel Dussuyer. La Côte d’Ivoire affrontera le Mali en demi-finale, le jeudi 04 février 2016.
Patrice BEKET
Il y a certes eu cette victoire en quarts de finale de la Coupe d’Afrique des nations (Can), en janvier 2015, à Malabo en Guinée-Equatoriale (1-0), mais celle du samedi 31 janvier 2016, à Butare au Rwanda (3-0), marquera pour longtemps les oppositions Côte d’Ivoire-Cameroun au football, toutes catégories confondues. Se qualifier deux fois de suite face au même adversaire, longtemps considéré comme la bête noire, au même stade de la compétition et dans des catégories plus ou moins proches, est en soi un exploit. Mais le faire avec une telle aisance et avec une telle envergure signe bel et bien la fin d’un mythe. Pour les Eléphants de Côte d’Ivoire, les Lions Indomptables du Cameroun devraient cesser de l’être. Désormais, ils devraient aborder la tanière sans crainte ni préjugés. Ainsi que l’ont valablement compris et mis en exécution Serges N’Guessan et ses coéquipiers, lors du match des quarts de finale du Championnat d’Afrique des nations (Chan), de samedi dernier. Eux qui n’ont point regardé ni à la renommée des adversaires ni à leur démonstration de force face à la RD Congo (3-1), quelques jours plus tôt. Mais qui ont tout de suite pris les devants pour contraindre les Lions à ne point s’aventurer hors de la tanière. Eux qui ont ensuite fait preuve de patience face à la meilleure défense du tournoi. Eux qui sont surtout demeurés concentrés, afin de ne pas se laisser surprendre sur les deux ou trois tentatives lointaines des Camerounais. Mais qui sont passés à l’attaque au bon moment, mettant ainsi en déroute toute la tanière. En effet, il a fallu attendre la prolongation pour que les Ivoiriens frappent très fort, par trois fois. C’est d’abord Boua Koffi Davy, qui avait remplacé Guysa Djédjé, qui sautait plus haut que partenaires et adversaires pour battre de la tête Nyame, le portier camerounais et donner l’avantage à la Côte d’Ivoire (1-0, 95è). Alors qu’ils daignaient enfin s’aventurer hors de la tanière et venir chercher les Eléphants, les Lions seront surpris par une autre reprise de la tête à bout portant de Atcho Djobo à la 103è (2-0). Le lutin ayant miraculeusement semé les deux cerbères qui le gardaient pour reprendre un centre à point nommé de Zakri Krahiré. Liés des quatre pattes, les Lions seront définitivement domptés sur un chef d’œuvre signé Serges N’Guessan, capitaine d’équipe, qui avait déjà touché le montant à la 20è. Depuis le demi-cercle du milieu, le sociétaire de l’Afad va envoyer un tir de plus de quarante-cinq mètres qui va directement aller se loger dans les cages camerounaises. Humiliés et incapables de réaction, les Lions se feront même balader comme des débutants par les Eléphants qui n’auront pas boudé leur plaisir. Un ‘’show’’ digne de champions d’Afrique qui a été salué par Roger Milla en personne. L’emblématique buteur s’étant déplacé dans les vestiaires ivoiriens pour féliciter à chaude voix la bande à Michel Dussuyer. La Côte d’Ivoire affrontera le Mali en demi-finale, le jeudi 04 février 2016.
Patrice BEKET
