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Sport Publié le lundi 1 février 2016 | Abidjan.net

Débouté par la Commission des recours suite au rejet de sa candidature à la présidence de la FIF : Salif bictogo saisit le tribunal ivoirien, la Fifa et le TAS

© Abidjan.net Par Atapointe
Sport / Élection à la FIF: Salif Bictogo entend saisir la justice ivoirienne et la FIFA
Lundi 1 Février 2016. Abidjan. Apres le rejet de sa candidature à l`élection pour la présidence de la Fédération Ivoirienne de Football, le candidat Salif Bictogo a animé une conférence de presse
Le président du Stella Club d’Adjamé, Salif Bictogo a animé ce lundi un point de presse au cours duquel il a annoncé son intention de saisir le Tribunal ivoirien, ainsi que le Tribunal arbitral du Sport (TAS) et la Fédération internationale de football (FIFA) pour dénoncer le rejet de sa candidature à la présidence de la Fédération ivoirienne de football (FIF)
Salif Bictogo juge « inacceptable » ce qu’il qualifie de « passage en force » de l’équipe dirigeante actuelle. Pour le Président du Stella, la FIF est dirigée comme « une entreprise personnelle ». chose qu’il ne peut cautionner vu que la Fédération est « l’émanation des clubs », qui partant de ce fait, ont leur mot à dire . « Nous sommes en droit de saisir le Tribunal de Côte d’Ivoire. Notre avocat va transmettre notre dossier à la FIFA et plus tard au TAS », a déclaré Salif Bictogo. Le président du Stella dit ne pas cautionner la manière de procéder de l’équipe dirigeante actuelle de la FIF. « Si on peut piétiner les symboles, à partir de ce moment, il n’y a plus de football en Côte d’Ivoire », a-t-il lancé.
Pour parer au plus pressé, Salif Bictogo a commis son collaborateur Sangaré Mamadou et son avocat de se rendre dès ce mercredi au siège de la FIFA à Zurich en Suisse pour y déposer le dossier de plainte. Il est également reproché au président sortant d’avoir gérer la fédération de manière « scandaleuse ». Ce sont « 30 milliards de F CFA » destinés au football ivoirien ces cinq dernières années, qui auraient été détournés pour ces propres comptes par le président Sidi Diallo, selon les conférenciers.
Ces accusations sont motivées par le fait qu’aucune réalisation d’infrastuctures n’ait été enregistrée durant tout le temps de gestion du président Sidi. Chose que les conférenciers ont du mal à s’expliquer quand son prédécesseur, Jacques Anoma, avec beaucoup moins que ce montant, a réussi à réhabiliter deux terrains de foot avec du gazon synthétique.

Ce feuilleton, que l’on croyait clos avec le verdict de la Commission de recours déboutant Salif Bictogo, semble n’être qu’à son début. A moins d’un report, l’Assemblée générale de la FIF est attendue pour ce mois de février.
Elisée B.
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