Je voudrais tout d’abord vous remercier d’avoir accepté notre invitation et vous dire comme nous sommes toujours ravis de rencontrer la presse
· Comme vous le savez, il s’agit de ma première rencontre, de manière formelle, avec les medias depuis ma prise de fonction il y a tout juste 90 jours.
· J’ai déjà eu l’occasion de rencontrer les principales autorités ivoiriennes, y compris le Président Ouattara et le Premier Ministre Duncan. J’ai également eu des entretiens avec les principaux acteurs du développement, y compris le secteur privé ainsi que les partenaires bilatéraux et multilatéraux de la Côte d’Ivoire.
·Je puis vous dire qu’il y a une convergence de vue sur les avancées et les défis auxquels le pays est confronté dans sa marche vers le progrès et le bien-être social.
· Ma prise de fonction a donc coïncidé avec l’organisation d’élections présidentielles plus apaisées et un contexte économique extrêmement favorable, avec une croissance économique parmi les plus élevées, sinon la plus élevée au monde.
· J’observe également que le pays a fait beaucoup d’efforts pour attirer les investisseurs et cela est démontré par les performances successives depuis plus de 4 ans du rang de la Côte d’Ivoire dans le classement Doing Business, en se logeant directement dans le top 10 des réformateurs.
· Les grandes lignes de la réussite ivoirienne ainsi que ses faiblesses ont été présentées en décembre dernier dans notre Rapport intitulé « LA FORCE DE L’ELEPHANT : Pour que sa croissance génère plus d’emplois de qualité ».
· Ce rapport est disponible au public, mais je voudrais plus tôt focaliser cette première rencontre avec les medias sur la façon avec laquelle mon équipe et moi-même souhaitons appuyer le plan d’émergence de la Côte d’Ivoire tel que prévu par les autorités.
1- Objectifs : Notre démarche est axée sur 3 domaines d’intervention identifiés comme prioritaires tant par le gouvernement qu’à l’issue des consultations menées avec le secteur privé, la société civile et les Elus locaux :
► Accélérer une croissance durable qui soit tirée par le secteur privé
► Bâtir le capital humain pour soutenir le
développement économique et la
cohésion sociale
► Renforcer la gestion des finances publiques et la responsabilité
·Pour ce faire, la Banque mondiale, l’IFC et la MIGA uniront leurs ressources et leurs compétences pour créer les conditions d’une emergence qui ne laisse personne en marge. L’accent va donc être sur le financement de projets et programmes transformateurs (Agriculture, Energie, eau et assainissement, emploi jeune pour ne citer que ceux-là)
2- Les instruments de financement classique : Le nouveau cadre de partenariat avec la Côte d’Ivoire prévoit des investissements de l’ordre de 3 milliards USD pour les 4 prochaines années. Sur ce montant, IDA, qui est notre guichet concessionnel, a prévu environ 800 millions USD, voir un peu plus. La SFI 1 milliard et sept cents mille USD , tandis que la Miga, dont le Vice-Président est attendu à Abidjan dans les prochains jours, anticipent des garanties de l’ordre de 850 millions USD.
3- Mise en œuvre : Je puis vous informer déjà que nous sommes très en avance par rapport à nos engagements car au moment où je vous parle, plus de 8 projets sont soit au stade de l’identification, soit au stade de la préparation. Ces projets concernent des domaines aussi vitaux que l’électricité rurale ; l’eau potable ;le transport ; l’agriculture, etc. Rien que pour IDA, il y au moins 350 millions USD dans le pipeline d’ici à décembre prochain.
4- Financements innovants : L’autre point essentiel sur lequel moi et mon équipe allons mettre l’accélérateur concerne plusieurs options que nous sommes en train d’explorer pour permettre à la Cote d’Ivoire de bénéficier de financements innovants, en utilisant bien évidement IDA comme levier principal. Il va falloir aussi revoir les conditions d’accès du pays au guichet de la BIRD conformément au souhait du gouvernement ivoirien qui n’a eu de cesse de le demander, ce qui est tout à fait légitime pour un pays qui continue de stimuler l’expansion de l’économie par un programme d’investissements ambitieux, tout en conservant une approche prudente qui rassure les marchés.
a)Nous sommes en train d’explorer les voies et moyens de faire bénéficier la Côte d’Ivoire d’une nouvelle initiative appelée « IDA17 Scale Up Facility » qui pourrait se solder par une augmentation substantielle de l’enveloppe IDA.
b) Au moment où je vous parle également, une équipe de la Banque mondiale se trouve à Abidjan à l’effet d’étudier la mise en place de financements enclaves (alliant IDA et d’autres sources de financement) dans le secteur de la transformation de l’anacarde et le cacao.
En résumé
· Il est bon que la Côte d’ivoire, qui vise l’émergence en 2020, puisse maintenir une croissance forte, continue et surtout que les revenus générées soit équitablement reparties, tant au niveau des différentes strates sociales que leur répartition géographique
· Que l’élan des réformes pour la stabilité macro-économique ne faiblisse pas, en dépit d’un environnement sous régional et géopolitique difficile.
· Que le secteur privé national et étranger puisse véritablement jouer un rôle catalyseur pour créer plus de valeur ajoutée et résorber les courbes de chômage qui affectent particulièrement les jeunes.
· Tout cela, bien évidemment, peut se réaliser si cinq grandes conditions peuvent être réunies : a) stabilité sociale et politique durable ; b) stabilité macroéconomique et viabilité de la dette ; c) réforme agraire ; d) développement d’un secteur financier inclusif ; et e) renforcement de la gouvernance.
· Voilà, chers amis de la presse, en guise d’introduction à notre première rencontre. Je vous remercie pour avoir répondu à notre invitation. Mes collègues et moi-même restons naturellement à votre disposition pour répondre à vos questions.
· Comme vous le savez, il s’agit de ma première rencontre, de manière formelle, avec les medias depuis ma prise de fonction il y a tout juste 90 jours.
· J’ai déjà eu l’occasion de rencontrer les principales autorités ivoiriennes, y compris le Président Ouattara et le Premier Ministre Duncan. J’ai également eu des entretiens avec les principaux acteurs du développement, y compris le secteur privé ainsi que les partenaires bilatéraux et multilatéraux de la Côte d’Ivoire.
·Je puis vous dire qu’il y a une convergence de vue sur les avancées et les défis auxquels le pays est confronté dans sa marche vers le progrès et le bien-être social.
· Ma prise de fonction a donc coïncidé avec l’organisation d’élections présidentielles plus apaisées et un contexte économique extrêmement favorable, avec une croissance économique parmi les plus élevées, sinon la plus élevée au monde.
· J’observe également que le pays a fait beaucoup d’efforts pour attirer les investisseurs et cela est démontré par les performances successives depuis plus de 4 ans du rang de la Côte d’Ivoire dans le classement Doing Business, en se logeant directement dans le top 10 des réformateurs.
· Les grandes lignes de la réussite ivoirienne ainsi que ses faiblesses ont été présentées en décembre dernier dans notre Rapport intitulé « LA FORCE DE L’ELEPHANT : Pour que sa croissance génère plus d’emplois de qualité ».
· Ce rapport est disponible au public, mais je voudrais plus tôt focaliser cette première rencontre avec les medias sur la façon avec laquelle mon équipe et moi-même souhaitons appuyer le plan d’émergence de la Côte d’Ivoire tel que prévu par les autorités.
1- Objectifs : Notre démarche est axée sur 3 domaines d’intervention identifiés comme prioritaires tant par le gouvernement qu’à l’issue des consultations menées avec le secteur privé, la société civile et les Elus locaux :
► Accélérer une croissance durable qui soit tirée par le secteur privé
► Bâtir le capital humain pour soutenir le
développement économique et la
cohésion sociale
► Renforcer la gestion des finances publiques et la responsabilité
·Pour ce faire, la Banque mondiale, l’IFC et la MIGA uniront leurs ressources et leurs compétences pour créer les conditions d’une emergence qui ne laisse personne en marge. L’accent va donc être sur le financement de projets et programmes transformateurs (Agriculture, Energie, eau et assainissement, emploi jeune pour ne citer que ceux-là)
2- Les instruments de financement classique : Le nouveau cadre de partenariat avec la Côte d’Ivoire prévoit des investissements de l’ordre de 3 milliards USD pour les 4 prochaines années. Sur ce montant, IDA, qui est notre guichet concessionnel, a prévu environ 800 millions USD, voir un peu plus. La SFI 1 milliard et sept cents mille USD , tandis que la Miga, dont le Vice-Président est attendu à Abidjan dans les prochains jours, anticipent des garanties de l’ordre de 850 millions USD.
3- Mise en œuvre : Je puis vous informer déjà que nous sommes très en avance par rapport à nos engagements car au moment où je vous parle, plus de 8 projets sont soit au stade de l’identification, soit au stade de la préparation. Ces projets concernent des domaines aussi vitaux que l’électricité rurale ; l’eau potable ;le transport ; l’agriculture, etc. Rien que pour IDA, il y au moins 350 millions USD dans le pipeline d’ici à décembre prochain.
4- Financements innovants : L’autre point essentiel sur lequel moi et mon équipe allons mettre l’accélérateur concerne plusieurs options que nous sommes en train d’explorer pour permettre à la Cote d’Ivoire de bénéficier de financements innovants, en utilisant bien évidement IDA comme levier principal. Il va falloir aussi revoir les conditions d’accès du pays au guichet de la BIRD conformément au souhait du gouvernement ivoirien qui n’a eu de cesse de le demander, ce qui est tout à fait légitime pour un pays qui continue de stimuler l’expansion de l’économie par un programme d’investissements ambitieux, tout en conservant une approche prudente qui rassure les marchés.
a)Nous sommes en train d’explorer les voies et moyens de faire bénéficier la Côte d’Ivoire d’une nouvelle initiative appelée « IDA17 Scale Up Facility » qui pourrait se solder par une augmentation substantielle de l’enveloppe IDA.
b) Au moment où je vous parle également, une équipe de la Banque mondiale se trouve à Abidjan à l’effet d’étudier la mise en place de financements enclaves (alliant IDA et d’autres sources de financement) dans le secteur de la transformation de l’anacarde et le cacao.
En résumé
· Il est bon que la Côte d’ivoire, qui vise l’émergence en 2020, puisse maintenir une croissance forte, continue et surtout que les revenus générées soit équitablement reparties, tant au niveau des différentes strates sociales que leur répartition géographique
· Que l’élan des réformes pour la stabilité macro-économique ne faiblisse pas, en dépit d’un environnement sous régional et géopolitique difficile.
· Que le secteur privé national et étranger puisse véritablement jouer un rôle catalyseur pour créer plus de valeur ajoutée et résorber les courbes de chômage qui affectent particulièrement les jeunes.
· Tout cela, bien évidemment, peut se réaliser si cinq grandes conditions peuvent être réunies : a) stabilité sociale et politique durable ; b) stabilité macroéconomique et viabilité de la dette ; c) réforme agraire ; d) développement d’un secteur financier inclusif ; et e) renforcement de la gouvernance.
· Voilà, chers amis de la presse, en guise d’introduction à notre première rencontre. Je vous remercie pour avoir répondu à notre invitation. Mes collègues et moi-même restons naturellement à votre disposition pour répondre à vos questions.