«Ce matin, nous avons été envahis par des pompiers civils réclamant la tête du directeur général de l’Office national de la protection civile (Onpc), le général Fiacre Kili Fagnidi. Avant leur manifestation de ce jour, nous avons tenté de discuter avec eux pour trouver un terrain. Mais ils n’avaient à cœur que de rencontrer le patron de l’Onpc ou le ministre de tutelle. C’est donc le refus du terrain d’entente qui a donné lieu à la vive tension». Cette déclaration est celle d’un agent de l’Onpc qui a requis l’anonymat et que nous avons rencontré, hier, dans les locaux de l’office national, à 13h45 min. Après le bras de fer entre les pompiers civils et les forces de l’ordre.
«Peu avant votre arrivée, il m’a été donné de voir des jeunes pourchassés par des policiers avec du gaz lacrymogène. Cinq parmi les manifestants ont été arrêtés», a fait savoir un riverain qui a vécu les faits qui ont largement empiété sur l’ambiance et la quiétude reconnues à cette partie de la commune de Cocody.
Notre tentative de rencontrer le directeur général de l’Onpc a été sans succès. « Le directeur est en congé. Donc, vous ne pouvez pas lui parler. Mais notre chargée de communication, qui pouvait vous traduire la version des faits de l’Onpc, est malheureusement rentrée à la maison », a expliqué l’une des deux secrétaires qui a accueilli notre équipe de reportage.
De leur coté, les pompiers civils menacent. Ils exigent désormais, en plus de l’amélioration de leurs conditions salariales et de travail, que leurs collègues arrêtés soient libérés immédiatement et que des soins soient apportés à leurs nombreux camarades qui ont été blessés pendant la chasse-poursuite des forces de l’ordre. Faute de quoi, ils comptent durcir leur position.
Au moment où nous quittions les lieux, le calme était revenu dans les locaux de l’Onpc sous le regard vigilant des hommes en tenue.
Landry Koudou
(Stagiaire)
«Peu avant votre arrivée, il m’a été donné de voir des jeunes pourchassés par des policiers avec du gaz lacrymogène. Cinq parmi les manifestants ont été arrêtés», a fait savoir un riverain qui a vécu les faits qui ont largement empiété sur l’ambiance et la quiétude reconnues à cette partie de la commune de Cocody.
Notre tentative de rencontrer le directeur général de l’Onpc a été sans succès. « Le directeur est en congé. Donc, vous ne pouvez pas lui parler. Mais notre chargée de communication, qui pouvait vous traduire la version des faits de l’Onpc, est malheureusement rentrée à la maison », a expliqué l’une des deux secrétaires qui a accueilli notre équipe de reportage.
De leur coté, les pompiers civils menacent. Ils exigent désormais, en plus de l’amélioration de leurs conditions salariales et de travail, que leurs collègues arrêtés soient libérés immédiatement et que des soins soient apportés à leurs nombreux camarades qui ont été blessés pendant la chasse-poursuite des forces de l’ordre. Faute de quoi, ils comptent durcir leur position.
Au moment où nous quittions les lieux, le calme était revenu dans les locaux de l’Onpc sous le regard vigilant des hommes en tenue.
Landry Koudou
(Stagiaire)
