Abidjan, La 12è édition du Festival international de la culture et des arts de Daoukro (FICAD) se tiendra, du 6 au 14 août, contrairement aux précédentes qui se déroulaient pendant la fête pascale, a annoncé, jeudi, à Abidjan, le Commissaire général de cet événement, Olivier Akoto, lors d’une conférence de presse, évoquant des raisons sociopolitiques, budgétaires et culturelles pour justifier ce report.
Selon M. Akoto, ce rendez-vous initialement fixé du 18 au 27 mars est reporté parce que la grande incertitude entourant la présidentielle n’a pas été favorable à des préparatifs d’une "fête pleinement réussie", et la mise en place tardive du budget n’a pas permis la mobilisation des ressources matérielles et financières auprès des partenaires institutionnels (étatiques ou privés).
Le conférencier a aussi évoqué le deuil qui a frappé la région de l’Iffou avec le rappel à Dieu de la sœur aînée du président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), Henri Konan Bédié. Aussi, a-t-il décrié, une ambiance de fête généralisée au travers des différentes activités au programme du FICAD serait « en déphasage avec les us et coutumes » des traditions africaines.
"Ce changement de date n’entrave en rien le contenu, les perspectives et la dynamique de cet événement de référence. Au contraire, ce changement de date offre l’opportunité d’une meilleure organisation afin de permettre au festival de mieux jouer son rôle de vitrine de la culture ivoirienne", a rassuré le commissaire général du FICAD.
Créé en 2004 sous le label de "Daoukro Carna-Festival", le FICAD a pour objectifs de promouvoir le patrimoine culturel et touristique de l’Iffou, rassembler la Côte d’Ivoire culturelle dans sa diversité et promouvoir la coopération culturelle internationale. Depuis 2012, le Festival enregistre la participation de pays étrangers dont le Maroc, le Burkina Faso, la RD Congo, etc environ 100 000 participants sont attendus, apprend-on.
(AIP)
fmo/ask
Selon M. Akoto, ce rendez-vous initialement fixé du 18 au 27 mars est reporté parce que la grande incertitude entourant la présidentielle n’a pas été favorable à des préparatifs d’une "fête pleinement réussie", et la mise en place tardive du budget n’a pas permis la mobilisation des ressources matérielles et financières auprès des partenaires institutionnels (étatiques ou privés).
Le conférencier a aussi évoqué le deuil qui a frappé la région de l’Iffou avec le rappel à Dieu de la sœur aînée du président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), Henri Konan Bédié. Aussi, a-t-il décrié, une ambiance de fête généralisée au travers des différentes activités au programme du FICAD serait « en déphasage avec les us et coutumes » des traditions africaines.
"Ce changement de date n’entrave en rien le contenu, les perspectives et la dynamique de cet événement de référence. Au contraire, ce changement de date offre l’opportunité d’une meilleure organisation afin de permettre au festival de mieux jouer son rôle de vitrine de la culture ivoirienne", a rassuré le commissaire général du FICAD.
Créé en 2004 sous le label de "Daoukro Carna-Festival", le FICAD a pour objectifs de promouvoir le patrimoine culturel et touristique de l’Iffou, rassembler la Côte d’Ivoire culturelle dans sa diversité et promouvoir la coopération culturelle internationale. Depuis 2012, le Festival enregistre la participation de pays étrangers dont le Maroc, le Burkina Faso, la RD Congo, etc environ 100 000 participants sont attendus, apprend-on.
(AIP)
fmo/ask