Dans la nuit de mardi à mercredi 03 février 2016, des tirs à l’arme automatique ont été entendus à Bouaké, la deuxième plus grande ville du pays, au centre de la Côte d’Ivoire. Selon des informations recueillies sur place, ces coups de feu entendus jusque tard dans la nuit Sont liés à des d’échauffourées opposant des agents du commissariat du 4ème arrondissement de la ville et des jeunes gens.
Selon des sources policières, ces troubles ont été causés le mercredi 03 février 2016, par des adolescents dont l’âge varie entre 11 et 18 ans. Ceux-ci, armés de pierres et de morceaux de bois, ont assiégé le marché central de Bouaké, situé au quartier "Air France 2", à quelques mètres du 4ème arrondissement, empêcher la destruction de ce lieu. Ceux-ci, en très grand nombre, aux côtés de quelques adultes, sans doute poussés par leurs parents commerçants, sont allés s’opposer aux forces de l’ordre. En effet, selon une décision municipale, arrivée à échéance le 03 février 2016, les commerçants devraient quitter les lieux, afin que ce marché soit détruit et reconstruit. Du coup, pour que force reste à la loi, la police, pratiquement cernée par cette horde de révoltés, a du faire des tirs de sommation pour disperser les manifestants. Certes, le calme est revenu au quartier "Air France 2" de Bouaké, mais le bilan de ces échauffourées fait état de plusieurs blessés légers dans les rangs de la police. Le bureau du commissaire du 4ème arrondissement a été saccagé. Son véhicule n’a pas échappé également à la furie des jeunes gens. Il a été entièrement calciné.
Rappelons que les commerçants, par la voix de leur présidente Mme Sangaré, reconnaissent avoir eux-mêmes choisi un nouveau site à quelques kilomètres de l’ancien, pour leur recasement. Mais, ce sont certains bruits de couloir, faisant état d’une grosse magouille en cours, notamment sur l’identification de faux commerçants pour le futur marché et le prix très élevé des places, qui les ont poussés à la révolte. Ces commerçants reprochent également au maire de la ville, Nicolas Djibo, d’avoir cédé le marché central à un opérateur économique. On se souvient encore qu’au mois de janvier 2016, ces commerçants avaient marché sur la mairie, pour manifester leur mécontentement au premier responsable de la commune, pour les mêmes raisons.
Ange TIEMOKO
Selon des sources policières, ces troubles ont été causés le mercredi 03 février 2016, par des adolescents dont l’âge varie entre 11 et 18 ans. Ceux-ci, armés de pierres et de morceaux de bois, ont assiégé le marché central de Bouaké, situé au quartier "Air France 2", à quelques mètres du 4ème arrondissement, empêcher la destruction de ce lieu. Ceux-ci, en très grand nombre, aux côtés de quelques adultes, sans doute poussés par leurs parents commerçants, sont allés s’opposer aux forces de l’ordre. En effet, selon une décision municipale, arrivée à échéance le 03 février 2016, les commerçants devraient quitter les lieux, afin que ce marché soit détruit et reconstruit. Du coup, pour que force reste à la loi, la police, pratiquement cernée par cette horde de révoltés, a du faire des tirs de sommation pour disperser les manifestants. Certes, le calme est revenu au quartier "Air France 2" de Bouaké, mais le bilan de ces échauffourées fait état de plusieurs blessés légers dans les rangs de la police. Le bureau du commissaire du 4ème arrondissement a été saccagé. Son véhicule n’a pas échappé également à la furie des jeunes gens. Il a été entièrement calciné.
Rappelons que les commerçants, par la voix de leur présidente Mme Sangaré, reconnaissent avoir eux-mêmes choisi un nouveau site à quelques kilomètres de l’ancien, pour leur recasement. Mais, ce sont certains bruits de couloir, faisant état d’une grosse magouille en cours, notamment sur l’identification de faux commerçants pour le futur marché et le prix très élevé des places, qui les ont poussés à la révolte. Ces commerçants reprochent également au maire de la ville, Nicolas Djibo, d’avoir cédé le marché central à un opérateur économique. On se souvient encore qu’au mois de janvier 2016, ces commerçants avaient marché sur la mairie, pour manifester leur mécontentement au premier responsable de la commune, pour les mêmes raisons.
Ange TIEMOKO